“Un cheval de Troie vers l’Etat islamique” : l’incroyable infiltration de la DGSI
Après les attentats de 2016, un agent de la DGSI a réussi à piéger un commando de djihadistes qui cherchait à se procurer des armes. Trois terroristes doivent être jugés à partir de ce lundi 1er février.
Il se surnomme « Ulysse ». Cet agent de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) est en partie à l’origine de l’arrestation de trois djihadistes. Il a récemment accepté de témoigner auprès de L’Obs, qui a révélé son enquête ce lundi 1er février. Pourquoi ce pseudo ? « Simplement parce que c’était un cheval de Troie vers l’Etat islamique », a assuré un responsable de l’opération. C’est en 2016, après les attentats de Charlie Hebdo et du 13 novembre que la DGSI a commencé de longues investigations. Elles sont considérées comme « les plus poussées et les plus techniques » jamais menées contre l’Etat islamique.
Des messages sur Telegram
Durant cette période, où le pays est touché par une série d’attaques terroristes, de jeunes Français partent faire le djihad en Syrie. C’est le cas de Nil Shewil qui se fait appeler Abou Taha, relate L’Obs. Cet ancien graphiste, originaire de Pantin en Seine-Saint-Denis et converti à l’islam depuis 2 000, s’est rendu en Syrie un an et demi plus tôt. Il est considéré comme radicalisé après être apparu dans une vidéo aux côtés de Rachid Kassim, le futur commanditaire de l’attaque des policiers à Magnanville ou de l’attentat déjoué à Notre-Dame de Paris. Sur ces images, les deux hommes n’hésitent pas à menacer le président de la République : « Cela va bientôt arriver sur tes propres citoyens dans les rues de Paris. » Nil Shewil s’expose dans des boucles privées sur la plateforme de conversation Telegram. Il serait en quête d’armes.
« On veut quatre kalachs »
La DGSI et le Parquet antiterroriste de Paris en profitent alors pour s’insérer dans la boucle Telegram. L’agent « Ulysse » s’infiltre alors en mars 2016. Il se fait passer pour un trafiquant en région parisienne, ayant beaucoup de contacts. « Ulysse » promet des armes à Nil Shewil. Le djihadiste le met ensuite en relation avec un individu surnommé « Saffaf ». Cet ancien livreur de pizza à Malakoff serait parti faire le djihad en 2014 en Syrie, relate L’Obs. Saffaf passe alors commande à Ulysse : « On veut quatre kalachs avec chaque kalash quatre chargeurs et munitions. » En juin, « Ulysse » est chargé de récupérer l’argent -(espace)13 300 euros en espèces – caché au cimetière du Montparnasse à Paris. La DGSI décide ensuite de livrer les armes. Il s’agit de quatre modèles rendus hors d’usage et fournis par le Siat (Service interministériel d’assistance technique), révèle L’Obs. Elles sont enterrées en pleine nature, dans la forêt de Montmorency (Val-d’Oise). Mais l’enquête tâtonne…
Une clé USB retrouvée
C’est une autre investigation qui permet de faire avancer les enquêteurs. Deux Strasbourgeois, soupçonnés d’un projet d’attentat, sont arrêtés fin octobre, rapporte L’Obs. Il s’agit de Yassine Bousseria et Hicham Makran, nés en 1979 et pourtant inconnus des services. En 2015, ils s’étaient rendus dix jours en zone irako-syrienne avant de revenir en France. Les enquêteurs découvrent ainsi que les deux hommes se connectent à des numéros, cette fois, « connus des services ». Ils sont interpellés à leur domicile. Chez l’un d’eux, des textes d’allégeance, des armes et une clé USB cryptée sont retrouvés. La clé comporte des messages… L’un d’eux provient de l’agent de la DGSI « Ulysse » qui indiquait le chemin pour retrouver les armes à Montmorency.
Environ un mois plus tard, une autre enquête apporte plus d’indices. La DGSI arrête un homme prénommé Hicham El-Hanafi à Marseille. Les enquêteurs tracent son téléphone portable, relate L’Obs. L’individu est passé par Lisbonne, Istanbul, Manchester, Paris et même Montmorency. La DGSI se penche de nouveau sur les images de vidéosurveillance à l’endroit de la planque, à Montmorency. Hicham El-Hanafi est aperçu à 13h14 avec un gros sac de courses. Il arrive par la ligne H depuis la gare du Nord. S’il s’approche de la planque, il ne trouve pas les armes enterrées et repart sans rien.
Le parquet antiterroriste a affirmé n’avoir « aucun doute sur la finalité de l’opération qui consistait à commettre un massacre dans un ou plusieurs lieux symboliques de Paris ». A partir de ce lundi 1er février, les deux Strasbourgeois et le Marseillais vont donc être jugés devant la cour d’assises de Paris pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Ben,on sait!
Je ne met pas la totalité de l´article,mais qu´ont dit les 2 barbouzes lors de leur interpellation.voyez comme Israel leur aient vite venu á l´esprit pour leur défense de bras cassé.Pauvre France,de plus en plus au fond du gouffre.
-info franceinfo
Tentative de meurtre par des militaires de la DGSE : le commanditaire présumé mis en examen après ses aveux
Lors de ses auditions, l’un des protagonistes de l’affaire a par ailleurs affirmé avoir organisé la liquidation d’un homme qui tardait à payer ses dettes.
Article rédigé par
Eric Pelletier
France Télévisions
-Lors de la fouille, les policiers découvrent sur eux deux couteaux en dotation dans l’armée française et surtout un pistolet automatique de calibre 9 mm, chargé. L’affaire bascule dans une autre dimension lorsque, en route vers les locaux de la brigade criminelle, l’un des suspects confie appartenir à la DGSE, popularisée par la série Le Bureau des légendes. Et affirme être chargé par l’Etat de liquider une espionne du Mossad, le principal service secret israélien.
-Je rajoute que le mossad se rassure,du côté francais il ne risque rien vu les zozos.Désolé ami(e)s israéliens d´avoir un pays ayant aussi peu d´honneur qui passe son temps á vous cracher á la figure.Pas fiere que je suis.