Un ex-djihadiste de Daech, fiché S et frère d’un terroriste du Bataclan hébergé par l’État en Haute-Saône

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Depuis juin dernier, un ancien djihadiste de 34 ans est assigné à résidence dans l’un des hôtels de Lure, en Haute-Saône, en attendant son expulsion. Une situation qui inquiète les habitants et le maire de la commune.
Depuis plusieurs mois, les habitants de la petite ville de Lure, en Haute-Saône, doivent cohabiter avec un ancien djihadiste et frère de l’un des terroristes auteurs de l’attentat du Bataclan en 2015. L’homme de 34 ans, fiché S, a été assigné à résidence en juin dernier, dans l’un des hôtels de la commune en attendant son expulsion, a appris L’Est Républicain.
L’ancien djihadiste était parti combattre en Syrie avec Daech entre 2013 et 2014. À son retour en France, il avait été arrêté et condamné à neuf ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Une fois sa peine purgée, il avait été déchu de sa nationalité française en vue de son expulsion. Seulement, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
De père algérien et de mère marocaine, l’individu aurait dû être immédiatement expulsé vers l’un de ces deux pays. Mais aucun d’eux n’a délivré le laissez-passer consulaire. L’ancien djihadiste a alors été placé au centre de rétention administrative à Metz (Moselle), avant d’être déplacé à Lure, sur ordre direct du ministre de l’Intérieur.
Une situation qui a pris de court le maire de la commune de moins de 8 000 habitants. « J’ai été prévenu dès le début par le préfet, qui m’a demandé la plus grande discrétion. J’ai respecté, mais je lui ai dit mon désaccord total avec cette mesure d’assignation à résidence », a-t-il expliqué au quotidien régional. « On n’a aucun pouvoir en la matière, mais on nous impose une décision qu’on ne souhaite pas », a-t-il encore déploré.
Bien que l’ancien combattant de l’État islamique soit constamment sous surveillance policière, avec un couvre-feu imposé et une obligation de pointer trois fois par jour à la gendarmerie, il fréquente tout de même les commerces locaux. « Ça a provoqué un certain émoi », a confié l’édile, qui se dit « très en colère » face à cette situation. « Nous sommes confrontés à une inertie désolante de la part de l’État », a fustigé l’élu socialiste.
Source
valeurs actuelles.v

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1 Comment

  1. David92 dit :

    Comme Khadafi dans les années 70/80 on protège les terroristes au nom cette fois de la « démocratie ».
    C’est pourquoi je suis pour l’armée au pouvoir après référendum car le Peuple de France en a ras le bol .

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