VIDEO :La militante franco-algérienne Houria Bouteldja : Nous devons combattre le philosémitisme pour combattre l’islamophobie

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Au cours d’une conférence organisée le 8 décembre 2018 par la Commission islamique des droits de l’homme (CIDH), la militante politique franco-algérienne Houria Bouteldja a prononcé un discours intitulé « Combattre le philosémitisme pour combattre l’islamophobie et le sionisme ». Boulteldja a défini le « philosémitisme » comme l’amour des juifs. Critiquant la France et la Grande-Bretagne pour leur philosémitisme, elle a affirmé que le « philosémitisme » est une sorte de racisme, qui se combine avec l’islamophobie pour maintenir le caractère blanc des Etats-nations. Elle a expliqué que les Etats-nations philosémites octroient aux juifs une position privilégiée dans la société, dans une tentative d’installer une concurrence entre juifs, musulmans et noirs. Elle a affirmé que les musulmans n’occupent pas la même place que les juifs dans la hiérarchie raciale, et que la France permet à ses juifs de servir au sein de l’armée israélienne car ils ne sont pas considérés comme de véritables Français, et que cela sert les intérêts occidentaux. Et de conclure : « L’idée ici n’est pas de combattre l’islamophobie et l’antisémitisme… [Mais] de combattre l’islamophobie et le philosémitisme… [Cela nous permettra] d’être plus forts contre le racisme et… le sionisme ».
Cette conférence a été diffusée en direct sur la chaîne YouTube de la CIDH. Née en Algérie, Houria Bouteldja est la porte-parole du Parti des Indigènes de la République française (PIR). La CIDH jouit d’un statut consultatif auprès du Département des affaires économiques et sociales des Nations unies depuis 2007, et a récemment participé au lancement d’une boîte à outils anti-islamophobie au Parlement européen et au Royaume-Uni. Extraits :
Houria Bouteldja (en anglais) : Le titre de mon intervention est « Combattre le philosémitisme pour combattre l’islamophobie et le sionisme ». Le philosémitisme est inclus dans le sionisme. L’Etat français est philosémite, et je suis convaincue que l’Etat anglais est aussi philosémite. Et je voudrais ajouter que nous ne pouvons pas comprendre l’islamophobie et le racisme d’Etat, si nous ne comprenons pas le philosémitisme. Ce sont deux formes de racisme d’Etat. […] Elles visent conjointement à maintenir l’Etat-nation blanc, dans lequel les juifs ne sont pas inclus, mais au sein duquel ils jouent un rôle spécifique. Le philosémitisme, qui désigne officiellement l’amour des juifs, est un compromis historique entre l’antisémitisme qui était répandu dans toute l’Europe jusqu’à 1945 et les Etats-nations. Le philosémitisme est devenu la solution. L’Etat-nation, qui est une institution structurelle de l’impérialisme, est préservé, et les juifs occupent une position privilégiée parmi toutes les autres communautés racialisées (sic), tout en restant sous la communauté blanche, la seule qui soit vraiment légitime au sein de l’Etat-nation. […]
Nous ne pouvons pas comprendre comment fonctionne le racisme si nous ne comprenons pas que le philosémitisme est une modalité du racisme, et une sorte de frère de l’islamophobie et de la négrophobie. Il est essentiel pour l’Etat d’organiser une sorte de concurrence entre les juifs, les musulmans et les noirs. […] Nous, en tant que (Parti des) Indigènes de la République et en tant que musulmans, n’occupons pas la même place [que les juifs] dans la hiérarchie raciale. Cela rend le combat commun plus difficile. Par exemple, les juifs en France ne sont pas victimes de discrimination et ne sont pas brutalisés par la police. Un autre exemple est qu’un juif français a le droit de servir au sein de l’armée israélienne. Cela est considéré comme normal, mais un sujet post-colonial [doit] soumettre sa loyauté à l’Etat français. Comment est-il possible pour l’Etat français d’autoriser les juifs français à appartenir à une autre armée ? Je pense qu’il y a deux raisons. Ils ne sont pas considérés comme de vrais Français, et servir Israël revient à servir l’Occident. […]
En résumé, nous devons critiquer l’islamophobie radicale et le philosémitisme, qui sont les mêmes visages du racisme d’Etat. […] L’idée ici n’est pas de combattre l’islamophobie et l’antisémitisme. L’idée est de combattre l’islamophobie et le philosémitisme. […] De mon point de vue, [cela nous permettra] d’être plus forts contre le racisme et plus forts contre le sionisme. Selon moi, c’est la manière dont nous devons combattre pour être plus efficaces.
Source :
http://memri.fr/2018/12/30/la-militante-franco-algerienne-houria-bouteldja-nous-devons-combattre-le-philosemitisme-pour-combattre-lislamophobie/?fbclid=IwAR0X_TYAyeDy2IYAPm6VOGe2wTJmaUH9Ghn1dTf_xwt6lUMbkieiaSbzxsA

fiche WIPEDIA :
Houria Bouteldja est une militante politique franco-algérienne, née le 5 janvier 1973 à Constantine en Algérie. Elle est porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR)1. Se présentant comme une militante antiraciste engagée contre l’islamophobie et le néocolonialisme, elle fait l’objet de nombreuses controverses et se voit elle-même accusée d’être antisémite, homophobe, sexiste, communautariste et raciste.
Houria Bouteldja suit des études de langues étrangères appliquées en anglais et arabe à Lyon. Depuis 2001, elle est salariée de l’Institut du monde arabe2.
En 2003, elle participe à la fondation du collectif « Les Blédardes ». Au sein d’un autre collectif, « Une école pour tous et toutes », elle s’oppose à la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises3, considérant l’interdiction du port du voile comme une pratique « néocoloniale4 », voire comme « une nouvelle affaire Dreyfus5 ».
Elle est l’une des initiatrices de l’appel6 (janvier 2005) qui donnera naissance au mouvement des Indigènes de la République, dont elle devient la porte-parole. Les Indigènes de la République se présentent comme un mouvement de dénonciation du passé colonial de la France, de lutte contre les discriminations dont sont victimes les « descendants des populations colonisées  » et, plus largement, contre l’idéologie raciste et colonialiste qui, selon eux, sous-tendrait les politiques sociales actuelles de l’État français7.
En 2014, elle reçoit le prix du « combat contre l’islamophobie » de l’Islamic Human Rights Commission, une organisation à but non lucratif militant contre les violations des droits des musulmans, considérée comme une association islamiste « proche du Hamas tête de pont du lobby khomeiniste » selon plusieurs journalistes ou militants dont Caroline Fourest8.
Lors de la nomination en juin 2007 de Fadela Amara, présidente de Ni putes ni soumises, au secrétariat d’État à la politique de la Ville, elle déclare qu’il s’agit d’une « promotion à l’islamophobie et au racisme »9.
En novembre 2017, l’université de Limoges invite Houria Bouteldja à l’occasion d’un séminaire d’études décoloniales, ce qui provoque une polémique, du fait de ses prises de position controversées. Dans un premier temps, le président de l’université, Alain Célérier, assume cette sollicitation, avant de finalement annuler sa venue, évoquant un « risque de trouble à l’ordre public », la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal appelant pour sa part les universités « à la vigilance »10,11.
Affaires judiciaires
• Mise en examen le 10 mai 2010 pour injure raciale à la suite de son emploi du terme « souchien », relaxée le 25 janvier 2012 (lire ci-dessous).
• Le 24 octobre 2012, elle est aspergée de peinture par un homme devant l’Institut du monde arabe, action revendiquée le lendemain par la Ligue de défense juive12 (LDJ). Son agresseur, Daniel Benassaya, webmaster de la LDJ, est condamné en mai 2016 à 6 mois de prison avec sursis et 8 500 € d’amende13.
Prises de position
Se présentant comme une militante antiraciste engagée contre l’islamophobie et le néocolonialisme, Houria Bouteldja fait l’objet de nombreuses controverses et se voit elle-même accusée d’être antisémite, homophobe, sexiste, communautariste et raciste14,15,16.
En 2006, dans une tribune intitulée « Les habits neufs du doriotisme », elle dénonce ce qu’elle considère comme les « inclinations nationales-populistes d’un certain nombre d’acteurs de la gauche française », notamment au sein de la rédaction de Charlie Hebdo17.
Tout en disant avoir des « sentiments ambivalents » vis-à-vis de l’humoriste controversé Dieudonné, régulièrement critiqué pour son antisémitisme, elle loue son « attitude de résistance vis-à-vis du monde blanc » et des « sionistes »18.
En novembre 2011, elle cosigne un manifeste dénonçant le soutien exprimé à Charlie Hebdo après l’incendie de ses locaux19.
En 2016, elle publie le livre Les Blancs, les Juifs et nous. Vers une politique de l’amour révolutionnaire, qui provoque de vives polémiques. Divers médias et observateurs politiques accusent Houria Bouteldja d’exprimer des opinions racistes et homophobes20 et d’être dans une logique purement communautariste15,14. Le directeur de la rédaction du Monde diplomatique, Serge Halimi lui reproche notamment de sommer la gauche de « tout subordonner — la domination sociale, la domination masculine, la persécution des minorités sexuelles — au combat contre l’hégémonie « blanche ». Et de le faire adossée à une réflexion théorique ne comportant en définitive qu’une variable, « Occident » contre « Indigènes », symétriquement conçus en blocs presque toujours homogènes, solidaires, immuables. » Aux yeux d’Halimi, avec de telles conceptions, « toutes les balises historiques du combat multiséculaire pour l’émancipation humaine (le rationalisme, le syndicalisme, le socialisme, le féminisme, l’internationalisme…) seront balayées par les torrents essentialistes et religieux21. »
Elle signe une tribune le 21 février 2018 sur le site Mediapart aux côtés d’une cinquantaine de personnalités « pour une justice impartiale et égalitaire » pour Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et placé en détention provisoire, et dans laquelle il est demandé de le libérer immédiatement en raison de son état de santé22.
En mai 2018, elle participe à la conférence internationale « Bandung du Nord », organisée par le Decolonial International Network afin de « questionner la mémoire coloniale »23. Toutefois, note le site Conspiracy Watch, y interviennent aussi certaines personnalités « remarquées pour leur complotisme ou leur antisémitisme », ainsi que les militants antiracistes Angela Davis et Fred Hampton Jr. (en), ou encore le journaliste Muntadhar al-Zaidi, connu pour son engagement contre la guerre en Irak24.
Polémique sur l’utilisation du mot « souchien »
Dans l’émission de télévision Ce soir (ou jamais !) dont elle était une invitée régulière, Houria Bouteldja déclare le 2 juin 20079 :
« On met toujours la focale sur les quartiers populaires […] en déficit de connaissances, de conscience politique, il faut les éduquer, etc. et on occulte complètement le reste de la société et ses privilèges […] et moi, j’ai envie de dire : c’est le reste de la société qu’il faut éduquer, […] c’est le reste de la société occidentale, enfin de ce qu’on appelle, nous, les souchiens — parce qu’il faut bien leur donner un nom —, les Blancs, à qui il faut inculquer l’histoire de l’esclavage, de la colonisation… […] la question de l’identité nationale, elle doit être partagée par tout le monde et c’est là qu’il y a un déficit de connaissances. »
Houria Bouteldja affirme qu’elle parlait, sans ambiguïté, de « souchiens »25, un néologisme grammaticalement correct construit à partir de l’expression « Français de souche »26, et non de « sous-chiens ». À la suite des polémiques naissantes et grandissantes, elle clarifie ce point à plusieurs reprises, en particulier dans un article dédié intitulé : « Petite leçon de français d’une sous-sous-chienne aux souchiens malentendants »26.
L’hebdomadaire Marianne fut le premier média à faire part de la polémique, dans un article intitulé « Une petite leçon de racisme », paru le 28 juin 2007. L’orthographe que met en avant l’auteur de l’article est « sous-chiens » : le terme est pour lui une insulte déguisée, masquée par un jeu volontaire sur l’homophonie26. L’intéressée réfute les accusations en se désignant elle-même comme une « sous-sous-chienne » et affirme avoir fait usage du néologisme « souchiens » pour désigner les « Français de souche », les « Blancs »26.
Quand, près d’un an plus tard, le ministre Brice Hortefeux revient sur l’idée qu’elle « traite les Français de sous-chiens », assurant qu’il ne laisserait pas prononcer de tels mots sans réagir27, un communiqué des Indigènes de la République réaffirme qu’il s’agit d’accusations mensongères28.
L’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (Agrif), proche de l’extrême droite, lui intente un procès devant le tribunal de Toulouse, ce qui cause sa mise en examen le 10 mai 2010 pour injure raciale29 à la suite de son emploi du terme « souchien ».
Le 25 janvier 2012, l’Agrif et Bernard Antony perdent leur procès, et Houria Bouteldja est relaxée30. Le tribunal correctionnel de Toulouse motive ainsi son jugement : l’expression « Français de souche », utilisée « dans les discours officiels roboratifs à l’attention des Français installés à l’étranger, colons ou expatriés, et plus particulièrement à ceux d’Algérie », a pris « son essor dans les années 1980 sur un mode néo-raciste avec la politisation de la question de l’immigration et des enfants de l’immigration que cet artifice de langage tend à matérialiser en race définie en creux, avec en toile de fond cette idée de la disparition de la grande race ou de la revendication d’un type supérieur d’humanité. »
Le tribunal rappelle cependant que « cette notion de français de souche qui va susciter en miroir celle de souchien a des résonances de pertinence affective et respectable (« la Nation, c’est la terre et les morts », disait Barrès tandis que Zola parlait de ce Français de souche né en France de parents français) ». La partie civile et le parquet ont fait appel31. En effet, pour l’avocat général de la Cour d’appel, le terme « souchien » constitue une injure à caractère raciste32.
Houria Bouteldja a été relaxée par la cour d’appel de Toulouse le 19 novembre 201233,34, puis le pourvoi en cassation de l’Agrif a été rejeté le 14 janvier 201435.
Parallèlement, le terme « souchien » est récupéré par le groupe d’extrême droite des Jeunesses nationalistes (fondées en 2011 à Lyon par Alexandre Gabriac)36 qui appelle à « exprimer la révolte des souchiens »37, avec ce slogan : « Bouteldja t’es foutue ! Les souchiens sont dans la rue. »
Proche-Orient
Lors de l’émission de Ce soir (ou jamais !), elle déclare, parlant du Hamas et du Hezbollah9 :
« Le Hamas et le Hezbollah sont des mouvements de résistance qui résistent… j’affirme haut et fort que ces deux mouvements sont des mouvements de résistance ; c’est clair, net et précis. »
Dans cette même émission, elle déclare être contre le « lobby sioniste ».
Elle pose sur une photographie, en souriant, près d’une pancarte où est écrit : « Les sionistes au goulag »20.
À l’occasion de la Marche des Indigènes de la République du 8 mai 2008, interrogée sur la présence de pancartes à l’effigie du fondateur du Hamas, Ahmed Yassine, elle répond :
« Le cheikh Yassine est un anticolonialiste qui a lutté contre le colonialisme israélien. Tous les anticolonialistes sont les bienvenus chez nous38. »
L’année suivante, elle déclare lors de la Ve Marche :
« Que nous soyons originaires d’Afrique, du monde arabo-musulman, des Caraïbes, habitants des cités ou tout simplement anti-colonialistes, nous devons nous unir dans ce combat commun au nom de notre dignité en France. Nous devons nous unir pour exprimer ensemble notre solidarité avec tous les peuples en lutte. Nous devons nous unir pour apporter notre soutien inconditionnel à la lutte du peuple palestinien pour retrouver sa terre. Et aucun chantage à l’antisémitisme ne nous fera reculer39. »
Se défendant d’être antisémite, elle emploie pour se justifier, des « comparaisons glaçantes » notent les journalistes de L’Obs Carole Barjon et Sara Daniel, « comme celle des « indigènes judéophobes (sic) [qui] n’ont pas les moyens d’affréter des trains pour Auschwitz »… Pour elle, les « indigènes » ne peuvent être que des victimes… même lorsqu’ils s’appellent Mohamed Merah ! »40.
Selon le politologue et historien Pierre-André Taguieff, elle n’hésite pas à appliquer la célèbre formule de Jean-Paul Sartre de la préface aux Damnés de la terre de Frantz Fanon, à la lettre, au conflit israélo-palestinien et elle juge que Sartre s’est trahi lui-même en défendant le droit à l’existence d’Israël : « Sartre a survécu. Car l’homme de la préface des Damnés de la terre n’a pas achevé son œuvre : tuer le Blanc. Sartre n’est pas Camus, mais il n’est pas Genet non plus. Car au-delà de son empathie pour les colonisés et leur légitime violence, pour lui, rien ne viendra détrôner la légitimité de l’existence d’Israël. […] La bonne conscience blanche de Sartre… C’est elle qui l’empêche d’accomplir son œuvre : liquider le Blanc. Pour exterminer le Blanc qui le torture, il aurait fallu que Sartre écrive : « Abattre un Israélien, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ». Se résoudre à la défaite ou à la mort de l’oppresseur, fût-il Juif. C’est le pas que Sartre n’a pas su franchir. C’est là sa faillite. Le Blanc résiste. Le philosémitisme n’est-il pas le dernier refuge de l’humanisme blanc ? »41,18.
Racisme
En février 2006, — au cours d’un entretien réalisé par Christine Delphy et Christelle Hamel, publié dans la revue Nouvelles Questions féministes42 —, elle soutient que discrimination et ségrégation produisent une logique d’apartheid dont la conséquence est un accroissement de la communautarisation et des revendications identitaires, autant de causes qui développent « le racisme dans les minorités » : le racisme anti-Blanc existe et s’amplifie ; « Oui, on en est là. Parce qu’on a tout fait … On a tout exploré. On est parties de chez nous. On vous a aimé·e·s. On a voulu faire comme vous […] On vous a tant aimé·e·s ! Et on s’est trouvés devant UN MUR D’ARROGANCE … ». Elle ajoute :
« Alors l’appel des Indigènes dit : “Merde.” Il propose de repartir sur des bases saines. […] Prenez-le : le discours ne vous plaît pas … mais prenez-le quand même ! […] Là, on ne cherche plus à vous plaire ; vous le prenez tel quel et on se bat ensemble, sur nos bases à nous ; et si vous ne le prenez pas, demain, la société tout entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »
En juin 2012, elle fait partie des signataires d’une tribune43 dénonçant le texte d’orientation adopté pour trois ans par le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) à son congrès du 30 mars et du 1er avril 2012 à Bobigny, et notamment les références faites au racisme antiblanc44.
En avril 2015, elle déclare : « L’idéologie selon laquelle les couples mixtes, la rencontre entre deux cultures, c’est beau est vraiment pourrie. Si on parle dans l’absolu, il n’y pas de raison de ne pas adhérer à ça. Sauf qu’il y a des rapports de domination entre les cultures. »45.
Dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et nous (La Fabrique, 2016), elle écrit :
« J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam15.
[…] on ne reconnaît pas un Juif parce qu’il se déclare Juif mais à sa soif de vouloir se fondre dans la blanchité, de plébisciter son oppresseur et de vouloir incarner les canons de la modernité. Comme nous46,47. »
Le livre est présenté dans Marianne comme un « petit bréviaire de l’antiracisme détourné en racialisme décomplexé »15. Libération qualifie cet ouvrage de « logorrhée haineuse » et de « brûlot odieux » : le journal dénonce la « dérive identitaire » de Houria Bouteldja, soulignant que si cette dernière conserve de « justes indignations », elle apporte des réponses « ahurissantes » aux problèmes qu’elle soulève, tout en faisant preuve d’une « ignorance historique crasse »14. Tristan Garcia considère que les positions de l’ouvrage de Bouteldja utilisent la race comme « catégorie stratégique » et que, comme toute pensée décoloniale radicale, ses positions hésitent entre une réappropriation stratégique des divisions raciales et une « sorte d’épistémologie racialiste non blanche »48.
Peu après la sortie de ce livre, au cours d’un débat dans l’émission Ce soir (ou jamais !), le politologue Thomas Guénolé interpelle Houria Bouteldja, également invitée, en déclarant : « Il y a une partie de l’antiracisme, et cela me fait beaucoup de peine de dire cela, qui est devenue raciste. Je parle de vous Madame Bouteldja. » Il poursuit en accusant Houria Bouteldja d’être raciste, misogyne et homophobe, en citant les divers propos et écrits de cette dernière sur les Juifs, les Blancs, les femmes, les couples mixtes et les homosexuels49,20. Cette analyse est partagée par Jean Birnbaum qui, dans un article du Monde du 9 juin 2017, décrit le rôle notable de Houria Bouteldja « dans la dérive ethno-différencialiste d’une partie de la gauche ayant rompu avec l’utopie universaliste pour voir dans le Blanc l’ennemi absolu50. » Selon Thomas Guénolé, Houria Bouteldja explique que « Si une femme noire est violée par un noir, c’est compréhensible qu’elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire »20. Elle précise à ce sujet « deviner dans la virilité testostéronée du mâle indigène la part qui résiste à la domination blanche ». Elle critique aussi ce qu’elle appelle le « féminisme blanc »2 (notion également critiquée par les black feminists américaines).
Le 19 juin 2017, une vingtaine d’intellectuels, dont Christine Delphy ou Annie Ernaux, cosignent — dans le même quotidien, en réaction à l’article de Jean Birnbaum — une tribune de soutien à Houria Bouteldja et à l’antiracisme politique. Pour eux, elle « est la cible privilégiée des accusations les plus insensées, qui sont autant de calomnies : racisme, antisémitisme, homophobie… Il semble décidément que ses contempteurs n’aient pas lu son livre Les Blancs, les Juifs et nous […], se soient arrêtés à son titre sans le comprendre ou à quelques extraits cités à contre-emploi51 ». Jack Dion, du magazine Marianne, réagit à cette tribune en ces termes : « défendre une raciste décomplexée tout en se prétendant de gauche52 », et Robert Redeker publie dans Le Figaro Vox une tribune intitulée « Affaire Bouteldja : la pétition, hologramme de l’intellectuel de confort »53.
Le Canard enchaîné relève qu’Houria Bouteldja parle du vivre-ensemble dans son livre publié en 2016 mais « qu’elle n’en veut pas. Non aux luttes communes », citant en exemple qu’elle refuserait à l’historien Pascal Blanchard de travailler sur le fait colonial, parce qu’il est blanc2. Les éditions Libertalia publient le livre La Fabrique du musulman, dans lequel le docteur en sciences politiques Nedjib Sidi Moussa fustige « une gauche cléricale à tendance racialiste » représentée par les positions d’Houria Bouteldja50.
En novembre 2017, Rony Brauman, Éric Fassin, Lluis Sala Molins parmi une quarantaine d’intellectuels estiment que « l’affaire Tariq Ramadan relance violemment les campagnes menées contre les représentants de l’antiracisme » et que « victime d’une chasse aux sorcières, Houria Bouteldja, et, avec elle, le Parti des indigènes de la République, est devenue la personnalité à abattre ». Ils prennent à partie Jean-Luc Mélenchon et jugent que « les accusations d’antisémitisme qu’il a portées contre Houria Bouteldja sont inacceptables »54.
Les journalistes de L’Obs Carole Barjon et Sara Daniel notent pour leur part qu’Houria Bouteldja affirme se situer en dehors du cadre républicain et « professe la haine de l’État-nation. En embrouillant le débat par de savants syllogismes et un lexique très personnel, elle joue à l’envi sur le champ sémantique de l’antiracisme de manière à se dédouaner de tout racisme anti-blanc »40.
Homophobie
En 2013, dans le contexte du débat sur le mariage homosexuel, Houria Bouteldja déclare que « le mode de vie homosexuel n’existe pas dans les quartiers populaires », « ce qui n’est pas une tare », et que « le mariage pour tous ne concerne que les homos blancs », tout en précisant que « ça ne signifie pas qu’il n’y a pas de pratiques homosexuelles dans les quartiers, ça signifie qu’elle n’est pas prioritaire et qu’on a d’autres choses beaucoup plus importantes et urgentes. » Le sociologue Daniel Welzer-Lang commente à ce propos : « Dire que des personnes n’existent pas comme le fait Bouteldja, alors qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour les voir, c’est de l’homophobie » ; l’association Le Refuge juge quant à elle qu’un tel discours risque de stigmatiser encore plus les jeunes homosexuels des cités55.
Elle affirme également : « l’homme arabe qui fait son coming-out, c’est un acte de soumission à la domination blanche2 » et dénonce ce qu’elle appelle l’« impérialisme gay »40.
Dans une interview avec Jeune Afrique, elle se défend des accusations d’homophobie :
« Mes propos ont été déformés dans la presse. J’ai simplement dit que les identités LGBT sont un phénomène nouveau en Europe, au XIXe siècle ça n’existait pas. Elles sont essentiellement européennes. Il faut distinguer la pratique homosexuelle et l’identité sociale homosexuelle. Celle-ci n’est pas reconnue et nommée dans tous les pays. Dans certains pays il y a une reconnaissance sociale d’un phénomène sans que cela soit politisé, lié à des revendications ou à une demande d’identification. Et, dans d’autres pays c’est l’inverse, comme en Occident56. »
Le journaliste Serge Halimi qui relève cet extrait du livre Les Blancs, les Juifs et nous : « « Il n’y a pas d’homosexuels en Iran ». C’est Ahmadinejad qui parle. Cette réplique m’a percé le cerveau. Je l’encadre et je l’admire. […] Ahmadinejad, mon héros. […] La Civilisation est indignée. […] Et moi j’exulte », commente : « Étrange jubilation de sa part, tout de même, à entendre le président d’un pays qui exécute les homosexuels prétendre qu’ils n’existent pas21. »
Dans le même ouvrage, elle écrit, à propos des homosexuels arabes qui font leur coming out : « Les Blancs, lorsqu’ils se réjouissent du coming out du mâle indigène, c’est à la fois par homophobie et par racisme. Comme chacun sait, « la tarlouze » n’est pas tout à fait « un homme », ainsi, l’Arabe qui perd sa puissance virile n’est plus un homme. ». Thomas Guénolé cite ce passage pour dénoncer ses positions homophobes20. Dans une tribune publiée sur le media LGBT Yagg, Thierry Schaffauser, militant Act-Up, reproche à Thomas Guénolé d’avoir fait — lors de l’émission Ce soir (ou jamais !) — une utilisation tronquée des citations extraites du livre d’Houria Bouteldja. Schaffauser estime que le politologue a cherché à tromper son audience et que Bouteldja, loin d’être homophobe, reconnait l’homophobie tout en en faisant une analyse politique57.
Libération reproche à Bouteldja d’opposer « irrémédiablement les masculinités blanche et indigène, les façons d’être « homme » en Europe ou au Maghreb », de présenter les « virilités de culture différentes » comme inconciliables, comme si un homme ou une femme ne pouvait « se définir en termes de genre que dans l’héritage fantasmé de ses aïeux » : le journal conclut qu’Houria Bouteldja reprend ainsi « le pire du catéchisme postcolonial en surdéterminant les existences par l’origine géographique »20,14. Les journalistes Carole Barjon et Sara Daniel ajoutent : « D’après elle, la répression qui vise les homosexuels dans bon nombre de pays musulmans est le simple résultat de l’influence occidentale et de ses « normes hétéro-sexistes » »40.
La comédienne, auteure et chroniqueuse Océanerosemarie, elle-même ouvertement lesbienne et militante LGBT, prend la défense de Boutledja dans une tribune où elle déclare que les positions de Boutledja ne peuvent « en aucun cas être résumée[s] à de l’homophobie »58. Dans ce texte, Océanerosemarie dénonce, comme Thierry Schaffauser59 et d’autres observateurs, des critiques basées sur des citations sorties de leur contexte.
Terrorisme
Elle a déclaré : « Mohammed Merah c’est moi. Le pire c’est que c’est vrai. Comme moi, il est d’origine algérienne, comme moi il a grandi dans un quartier, comme moi il est musulman.… Comme moi, il sait qu’il sera traité d’antisémite s’il soutient les Palestiniens colonisés, d’intégriste s’il soutient le droit de porter le foulard. Mohamed Merah c’est moi et moi je suis lui. Nous sommes de la même origine et surtout de la même condition. Nous sommes des sujets postcoloniaux. Nous sommes des indigènes de la république… […] Mohamed Merah, c’est moi et ca n’est pas moi. […] Par son acte, [Mohammed Merah] a rejoint le camp de ses propres adversaires. De NOS adversaires. Par son acte, il s’empare d’une des dimensions principales de nos ennemis : celle de considérer les Juifs comme une essence sioniste ou une essence tout court. »

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20 Commentaires

  1. mme bouteldja, vous vous droguez?

  2. Franccomtois dit :

    Cette chose d´apparence humaine qui vit sur le sol Francais et nous crache son pu á la figure prouve que la France en acceptant sa présence(et celle de ses sbires) sur notre sol,prouve que nous sommes gravement malade.Elle doit dégager,cette chose est abjecte,répugnante et n´amene rien intellectuellement.Combien sont ils comme elle á poluer la Nation France.
    Je suis certain que la plupart des Algeriens cracheraient á sa face pleine de haine.Qui peut souhaiter avoir un tel truc comme voisin.
    L´Algérie intelligente elle est lá dans les Videos qui suivent:

    Robert Castel – Adjini Adjini avec l´orchestre El Gusto:
    https://youtu.be/dWz8F696jpg

    Entretien Robert Castel et El-FERKIOUI 2 personnes fantastique:
    https://youtu.be/KuWxBdNMoOI

    Maurice el Medioni Ahla Sahla-Official Clip
    https://youtu.be/lb2EyWjImXw

    Voilá des personnes qui tiennent la route,la Bouteldja elle,est un démon.

  3. Jacko lévi dit :

    ça y est!!

    l’ érotomane musulmane remet son poulpe sur le crane

    elle n’ aime pas les Joueffes, mais elle accepte de bosser sous les ordres d’ un Djack Langue de pute!!

    au sein de cette pétaudière dite « institut du monde arabe »

    symbole de l’ asservissement au monde arabo-musulman, et dont on devrait faire transfert au Musée d’ l’ immigration a la porte dorée, ou là aussi le directeur est le juif gaucho Stora….mais, sépharade lui!

    Fouria , (c’est une Houria, quand on la fourre) va se retrouver avec deux patrons juifs!

    je crois que c’est elle qui avait reçu une teinture rouge gratos sur le crâne, il y a quelques années, d’ un facétieux jeune homme en mal de niches a faire a cette écoeurante personne

  4. Lys dit :

    Pour être une belle pourriture c’est une belle pourriture mais hélas de nos jours, on ne peut plus rien dire sans que cela soit interprété comme de l’homophobie, et c’est vraiment un problème. Bientôt on va devoir s’excuser d’être hétéro :-((

  5. Jacko lévi dit :

    spécial cadeau a cette grue de bas étage

    et bravo les anglais qui savaient comment réprimer une inti de fadas

    «  »


    Comment les Britanniques ont éliminé l’Intifada de 1936-1939
    Publié le 10 mars 2009 par Zeev Galili

    train

    Une image vaut un million de mots. Telle est la photo ci-dessus. Il illustre la méthode par laquelle l’administration britannique en Palestine a réussi à éliminer la première Intifada [arabe pour soulèvement] au cours des années 1936-1939.

    La photo montre un wagon blindé britannique derrière un wagon sur lequel sont assis deux otages arabes. De cette manière, les Britanniques empêchèrent les terroristes arabes d’exploiter la voie ferrée. Ce type de wagon précédant les trains réguliers transformait les Arabes qui y étaient assis (généralement des Mukhtars et des notables des villages situés le long de la voie ferrée) en chair à canon. S’ils essayaient de faire sauter les trains, ils exploseraient avec leur propre peuple et leurs dirigeants.

    COMMENT LA PHOTO A ÉTÉ TROUVÉE

    Cette photo a été fournie par Gadi Talmor, qui l’a trouvée parmi les effets de son père, Chaim Kahanov. Son père avait servi dans la police coloniale hébraïque avec un ami nommé Zecharia Oryon. Alors qu’ils étaient dans une de leurs patrouilles habituelles, surveillant les champs, ils ont remarqué le wagon avec les otages et Oryon a pris la photo avec une simple caméra. La photo gisait dans un tiroir et lors de l’examen des effets de son père, elle a été trouvée, numérisée et voici le résultat.

    600 JUIFS TUÉS

    La première Intifada des Arabes sur la Terre d’Israël a imposé un lourd tribut au Yishuv [nom de la population juive antérieure à l’État]: plus de 600 morts et 2 000 blessés dans un Yishuv ne comptant que 400 000 personnes. Les gangs meurtriers ont alors maraudé comme ils le font aujourd’hui: ils ont pénétré par effraction dans des colonies de peuplement, assassiné des hommes, des femmes et des enfants, incendié des cultures et détruit des ateliers. Ils ont également attaqué des installations britanniques – lignes téléphoniques, postes de police, lignes de chemin de fer, ponts et oléoducs. Pendant un certain temps, ils contrôlèrent toute la montagne de Judée-Samarie et les Britanniques n’osèrent pas s’y rendre.

    HARSH MESURES

    Enfin, les Britanniques ont décidé d’appliquer des mesures sévères. Toute personne surprise en possession d’armes était condamnée à mort ou à une longue peine de prison. Environ 150 émeutiers arabes ont été pendus. Des punitions collectives ont été appliquées dans chaque village d’où des coups de feu ont été tirés (ils n’avaient pas de roquettes Kassam à l’époque). De lourdes amendes ont été infligées, les récoltes ont été incendiées et les maisons détruites.

    À plusieurs reprises, les Britanniques ont riposté avec des mesures de représailles cruelles. En réponse au meurtre d’un auxiliaire du gouverneur de la région par un Arabe de Jénine, un convoi de véhicules militaires chargés de 24 tonnes d’explosifs s’est dirigé vers cet endroit avec lequel ils ont fait exploser une partie considérable de la ville.

    Lorsque l’exploitation minière des voies ferrées augmenta, les Britanniques installèrent les chefs de famille du village vivant le long de la voie ferrée dans des wagons ouverts devant le train. De cette manière, toute explosion nuirait d’abord aux Arabes. Cette méthode était également utilisée dans les convois de véhicules où les Britanniques obligeaient les taxis arabes à les précéder et à déclencher des mines.

    6000 ARABES TUÉS

    Au cours du soulèvement arabe, quelque 2 000 maisons arabes ont été détruites, 6 000 ont été tuées et 6 000 autres ont été arrêtées. La plupart des chefs rebelles ont été tués, exilés ou ont fui le pays. Les dégâts économiques subis par la population arabe sont énormes: champs brûlés, vergers déracinés, cessation du commerce avec le juif Yishuv et grave chômage.

    destruction-de-jaffa-1938

    Désiruction de Jaffa 1938

    La plus grande des représailles a été menée contre les anciens quartiers de Jaffa, un nid de vipères dès le début des émeutes. Le 18 juin 1936, des tracts d’avertissement y ont été distribués. Plus tard, les habitants ont été chassés de leurs maisons, le quartier est entouré de barbelés et des unités d’ingénierie sont entrées et ont fait sauter les maisons.

    APPELS REJETÉS

    Une série d’appels devant les tribunaux par les Arabes contre la destruction des maisons ont été rejetés, mais le Juge en chef, [Sir Michael FJ] McDonnell, a censuré la destruction de Jaffa et les Arabes ont exploité la condamnation dans leur propagande.

    La réponse du juge en chef, sir Arthur Wauchope, à la déclaration du juge en chef fut sévère. « Cette déclaration a été interprétée par les Arabes comme un encouragement direct dans leur lutte contre le gouvernement », a-t-il déclaré à Londres. En conséquence, le juge britannique a été rappelé.

    Tr. Joseph Schachter

    • euIvanovich dit :

      Houria !!!! La traînée de moudjahidine qui se prend pour une rebelle du GIA algérien!!!! Lol 😂 ma beurette mal baisee ton rêve (on vous connaît) cest de connaître un jour un coit avec un jouif… tu le sais comme nous le savons. Bitch🐷

  6. In Memoriam dit :

    Cette femme a un antisémitisme délirant!
    Comme tel, il conviendrait de ne lui laisser aucune audience médiatique !
    Mieux vaut, en tous cas pour ce qui nous concerne , la laisser parler dans le vent !

  7. Gilles-Michel De Hann dit :

    Un récent et solennel arrêt de la Cour européenne admet à présent le principe même de l’application de normes de la charia en Europe. Jusqu’alors, la Cour déclarait la charia « incompatible avec les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme ».

    L’affirmation de la Cour selon laquelle un État n’est pas tenu, mais peut s’il le souhaite, « créer un cadre juridique déterminé pour accorder aux communautés religieuses un statut spécial impliquant des privilèges particuliers». « En d’autres termes un État européen peut accorder à sa communauté musulmane la liberté d’être régie par des normes de la charia, sans que cela soit, en soi, contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. »

    Deux conditions sont posées quand à un tel statut spécial : le respect de la volonté des intéressés et celui, elliptique, des “intérêts publics importants” ».

    Il existe donc une imprécision de ces conditions.

    Si cet arrêt suscite tant d’inquiétude, c’est parce qu’il pose les fondements du cadre juridique de l’application de la charia au sein de la communauté musulmane en Europe, selon une conception communautariste et libertaire de la société.

    Il ne fait aucun doute qu’une partie des dirigeants adeptes de la « société ouverte » souhaite accommoder une place à la charia en Europe. Pour preuve, tous les obstacles auxquels a été confronté le projet de résolution de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur la « Compatibilité de la charia avec la Convention européenne des droits de l’homme » qui sera débattu et adopté le 22 janvier prochain à Strasbourg.

  8. Lys dit :

    Ben voyons, là c’est le coup de grace :-(( On nage en plein délire c’est incroyable !
    « Si cet arrêt suscite tant d’inquiétude, c’est parce qu’il pose les fondements du cadre juridique de l’application de la charia au sein de la communauté musulmane en Europeé… » Pas seulement pour la communauté musulmanne en Europe, d’autant, que cela met en danger notre démocratie :-((
    Mais bon sang, ils nous fatiguent ! S’ils veulent vivre sous les règles de la charia ils n’ont qu’à faire leurs valises et dégager ! Comme le disait si bien Charles, ils ont 57 pays musulmans, qu’est ce qu’ils foutent en Europe ?!!
    On est très mal 🙁

  9. Jacko lévi dit :

    elle prend de l’ âge l’ égérie algérienne…et des rides….et un regard de patronne de bordel Constantinois, une vraie « Madamma »

    au fond…elle est peut etre née dedans la Constantinoise venue a l’ age de 9 ans en France, tellement ses parents crevaient de faim la bas….elle ferait mieux d’ retourner pour tapiner, dans cette forêt prés du Khroub….n’ est ce pas Fouria ? tu y seras plus a ta place qu a l’ IMA avec ton patron juif honteux!

  10. Jacko lévi dit :

    quelle conne!

    un godemiché en 220 v a la main !! elle risque gros! electro cul sion !

    faudra que je pense a lui offrir un truc a piles, parce que quand tu vois son mari, ou compagnon, ou monteur – dresseur

    http://indigenes-republique.fr/youssef-boussoumah-refoule-de-tunisie-une-honte/

    merveilleuse Tunisie, qui le remet dans l’ avion chaque fois qu il veut voir son pays d’ origine, le « français » Bousoumah
    y a pas a chier! ils savent vivre la bas!! un coup de tampon sur le Bassabourte, un coup de pied au cul et direction la poubelle du monde arabo-musulman: l’ Europe ….
    justice immanente…elle paie a présent le meurte de millions des nôtres…et ce n’ est pas fini

    bon! je vais me verser un verre de boukha froide, quelques tranches de boutargue, des pistaches ( de grèce , surtout ni d’ iran , ni de Turquie, je les commande direct a l’ ile d’ egine, les meilleures du monde, si ça vous intéresse je vous file l’ adresse) des fèves grillées salées, des amandes salées et attendre les voeux de Macron….aprés 3 verres de bouha en général tu es plus indulgent…ah! merde! faut pas oublier les olives de calamata…ET LE CITRON BELDI 😆

  11. Jacko lévi dit :

    merci pour ce rappel innodé de nostalgie pour nous, juifs Tunes

    c’est fini! il ne reste plus que la boucherie Henino, Nani le patissier et les deux restau, chez Gabin et Kiffolies

    a ceux qui connurent le BELLEVILE JUIF TUNE des années 70 je recommande ce concentré de souvenirs et de nostalgies, a transmettre a leur descendance

    https://www.google.com/search?q=collection+livres+autrement+les+juifs+de+belleville&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=nNKN-e9IYXeeFM%253A%252C-rhcvu3-Uz0ZxM%252C_&usg=AI4_-kT98pQ6XQuTpPQq9A0T-EnM5baG-w&sa=X&ved=2ahUKEwiivKr37MrfAhUpgHMKHdRsA3gQ9QEwCHoECAIQBA#imgrc=nNKN-e9IYXeeFM:

    finis le Ramponeau, fini l’ épicerie de mon ami Claude Bajou de l’ ariana, (notre Lodz a nous) fini le Relais ou la patisserie de Bellity, finie les deux boucheries de Richard Nakkache, le fils de Zlassi l’ arianais

    sic transit gloria mundi …

    ou chez nous:

    ya hassra !!

    merci amis de la LDJ, vous qui réussites il y a longtemps a transformer la pute Soral en copie de Guillaume Appolinaire aprés sa trépanation lors de WW1

    les Juifs de France DOIVENT SAVOIR la fière chandelle qu ils vous doivent, surtout quand les rats deferlèrent sur la syna de la rue de la Roquette

    ps: la soeur d’ Itamar mon petit neveu , bien adulte aujourd’ hui…se marie cet été , mazel tov ! 😆

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