Tournant dans l’affaire Christian Maréchal : 13 ans après les faits, la piste islamiste privilégiée
Le 21 mars 2007, le chef de la police municipale de Chambourcy (Yvelines) était retrouvé mort, lardé de 18 coups de couteaux. La thèse d’une radicalisation islamiste est aujourd’hui privilégiée après l’arrestation d’un suspect.
Le 21 mars 2007, Christian Maréchal, chef de la police municipale de Chambourcy (Yvelines) était retrouvé mort à proximité de l’entrée de son domicile, lardé de 18 coups de couteaux. A l’époque, aucune trace d’effraction et aucun vol n’avaient été signalé. Seule une trace ADN non identifiée avait été retrouvée. Samedi 25 avril, soit plus de 13 ans après les faits, un suspect vient d’être mis en examen pour assassinat dans cette affaire et placé en détention provisoire, selon les informations du Parisien. Le profil de cet individu pourrait valider la thèse d’une radicalisation islamiste, sur fond de maladie mentale.
Cet homme âgé de 37 ans, nommé Pedro D. et habitant de Chambourcy, est apparu dans le dossier en janvier 2010. A l’époque, il est l’auteur de courriers adressés à la mairie de Chambourcy et à la police municipale, dans lesquels il évoque l’assassinat de Christian Maréchal comme un « faux-semblant ». Rapidement, la police judiciaire de Versailles estime que l’individu est atteint de problèmes psychiatriques mais son ADN ne correspond pas à celui découvert sur la scène de crime. Aucun élément concret ne permet alors de le mettre en cause. En 2012, la PJ découvre que Pedro D. est également à l’origine de plusieurs e-mails dans lesquels il met en cause « la communauté maghrébine de Chambourcy », mais l’homme est laissé libre. Alors qu’une nouvelle juge d’instruction a repris la procédure, Pedro D. est finalement interpellé le 17 avril dernier avant d’être hospitalisé. Il est finalement mis en examen samedi 25 avril et placé en détention provisoire.
Selon les informations du Parisien, le trentenaire nie jusqu’à présent avoir tué Christian Maréchal. Pour l’heure, le parquet de Versailles reste prudent quant au rôle exact qui pourrait avoir été le sien. S’il a été mis en examen pour assassinat, l’enquête ne permet pas de préciser s’il est l’un des exécutants ou l’un des complices. Christian Maréchal pourrait en effet avoir été victime de deux tueurs puisque des lames de couteau de deux tailles différentes auraient été utilisées et les coups portés de manière distincte. Selon l’autopsie, le premier coup aurait été porté en bas du dos, pour neutraliser la victime. Le ou les tueurs se seraient ensuite acharnés « avec une rare violence », en lui assénant une dizaine de coups à la poitrine dont cinq dans la région du cœur. Si, au moment des faits, les hypothèses du mobile du ou des assaillants allaient de la vengeance jusqu’au règlement de compte sur fond de différend financier entre élus de la commune en passant par le drame passionnel ou encore le crime lié aux activités professionnelles de la victime, la justice privilégie désormais l’acte terroriste.
Source :
happywheels
Un nessage de Macron et belloubet: surtout pas d’amalgame…
l attaque islamiste de 2007 a chambourcy dans le 78 et l attentat de 2016 contre les policiers a magnainville sont lies
meme procede et c est les meme commanditaires..