Un imam gardois soupçonné de viol : après une première plainte classée, une deuxième vient d’être déposée par une avocate
Un religieux est visé par une deuxième plainte pour abus sexuels. Une première plainte avait été classée par le parquet de Nîmes pour infractions insuffisamment caractérisée.
Depuis plusieurs semaines, une rumeur courait sur les agissements présumés d’un imam gardois sans que les autorités ne puissent confirmer qu’une enquête ou une plainte n’avaient été déposées.
Ce lundi 23 décembre, deux informations ont été confirmées sur cette affaire qui avait bien donné lieu à l’ouverture d’une enquête après un premier dépôt de plainte, suite à des faits qui se seraient produits en avril 2024. Les investigations ont été supervisées par le parquet de Nîmes. Mais l’analyse du dossier a conduit à un classement sans suite de l’affaire. Contactée par téléphone, Cécile Gensac, la procureure de la République de Nîmes, a confirmé ce classement sans suite car l’infraction « était insuffisamment caractérisée », a indiqué la cheffe du parquet.
Mais une autre information confirmait officiellement l’existence d’une deuxième plainte, datée du 12 décembre 2024, et déposée au tribunal judiciaire de Nîmes par Me Laurence Bourgeon, avocate de la plaignante.
Des photos de l’imam dénudé ont circulé
Des images de l’imam dénudé auraient par ailleurs circulé et été remises au service d’enquête. Me Laurence Bourgeon indiquait ce lundi qu’elle comptait verser de nouveaux éléments en procédure. Une source judiciaire invitait à la prudence sur la solidité des éléments allégués par la plaignante, qui a contacté notre rédaction ce lundi. Elle a indiqué avoir fait l’objet d’une mesure d’hospitalisation d’office pour des problèmes présumés de violence. Son avocate a ajouté qu’elle envisageait d’intervenir pour obtenir une main levée de la mesure. Un juge des libertés et de la détention pourrait être amené à examiner la situation.
La plaignante assure avoir subi des abus sexuels de l’imam et l’a même photographié alors qu’il était dénudé. Elle maintient ses accusations et apparaît comme désemparée et fragilisée. Elle serait, en outre, mise en cause dans une affaire de violences qu’elle conteste, de même que la mesure d’hospitalisation dans un établissement psychiatrique.
Quant à l’imam, il a fait l’objet d’une première décision de classement sans suite. Sauf à ce que de nouveaux éléments apparaissent, la justice pourrait confirmer sa première analyse et classer la seconde plainte. Pour sa part, Me Bourgeon, l’avocate de la plaignante soulignait les difficultés pour une femme de faire entendre sa parole. Et ce, d’autant plus qu’elle maîtrise mal le français.
Toute personne est présumée innocente tant que justice n’a pas été définitivement rendue. Dans le cas présent, il n’existe aucune charge contre l’imam qui a déjà été blanchi des accusations portées contre lui.
Source
https://www.midilibre.fr/
« plainte classée pour infractions insuffisamment caractérisée »
Bin voyons … pas d’amalgame, rien à voir avec l’islamo-collaborationnisme
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