VIDEO :Ivan Rioufol : « L’islamisme radical est moins dangereux que notre propre faiblesse ! »
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Ivan Rioufol, vient de publier La guerre civile qui vient aux Éditions Pierre-Guillaume de Roux.
Persuadé qu’après les deux conflits mondiaux, plus aucune guerre n’adviendrait, tout le monde s’est autorisé à se désarmer, moralement et militairement… Ivan Rioufol analyse.
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Quelques mois après le début du phénomène migratoire, personne ne parle plus de ses origines, et ses causes restent toujours aussi floues. C’est maintenant un fait accompli, les migrants sont là, disséminés par milliers dans toute l’Europe. Et ils continuent à arriver.
Qui parle encore de passeurs clandestins organisés en une sorte de mafia occulte ? On n’en parle plus parce que nous savons maintenant qu’il n’y avait pas besoin de passeurs, puisque le passage était officiel et qu’il était organisé. Ces passeurs mafieux dont on nous parlait au début, mais qui n’existent pas, ont tout de même réussi (ne riez pas) à mobiliser l’OTAN, après moult réunions au sommet. N’était-ce que de la fumée ?
Qui parle encore des Erythréens fuyant la misère, la dictature, la faim et je ne sais quoi encore, prêts à mourir en mer, au large des côtes du paradis, plutôt que chez eux, dépensant pour cela plus d’un an de salaire qu’ils n’ont pas (puisqu’ils sont miséreux) ? Les médias auraient pu nous expliquer comment ces pauvres diables arrivaient à faire ce qu’aucun européen lambda n’était capable de faire, c’est-à-dire réunir du jour au lendemain l’équivalent de plus de 20 000 euros rien que pour le billet de traversée, en plus d’un petit pécule pour survivre les premiers temps.
Où sont les Syriens fuyant les bombardements, les couteaux, les roquettes qui ne les menaçaient plus puisqu’ils étaient déjà réfugiés dans des camps protégés en Turquie et ailleurs ? On ne parle plus de Syriens, d’ailleurs, mais d’Afghans, d’Irakiens, et autres, avec très peu de Syriens. Un million de réfugiés syriens n’ont pas choisi le chemin de l’Europe, mais sont rentrés chez eux après les premières frappes russes.
Personne ne se préoccupe plus de savoir pourquoi des personnes jeunes, majoritairement de sexe mâle, qui ne sont sous le coup d’aucune menace immédiate, quittent brutalement en masse des camps pour se diriger vers l’Europe, en suivant un tracé qui ne doit rien au hasard, guidés et financés par des organismes ayant pignon sur rue comme l’ont révélé les services de renseignement autrichiens.
Aujourd’hui, tous ces « détails », qui nous ont pourtant tenus en haleine pendant des mois, sont jetés aux oubliettes. Les bébés jetés sur les plages, les noyades dramatiques à déchirer le cœur, la fuite justifiée par les médias des migrants provenant majoritairement de pays jugés inamicaux, tout cela ne compte plus. Les diverses questions là-dessus n’ont plus de sens et sont même déplacées, puisque, maintenant, le problème des migrants est tout autre. Il serait pourtant intéressant, primordial même, de savoir pourquoi les mécènes qui ont financé et organisé la migration, ont agi ainsi, sachant qu’ils ne dépensent jamais leurs millions pour rien.