TROP PEU, TROP TARD…

de Jacques KUPFER

J’espère et je prie pour que nos trois enfants kidnappés par des barbares puissent retrouver, sains et saufs, leur liberté et leur famille. Je prie pour que les efforts de Tsahal soient couronnés de succès…
Pour ceux qui jusqu’à ce jour faisaient encore une différence même minime entre Hamas et Fatah, il est clair que la nouvelle bande au pouvoir à Ramallah a effacé toute distinction entre ces deux gangs terroristes. Quand le premier ministre israélien a annoncé qu’il tenait Mahmoud Abbas pour responsable, la logique eut voulu que ce dernier encoure les foudres de Tsahal. Pourtant, Netanyahou lui a téléphoné et son grand ami Shimon Peres lui a tressé des lauriers avant d’enfiler la médaille d’or des USA.
Les arabes libérés lors de l’échange entre un prisonnier juif et plus de mille assassins arabes n’ont pas failli à leur vocation. Déjà un certain nombre d’entre eux ont été arrêtés pour activités terroristes et pour meurtre. Nous avons payé un prix indécent, exorbitant et stupide. Nous en subissons les conséquences. Curieusement je n’ai pas entendu les journalistes, les hommes politiques, les gauchistes professionnels et les institutions « pacifistes » qui ont exigé la libération des meurtriers s’excuser auprès des nouvelles victimes. Je ne les ai pas entendu non plus appeler les lycéens et étudiants à venir exprimer leur soutien aux familles de nos trois enfants.
Je n’ai pas non plus saisi le sens des interventions auprès des gouvernants européens pour qui, selon la presse occidentale, ces adolescents seraient des soldats ou des « colons ». Quand on voit le zèle et les résultats des puissances occidentales pour sauver les quelque deux cents pauvres filles enlevées par le Boko Haram, on imagine l’ampleur de leur incapacité à intervenir en faveur de nos trois jeunes. Fabius est occupé à préparer un arsenal juridique contre tout investisseur éventuel à Jérusalem, en Judée Samarie et sur le Golan. Une mesure destinée à frapper les Juifs qui soutiennent l’intégrité territoriale d’Israël. Il est évident que si un arabe ou même les gouvernements européens investissaient dans les localités arabes de Judée ou de Samarie, nulle poursuite ne serait entreprise. En fait, une mesure proprement antisémite proposée par un renégat.
Donc en fait nos trois prisonniers des forces du Hamas ne peuvent être délivrés que par Tsahal. Mais nous devons changer de langages. Le Fatah avait donné l’ordre de détruire tous les films des caméras de surveillance des magasins arabes qui auraient pu être exploités par Israël pour éventuellement trouver une piste. Un appel officiel dans le journal du Fatah a demandé aux arabes de supprimer de leur téléphones (payés par les « Paix maintenant », «Betselem »…) des films et photos qui auraient pu montrer ces jeunes et offrir un indice à nos forces.

Non seulement les condamnations des Mahmoud Abbas et imams en tous genres ne sont pas venues mais celles que nous avons entendues déclaraient que ce kidnapping « n’était pas dans l’intérêt des palestiniens ». Les députés arabes à la Knesseth se sont empressés de se taire ou de soutenir ces « glorieux combattants » arabes capables de s’attaquer à des enfants. Il est impensable que les bonbons distribués aux terroristes en herbe à Gaza et Ramallah pour fêter l’enlèvement, puissent être digérés en toute quiétude. Il faut parler aux arabes dans un langage qui est le seul qu’ils comprennent et le seul qui convienne à ces sauvages.
Les sunnites savent parler aux chiites en massacrant des milliers de soldats irakiens dans le silence assourdissant du monde. Les Alaouites savent parler arabe en massacrant plus de deux cent mille syriens. Les réfugiés se comptent dans la région par millions sans que nous soyons quotidiennement assommés par les images de ces arabes éplorés. Il est donc temps de parler aux arabes dans un langage qu’ils comprendront. Si nous versons des larmes en Israël, c’est le sang qui doit couler à Hébron. Si ces merveilleuses mères juives dont la dignité et le courage imposent admiration et respect n’émettent qu’une seule plainte, c’est des hurlements d’angoisse qui doivent monter des villes arabes.

Si nos familles pleurent dans l’angoisse de ce que subissent les kidnappés, ce sont toutes les familles arabes qui doivent payer. Si les prisonniers terroristes veulent faire la grève de la faim, arrêtons de les sauver et de négocier. Qu’ils la fassent jusqu’au bout et cela corrigera les défaillances de notre système juridique israélien.
Ce n’est pas aux juifs de se réveiller en se demandant combien de fusées sont tombées de Gaza sur nos villes avoisinantes et je ne suis pas calmé par le fait que des attaques ciblées ont touché des lance-missiles sans faire de victimes ! Il faut parler arabe et effacer sous les bombes les quartiers d’où partent ces missiles. Il faut que les arabes se réveillent dans l’angoisse de savoir quel quartier de Gaza ou de Ramallah, de Hébron ou de Sichem n’existe plus. Il faut que les arabes lynchent chez eux tout terroriste qui leur apportera et provoquera des attaques non ciblées.
Tous les prisonniers arabes libérés auraient dû être rattrapés et remis dans les prisons qui ressemblent plus à des colonies de vacances qu’à de véritables centres pénitentiaires. Si nos enfants sont à Hébron, c’est l’eau, l’électricité et le gaz (que les arabes ne nous paient pas) qui devraient être coupés sur toute l’étendue de la Judée Samarie et de Gaza.
Et la fameuse « pureté de nos armes » nous diront les humanistes israéliens. En fait, la pureté de nos armes ne doit pas être mesurée à l’aune de la compassion pour nos ennemis mais à celle de la sécurité assurée pour nos enfants.