VIDEO «Un sioniste, une balle» : un tag polémique découvert lors d’une manifestation féministe à Paris
Un tag a été découvert pendant le passage du collectif Nous Vivrons, mobilisé pour les femmes israéliennes ce samedi 23 novembre à Paris. Ces propos ont indigné de nombreux internautes.
Ils disent « sioniste », mais c’est bien les Juifs qui sont visés à travers ce tag haineux. L’antisionisme et l’antisémitisme sont les faces d’une même pièce.
🇫🇷🇮🇱 FLASH – "Un sioniste, une balle : justice décoloniale" a été tagué sur un mur à Paris. (via @AnthoDepe) pic.twitter.com/5Bwff2ShjD
— AlertesInfos (@AlertesInfos) November 23, 2024
Réalisé sur le passage proche du collectif Nous Vivrons mobilisé pour les femmes israéliennes.
Une inscription antisémite pendant un rassemblement féministe. Ce samedi 23 novembre, des milliers de personnes ont manifesté à Paris pour réclamer un « sursaut » contre les violences faites aux femmes. Lors du passage du collectif Nous Vivrons mobilisé pour les femmes israéliennes, un tag antisémite a été réalisé. « Un sioniste, une balle. Justice décoloniale », peut-on lire sur la vidéo d’un photojournaliste qui était présent sur place.
Plusieurs internautes se sont indignés d’un tel propos. « Oh que c’est mignon et tout gentil, cette belle cause palestinienne », a ironisé un utilisateur du réseau social X. Un autre écrit : « tu m’étonnes qu’ils veulent dépénaliser l’apologie du terrorisme ». Il fait référence à la proposition de loi du député LFI Ugo Bernalicis visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme du Code pénal.
Le parlementaire juge que la notion d’apologie du terrorisme cible injustement la contestation propalestinienne depuis « les crimes de guerre et massacres perpétrés le 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël ». L’élu du Nord se demande : « Quelle démocratie peut encore conserver son nom, lorsque les méthodes de l’antiterrorisme sont utilisées pour réprimer des militants politiques, des militants associatifs, des journalistes ou encore des syndicalistes ? ». Dans un message sur X, Bruno Retailleau a attaqué cette proposition de loi considérant qu’il est « difficile de faire plus ignoble ».
SOURCE
Le JDD