Vitrolles : la mosquée du Liourat dans la nébuleuse de l’imam Doudi
Une note des autorités confirme que le lieu de culte vitrollais Al-Albani était encore récemment sous l’influence du prêcheur de haine de Marseille
Le 8 mars dernier, une commission de magistrats réunie à Marseille s’est déclarée favorable à l’expulsion du très influent imam salafiste algérien El Hadi Doudi, après les multiples appels à la haine de ce dernier dans la mosquée As-Sounna, quartier de la Belle-de-Mai, dont il est président. Une décision extrêmement rare à l’encontre de ce sexagénaire, motivée par « des actes de provocation explicite et délibérée à la discrimination, à la haine ou à la violence contre les chrétiens, les Juifs, les chiites, et les personnes adultères ». Ce père de sept enfants appelait aussi fréquemment ses fidèles « à la destruction des mécréants » et à « prononcer la formule Allah akbar dans les lieux publics pour effrayer les mécréants ». L’impact des prêches haineux de celui qui est arrivé sur le sol français en 1981 et qui vit officiellement du RSA dépasse très largement Marseille intra-muros et son site internet sur lequel il était très suivi.
Une quinzaine de mosquées sous influence dans les Bouches-du-Rhône
Dans le dossier qui a servi de « base » aux autorités pour étayer leur décision, une note blanche du renseignement intérieur dresse son cheminement, ses accointances, et son influence sur de nombreuses mosquées. Plus d’une quinzaine se trouvent dans les Bouches-du-Rhône, et Vitrolles figure sur cette liste, avec plusieurs lignes sur les activités de la mosquée salafiste Al-Albani, au Liourat et sa proximité avec Doudi. Le lieu de culte situé dans une arrière-cour a été géré de 2014 à fin 2016 par l’imam autoproclamé Thierry Soeun alias Tair Abou Sany, un de ses jeunes disciples. Cet ancien rappeur du groupe Azyatik reproduisait au Liourat le même schéma que son mentor : prêches « borderline », volonté d’expansion immobilière (stoppé in extremis par la municipalité par un acte de préemption, ce qui n’a pas empêché l’ouverture d’une boutique salafiste au Liourat), et utilisation douteuse des fonds de l’association Al-Albani. Ce qui avait en partie provoqué sa démission fin 2016, tout comme la perquisition à 5h30 du matin survenue le 10 décembre 2015, avec saisie de plusieurs documents.
Cette fameuse note blanche fait également état d’une conversation glaçante entre un responsable d’Al-Albani et un fidèle vitrollais dénommé Othman, natif de Tunisie, le 14 novembre 2015. Soit le lendemain des attentats de Paris. « Dieu les a tué ! », « On leur a brisé le dos, mon frère », échangent-ils alors. L’influence a minima spirituelle de l’imam Doudi sur le lieu de culte vitrollais ne date pas d’hier. Selon un fidèle du Liourat, « il y prêchait déjà il y a dix ans, de manière moins musclée », avant de partir sous d’autres cieux. Toujours selon les éléments de cette note blanche, rien n’indique que l’impact de Doudi ait disparu en même temps que la démission du zélé Tair Soeun. Un autre proche de ce ponte du courant salafi y aurait prêché occasionnellement.
Joint par nos soins, l’actuel président d’Al-Albani, prénommé Hocine, se montre évasif. « Doudi, on le connaît tous de réputation. Pas intimement, ce n’est pas un proche, mais je l’ai deux ou trois fois entendu prêcher. Je ne sais en détail ce qui lui est reproché et le pourquoi de son expulsion, les médias disent des choses par-ci par-là… Notre mosquée est salafiste, évidemment, mais elle n’est sous l’influence de qui que ce soit », glisse-t-il. Concernant le discours extrémiste de Doudi à l’encontre des « mécréants », le quadragénaire originaire de Saint-Vallier, en Bourgogne, botte en touche à sa façon : « Il faut voir pourquoi il a dit ça… Je n’ai pas la science religieuse suffisante pour me prononcer sur tel ou tel propos ».
La note du renseignement intérieur fait aussi mention d’autres lieux sensibles du pourtour de l’étang de Berre ou du pays aixois, qui font ou ont fait l’objet d’une attention particulière : Fos-sur-Mer, Gardanne, Miramas, Saint-Victoret, Septèmes-les-Vallons, la Roque d’Anthéron… Et la voisine de Vitrolles, Marignane, où la mosquée Es-Salam de la rue Lacanau aurait accueilli ponctuellement un imam algérien rompu aux discours de l’inquiétant Doudi.
Source :
http://www.laprovence.com/article/edition-vitrolles-marignane/4878080/la-mosquee-du-liourat-dans-la-nebuleuse-de-limam-doudi.html
Quand ce n’est pas « la trique « qui fait l’actualité, c’est le gros sauciflard hallal « le père Doudi dodu» qui prend le relais.. on est mal barré.
Tel est l’image et la réalité de l’islam dit de france voire du monde…manque plus que les poseurs de bombes et les égorgeurs!
Où sont- ils leurs savants, leurs chercheurs, leurs créateurs etc.? Où sont -ils leurs écrivains, leurs intellectuels, leurs penseurs , leurs philosophes,leurs artistes etc?
Ah’, oui, ci li siounisses qui leur ont piqué les idées. Et c’est ça qui risque de faire la loi dans qqs décennies en occident? Plutôt crever.
Vous avez bien fait de l expulser. Il n était pas bons pour les francais……………..Alors, good bye………
Urgent ! Le groupe « NLC » ( nique les céfrancs), cherche impresario capable de les produire dans tous les édicules publics de la francarabie. Odeurs méphitiques garanties.
Avec Bonnet d’âne au chant, La trique à la raïta ( question pipeau, il en connaît un rayon) , le gros étron du Cameroun au djembé ( là aussi les grosses caisses’,c’est son truc), le père « Dodu » à la danse du bide et Anctat « le schboub », porteur de matos ( pas aussi bon musicien que tueur).
Accepte, avec gourmandise, les cachets en nature.