VIDEO-Procès des « Barjols » : le groupuscule d’ultradroite qui voulait tuer Macron
Le procès de treize militants d’un groupe d’extrême droite s’est ouvert ce lundi, à Paris. Fin 2018, les « » sont soupçonnés d’avoir préparé une action violente contre Emmanuel Macron.
Par Romain Ferrier
– Qui sont les accusés ?
Les « Barjols », originellement un groupe Facebook créé en 2017, est devenu une véritable association en août 2018, après avoir été déclarée à la préfecture. La décision aurait été prise « lors d’une réunion d’une dizaine de membres dans un McDonald’s de Thionville (Moselle) », d’après Le Monde. Cette initiative vient du sexagénaire Denis Collinet, adepte de la théorie conspirationniste du « grand remplacement »
Ce groupe, ces « Barjols », était un nom donné par les Maliens aux militaires français de l’opération Barkhane. Comptant 5 000 membres sur Facebook, seulement treize d’entre eux (de 26 à 66 ans, dont 2 femmes) sont mis en cause pour des propos racistes, antisémites, anti-islam ou même des théories complotistes. Le plus emblématique d’entre eux reste Jean-Pierre Bouyer, un habitant de 66 ans vivant à Saint-Georges-de-Commiers en Isère. 62 ans au moment des faits, il est décrit comme violent et raciste, tout en étant proche de l’extrême droite identitaire. Il est arrêté avec 3 complices en Moselle, le matin du 6 novembre 2018, après avoir parcouru 600 km depuis l’Isère. C’est dans cette région que le président de la République Emmanuel Macron allait prochainement commémorer le centenaire de l’Armistice.
• De quoi sont-ils accusés ?
Selon l’acte d’accusation, les treize personnes sont arrêtées pour « association de malfaiteurs terroristes contre le chef de l’Etat ». En cause : lors de l’arrestation de Jean-Pierre Bouyer, un poignard de commando, une bible et du matériel de survie ont été retrouvés dans son véhicule. De plus, les enquêteurs ont pu retracer l’itinéraire de sa voiture. Résultats : Jean-Pierre Bouyer n’a emprunté que des routes secondaires, évitant les péages. Un signe « hautement conspiratif » selon les enquêteurs.
Parmi les autres objectifs évoqués sur Facebook, le groupe comptait incendier des mosquées, tuer un maire d’Isère voulant accueillir des migrants et perpétrer d’autres crimes xénophobes de la sorte, sans grande précision factuelle. Lors de la perquisition de leur « association », des archives pro nazies ont été retrouvées, faisant écho aux propos tenus par un collectionneur d’armes sur le groupe des « Barjols », voulant « faire sauter une mosquée ». De la documentation pour fabriquer des explosifs, notamment des modes d’emploi, a aussi été retrouvée.
D’après la retranscription de la garde à vue de Denis Collinet, fondateur des « Barjols », le groupe comptait aussi s’en prendre à une députée. « On a même pensé à emmener une députée dans les bois, la déshabiller, et l’abandonner » a-t-il expliqué aux policiers, tout en affirmant avoir laissé tomber le projet car trop violent, et par manque de moyens. A noter qu’aucune de ces attaques n’a été perpétrée. Si les prévenus étaient passés à l’acte, leurs faits auraient pu être jugés devant une cour d’assises, instance jugeant les actes les plus graves. Cependant, après 4 ans d’enquête, l’étude du dossier n’a pas permis d’établir une véritable menace. L’audience aura donc lieu au tribunal correctionnel, jugeant les personnes soupçonnées d’avoir commis un délit. Passant de crime à délit, les accusées des « Barjols » risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
• Comment se défendent-ils ?
La défense du groupuscule des « Barjols » repose principalement sur le manque de faits. Ces ultradroites auraient énormément spéculé, ne comptant pas passer à l’acte, ce qui expliquerait « le dossier vide ». Jean-Pierre Bouyer, ayant le plus d’éléments à charge, a adopté cette défense. « Il admet que [assassiner Macron] a pu être un sujet de discussion mais assure que cela n’a jamais été plus que cela », a indiqué son avocate Olivia Ronen à l’AFP. Cette dernière souhaite par ailleurs que l’enquête replace les propos anti-Macron « dans le contexte de l’époque ». Fin 2018, le mouvement des Gilets Jaunes prenait de l’ampleur, et aurait conduit à cette haine envers le chef de l’Etat. D’après Maître Gabriel Dumenil, avocat de la défense, les accusés ont une « vision contestataire du gouvernement » et des propos « parfois extrêmes ». « Est-ce que cela traduit-il une volonté de passer à l’acte et d’attenter à la vie du chef de l’État ? Non », a-t-il affirmé. Le verdict est attendu le 3 février.
SOURCE
https://www.publicsenat.fr/article/societe/proces-des-barjols-le-groupuscule-d-ultradroite-comparait-ce-lundi-a-paris-232953
Une bande de bras cassés, et d’abrutis complets que les médias aux ordres, et le gouvernement Macron font passer pour un « groupuscule prêt à passer à l’action ». Comme ça le mythe de l’extrême droite reste vivace en France comme étant la seule menace anti-républicaine, pendant que les autorités d’occultation font semblant d’oublier la menace séparatiste islamiste autrement plus dangereuse.
Je rejoins joseparis dans son commentaire.Une bande de psychopathe bien dangereux malgré tout.Rien de patriote chez ces tordus,la bible entre leurs mains,c´est comme celles et ceux qui ont une bibliotheque chez eux sans en avoir lu un seul des livres.Une bande de cinglé qui ne valent pas mieux que les merah and co!
Une bonne compil de ska pour rendre l´air un peu plus respirable:
-SKA MIX, the best
https://youtu.be/MuppdiMtmzY
En lisant cet article, j’ai parfois eu l’impression de lire une dépêche de l’AFP.
Démonstration.
« Soupçonnés d’avoir préparé une action violente contre EM » : faux, ce qui est d’ailleurs reconnu en fin d’article.
« Initiative vient de XX, adepte de la théorie conspirationniste du Grand Remplacement » : là, c’est du grand art : « adepte » comme dans les sectes, « théorie », donc ce n’est pas démontré, « conspirationniste », donc secrète et ayant pour objectif de faire un coup d’état, et enfin « Grand Remplacement », le mot tabou pour disqualifier définitivement. Or, le Grand Remplacement n’est pas une théorie et encore moins conspirationniste, mais le constat lucide de ce qu’il se passe sur le terrain dans de très nombreuses zones de France : à savoir le remplacement de la population autochtone par une population d’immigrés ayant une culture très différente, et non compatible. Nier ce fait c’est s’inscrire dans le déni, qui a conduit à tous ces attentats de grande et petite ampleurs que l’on connait depuis une bonne quinzaine d’années.
Enfin, cerise sur la gâteau, « des propos anti-islam » qui seraient proscrits ; je ne savais pas que le délit de blasphème avait été rétabli dans notre république.
Bref un article très orienté !!