VIDEO-Pierre Nora : « A propos des grands intellectuels, je vais vous le confesser : je suis content qu’il n’y en ait plus… parce qu’ils ne disaient que des bêtises sur le plan politique. Sartre, Foucault sur l’ayatollah Khomeini et l’apologie de la révolution iranienne… »
VIDEO-Pierre Nora : « A propos des grands intellectuels, je vais vous le confesser : je suis content qu’il n’y en ait plus… parce qu’ils ne disaient que des bêtises sur le plan politique. Sartre, Foucault sur l’ayatollah Khomeini et l’apologie de la révolution iranienne… »
"A propos des grands intellectuels, je vais vous le confesser : je crois qu'il n'y en a plus."
Pierre Nora dans #CàVous pic.twitter.com/0lEECydpwq
— C à vous (@cavousf5) September 16, 2022
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Pierre Nora, né le 17 novembre 1931 dans le 8e arrondissement de Paris, est un historien français, membre de l’Académie française, connu pour ses travaux sur le « sentiment national » et sa composante mémorielle, sur le métier d’historien, ainsi que pour son rôle dans l’édition en sciences sociales. Son nom est associé à la Nouvelle Histoire.
Juif ashkénaze, Pierre Nora est le fils du médecin Gaston Nora et de Julie Lehman, et le frère du haut-fonctionnaire Simon Nora. Durant la Seconde Guerre mondiale, son père qui a sauvé la vie de Xavier Vallat durant la Première Guerre mondiale reste à Paris, tandis que les autres vont se réfugier en zone libre à Grenoble, puis dans un collège à Villard-de-Lans. Il doit finalement fuir pour échapper à la Gestapo. En 1944, la famille est de retour à Paris . De 1964 à 1976, il a été l’époux de l’historienne de l’art et conservatrice de musée Françoise Cachin, décédée en 2011. Il est, après 2013, le compagnon de la journaliste Anne Sinclair
En 1990, il fait partie du petit nombre d’historiens, avec notamment Pierre Vidal-Naquet et Madeleine Rebérioux, à s’opposer à la loi Gayssot
Liberté pour l’histoire est une association française opposée aux lois mémorielles. Elle est présidée par l’historien Pierre Nora.
Liberté pour l’histoire tire son titre de la pétition1 lancée en décembre 2005 par 19 historiens, dont Pierre Vidal-Naquet, signée par plus de 600 personnes. L’appel s’insurge contre les dérives qui ont conduit, à partir des lois mémorielles, à des procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs. Le texte rappelle notamment les principes suivants : « L’histoire n’est pas une religion. L’historien n’accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant. » L’appel poursuit : « Dans un État libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique. » Le collectif estime que ces principes sont violés par des articles de lois successives – notamment la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot, du 29 janvier 2001 reconnaissant le Génocide arménien, du 21 mai 2001 dite loi Taubira, du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés – qui « ont restreint la liberté de l’historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu’il doit chercher et ce qu’il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites. » Le collectif demande « l’abrogation de ces articles indignes d’un régime démocratique ».
La pétition a été initialement présentée dans le quotidien Libération, et relayée dans la revue L’Histoire, dans le contexte tendu qui a vu éclater à l’automne 2005 l’Affaire Olivier Grenouilleau.
En réaction au collectif « Liberté pour l’histoire », trente-et-une personnalités dont Serge Klarsfeld, Claude Lanzmann, Yves Ternon ont signé une lettre ouverte « Ne mélangeons pas tout » dans laquelle ils manifestent leur désaccord sur plusieurs points. Ils s’opposent à la suppression de la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot et rappellent notamment que « la loi du 29 janvier 2001 ne dit pas l’histoire. Elle prend acte d’un fait établi par les historiens – le génocide des Arméniens – et s’oppose publiquement à un négationnisme d’État puissant, pervers et sophistiqué ». Ils précisent que « Le législateur ne s’est pas immiscé sur le territoire de l’historien. Il s’y est adossé pour limiter les dénis afférents à ces sujets historiques très spécifiques, qui comportent une dimension criminelle, et qui font en tant que tels l’objet de tentatives politiques de travestissements ». Le Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire (CVUH) considère que les positions de Liberté pour l’histoire sont « contestables », affirmant notamment que « le Front national a d’ailleurs immédiatement saisi l’occasion de cette proclamation d’une « liberté de l’histoire » pour exiger à nouveau l’abrogation [de] la loi Gayssot »4.
La suppression demandée par ce collectif de la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot laisserait s’exprimer les négationnistes de la Shoah, qui ne pourraient plus être sanctionnés pénalement.
En 1990, l’historienne Madeleine Rebérioux écrit une tribune à propos de l’inutilité selon elle de la loi Gayssot. Elle pointe le fait qu’avant la loi Gayssot, le négationniste Robert Faurisson avait été condamné par la justice française. À ses yeux il ne serait pas nécessaire que le parlement officialise l’histoire pour que les juges fassent la part du mensonge. Robert Faurisson a été condamné pour la première fois le 8 juillet 1981.
La loi Gayssot n’est, au demeurant, pas une cible prioritaire, certains signataires, comme Françoise Chandernagor, estimant même qu’elle pourrait, sans dommages, rester en vigueur.
Cependant, la pratique judiciaire et les analyses lors de discussions à l’Assemblée nationale ont démenti l’opinion de Mme Rebérioux : l’absence de loi spécifique réprimant le négationnisme des génocides est utilisée par de nombreuses officines ou personnalités négationnistes qui agissent sans crainte de sanctions. Ainsi, sur un plan purement juridique, dans un procès qui opposa le Comité de défense de la cause arménienne au consul général de Turquie à Paris pour négationnisme du génocide arménien sur un site Internet, le jugement rendu par la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris le 15 novembre 2004 considère que la contestation en France de ce génocide n’est pas un délit.
Lors de l’émission de Frédéric Taddeï, Ce soir (ou jamais !), consacrée aux lois mémorielles (20 octobre 2008, France 3), le président de l’association, Pierre Nora, a déclaré qu’il ne s’agissait plus pour « Liberté pour l’histoire » d’abroger la loi Gayssot.
Dans la plupart des procès ayant concerné des formes de négationnisme ou de révisionnisme, les jugements ont été faits sans recours à la loi Gayssot mais à la loi punissant l’incitation à la haine raciale comme le rappelle l’historien Pierre Nora dans un entretien publié dans le journal Le Figaro littéraire daté du 22 décembre 2005. Selon lui, ce dispositif juridique était suffisant.
Coluche – L’étudiant
https://youtu.be/TuDYEOanWXw
Aprés coup je me suis rendu compte que l´xtrait de sketch de Coluche n´était pas terrible,lá pour les inconnus c´est du bon.
-Les Inconnus – Le rire sur Arte
https://youtu.be/2ORq1Yk5C8w
Celles ou ceux qui crient sur tout les toits que c´est un intello m´emmerde et ne m´inspire pas le respect.Une personne humble et instruite lá je reste ouvert á la discussion,malheureusement ils ne courrent pas les rues.
Que Nora pense qu’il n’y a plus de grands intellectuels de nos jours, et qu’ils ne disaient que des bêtises sur le plan politique, c’est excellent 🙂 ça va faire surement plaisir à l’ami BHL !
bof!!il ne fait qu enfoncer des portes ouvertes depuis belle lurette !!c est du passè !!