VIDEO :À Nice, Chistian Estrosi essuie de nouveaux sifflets
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Alors qu’il introduisait le meeting de François Fillon, attaquant le Front national, le président de la région a été prié par la salle d’interrompre son discours.
De notre envoyé spécial à Nice
Pour la troisième fois depuis le début de la campagne présidentielle, Christian Estrosi a été sifflé par les militants LR de sa région de Provence-Alpes Côte d’Azur qui ne lui pardonnent pas d’avoir douté au plus fort du PenelopeGate avant de recevoir, à Marseille, la visite d’Emmanuel Macron. Alors qu’il introduisait lundi le meeting de François Fillon au palais Nikaïa de Nice, l’ancien maire de la ville a été prié par la salle d’interrompre son intervention. Celle-ci visait principalement le Front national, dont les scores sont particulièrement élevés dans la région.
Figure régionale oblige, c’est en s’en prenant à Marion Maréchal-Le Pen qu’il a chargé le Front national: «Naturellement, elle ne trouve rien à redire à la scandaleuse déclaration de sa tante qui tente d’absoudre le pétainisme et la collaboration en prétendant que l’Etat français, après avoir violé la République ne s’est rendu coupable d’aucun crime! Pas même de la déportation, en ces jours de juillet 1942, de plus de 13.000 juifs». Référence à la déclaration, la semaine dernière de Marine Le Pen qui a estimé que la France n’était pas responsable de la rafle du Vél d’Hiv. «Par sa déclaration Marine Le Pen a, une fois de plus, démontré qu’elle était bien l’héritière de Jean-Marie Le Pen. Ces gens-là, dont l’idéologie date de 1933, détestent les juifs et considèrent que 6 millions de morts, l’extermination massive de tout un peuple, c’est un détail de l’Histoire», a tonné Christian Estrosi.
«Je crois que la méthode Estrosi il faudra bien s’en inspirer si on veut gagner au soir du deuxième tour de l’élection présidentielle»
Christian Estrosi
Un discours qui a provoqué des remous dans la salle, certains huant, d’autres demandant à François Fillon de prendre plus rapidement la parole. Une défiance à l’endroit de Christian Estrosi qui a obligé l’ancien premier ministre à se lever pour calmer les militants. Et Christian Estrosi de continuer: «Quand on flirte avec le diable, c’est toujours lui qui gagne».
Difficile de savoir si les sifflets étaient à destination de la personne de Christian Estrosi ou à destination de son discours anti-FN. Mais, à la fin du meeting, le président de la Région Paca a «dénoncé» sur Twitter «ceux qui ont sifflé les élus de leur famille, la Shoah et ont eu ces comportements à l’égard des journalistes», a-t-il écrit en relayant le tweet d’une journaliste qui a reçu un crachat d’un militant.
Quelques heures avant le meeting, sur le chantier du futur tramway de Nice, l’ambiance semblait cordiale entre François Fillon et Christian Estrosi. En marge de cette visite, l’ancien maire de la ville s’est justifié d’avoir reçu Emmanuel Macron, le 1er avril dernier. «Il ne me semble pas qu’il s’agissait d’un meeting politique. Ne confondons pas la vie publique et les échanges qui existent entre des responsables politiques», a-t-il expliqué, jurant qu’il «serait toujours fidèle au gaullisme». Pourtant, les différents ne manquent pas entre les deux hommes. Le clin d’œil de François Fillon à Sens commun, ce collectif proche de la Manif pour tous qu’il verrait bien au gouvernement, a irrité Christian Estrosi. «Tout ce qui pourrait radicaliser l’opposition ne me paraît pas être une bonne chose au moment où nous devons rassembler les Français et les Françaises», a-t-il confié au Figaro.
L’ancien ministre se moque bien des critiques, au contraire: «Je crois que la méthode Estrosi il faudra bien s’en inspirer si on veut gagner au soir du deuxième tour de l’élection présidentielle». «Ne pas être simplement un béni oui-oui, ou un suiveur zélé, peut être beaucoup plus utile dans une campagne électorale», veut croire Christian Estrosi
Source :
happywheels
Lamentable récupération des martyrs de l’histoire introduits ici et là dans le contexte de campagne ; personnellement ça me débecte qu’on puisse utiliser leurs morts à des fins politiques, irrespect total.
Mais le plus inquiétant à relever est la réaction de la foule qui ne réagit pas lorsque Estrosi assimile l’idéologie LePen à celle de 1933 mais qui par contre se met à siffler et le huer sans retenue dés que ses mots évoquent l’extermination massive … ça me rappelle un reportage d’il y a plusieurs années où l’on découvrait des élèves de classe de lycée qui quittaient le cours d’histoire lorsque le prof ouvrait le chapitre de la shoah.
Vous avez encore un doute sur le fond de la mentalité trouduliste franchouillarde ?
voici un autre exemple (à Nice également), avancez le curseur de lecture sur 43:24 (notez le slogan crié à 43:32)
https://www.youtube.com/watch?v=sjVmnO6wG4E
En parallèle – et à l’instar de M’Bala M’Bala pour répandre la judéophobie – l’humour s’avère être un bon moyen pour faire passer la pillule de l’extrémisme, adoucir les moeurs pour mieux essuyer le sang des victimes (je vous laisse découvrir la fascination qu’exerce le titre de la pièce sur les écervelés via leurs commentaires postés sur la page du site) :
https://djihadspectacle.com/agenda/
http://www.audincourt.fr/wp-content/uploads/2017/01/Flyer-Djihad_audincourt2017.jpg
oser rire de tout ? Taqiya quand tu nous tiens …
et comment est il devenu président de région paca ?
en faisant alliance avec la gauche
pauvre type !qu’il aille avec macron mr je sais pas de quel bord !