VIDEO : Funérailles d’Eliyahou Haddad
»Ayal – c’est ainsi que ma mère le surnommait – était la bonté en personne. Il n’aurait pas de fait de mal à une mouche. Il était tellement gentil. Il gardait les animaux de ses voisins quand ils partaient en vacances. Il s’en occupait avec beaucoup de coeur, il ne mangeait jamais avant de les avoir nourris. Ayal aurait donné ses vêtements s’il avait croisé une personne nécessiteuse, il aurait tout donné ».
La famille Haddad peine encore à réaliser l’ampleur du drame qui l’a frappée, quelques jours après avoir découvert le triste sort réservé à leur fils et frère.
Ayal était originaire de Djerba en Tunisie, où vit encore sa mère mais aussi d’autres membres de sa famille. Malka, elle, habite à Paris depuis plusieurs années avec son mari et ses enfants.
Depuis quelques temps, Ayal s’était installé à Paris. »Il était en contact avec ma mère non-stop », nous raconte Malka. »La dernière fois qu’elle lui a parlé, était vendredi après-midi. Il lui a dit qu’il allait acheter des légumes pour le couscous de Shabbat ».
Une heure avant l’entrée de Shabbat à Djerba, la mère d’Ayal le rappelle. Il ne répond pas. »Dès que Shabbat est sorti à Paris, ma mère l’a rappelé, toujours pas de réponse ». La première idée qui traverse l’esprit de tout le monde est qu’il dort. Le lendemain, toujours aucune nouvelle d’Ayal. Sa mère comprend que quelque chose est arrivé, jamais son fils ne l’a laissé aussi longtemps sans nouvelles. La famille commence à tenter de rentrer en contact avec des voisins d’Ayal, dont Mohamed, celui qui est aujourd’hui en détention suspecté du meurtre d’Ayal.
»Nous lui parlons et il nous répond très naturellement qu’Ayal a eu un problème avec sa voiture, qu’il s’est blessé et qu’il est à l’hôpital », se souvient Malka. Mais il est incapable de leur dire dans quel hôpital.
Après plusieurs jours de recherche, les proches d’Ayal apprennent la terrible nouvelle. Il a été assassiné dans d’atroces conditions. Mohamed s’est rendu à la police et a reconnu le meurtre. La police a ouvert une enquête
Le suspect a expliqué qu’Ayal lui devait 100 euros et que c’est pour cette raison que les choses se sont envenimées entre eux. Mais sa page FaceBook ne laisse que peu de doutes sur les idées antisémites de Mohamed.
La famille d’Ayal en est certaine: le motif du meurtre est antisémite. »On ne tue pas quelqu’un pour 100 euros », s’exclame Malka. »Mon frère était costaud, il pesait 130 kilos. Quand on sait ce qu’il a subi avant de mourir, il est inconcevable qu’une personne seule ait pu lui faire cela. Ils étaient forcément plusieurs ».
Elle-même témoigne avoir subi de l’antisémitisme depuis qu’elle est en France. »Vous savez en Tunisie, les Juifs et les Arabes vivent mieux ensemble qu’en France », nous confie-t-elle. »On peut se promener sans crainte avec une kippa dans les rues tunisiennes, ce n’est pas le cas en France. Ici on vous conseille d’enlever la mezouza à votre porte si vous ne voulez pas avoir d’ennui. La France doit se réveiller ».
Malka craint que la police française ne prenne pas suffisamment l’affaire au sérieux et que le caractère antisémite ne soit pas pris en compte
Source
https://lphinfo.com/exclusif-lph-mon-frere-aurait-tout-donne-a-son-prochain-la-soeur-deliahou-ayal-haddad-temoigne/
Comment se fait il que le parquet de Meaux ne retienne pas le crime antisémite. Normal, nous sommes en Francarabia.
Ont voudrais la justice jugée comme mon frère que à subit et ils montrent le monde entier qui nous les juif ont peut vivre les juifs sans peur aidiez nous merci