Toulouse : un collégien qui avait fait l’apologie du terrorisme islamiste n’a pas été exclu de l’établissement

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L’enseignante toulousaine et lanceuse d’alerte Fatiha Agag-Boudjahlat a signalé que « dans un collège toulousain, un jeune, petit fils d’imam, s’est opposé à une prof d’arts plastiques qui avait osé montrer des statues grecques (nues) ». Les faits remontent à septembre 2020. Explications.
« Dans un collège toulousain, un jeune, petit fils d’imam, s’est opposé à une prof d’arts plastiques qui avait osé montrer des statues grecques (nues), allant après jusqu’à déclarer que les frères Kouachi avaient eu raison. Conseil de discipline, la sanction va vous étonner ».
Le récent tweet de l’enseignante toulousaine et lanceuse d’alerte Fatiha Agag-Boudjahlat pose la question de savoir si cet élève du collège Bellevue à Toulouse a fait l’apologie du terrorisme sans avoir été sanctionné à la hauteur de ses propos. « J’ai appris cela récemment », a confié l’enseignante qui qualifie le collège Bellevue de « bourgeois », alors qu’il s’agit plutôt d’un établissement mixte.
Les faits remontent à septembre 2020, soit peu de temps avant l’affaire des menaces lancées à l’encontre d’une enseignante du lycée Pierre-Aragon de Muret, qui avait abordé la thématique du port du voile en France, lors d’un cours d’éducation civique sur l’égalité homme femme. Et avant la décapitation de Samuel Paty, professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, « le conseil de discipline a décidé que cet élève serait dispensé de cours d’arts plastiques jusqu’à la fin de l’année. Prof non soutenue, y compris par une grande partie de ses collègues, parce que le gamin dans ce collège bourgeois vient du Mirail ».
Le rectorat confirme les faits, rappelant qu’une procédure spécifique s’est alors mise en place, tout en précisant le contexte.
« Lors d’un cours d’arts plastiques, un élève scolarisé en classe de 3e au collège Bellevue a affirmé qu’il est interdit de représenter des visages. Sa professeure l’a repris en indiquant qu’il s’agissait d’une posture religieuse qui n’a pas de raison d’être en classe. Le cours s’était achevé sans nouvel incident. Quelques jours plus tard, l’élève a demandé un entretien à l’issue du cours d’arts plastiques et a tenu des propos relevant de l’apologie du terrorisme ».
Aussitôt, poursuit le rectorat, l’enseignante a prévenu le chef d’établissement qui a alors déclaré « un fait d’établissement » au rectorat de Toulouse. Ce dernier assure que la « situation a dès lors fait l’objet d’une vigilance toute particulière ».
« Le chef d’établissement a aussitôt été contacté par le référent académique « Valeurs de la République » et par le cabinet de l’inspection académique de la Haute-Garonne, indique le rectorat. L’équipe Valeurs de la République s’est rendue au collège pour rencontrer l’ensemble de l’équipe en réunion plénière. Le référent académique « radicalisation » est intervenu auprès des équipes et une formation sur la prévention de la radicalisation s’est tenue dans les semaines suivantes. Le collège a tenu un conseil de discipline qui s’est prononcé pour une sanction d’exclusion définitive avec sursis ».
L’affaire a également dépassé le cadre de l’éducation nationale, puisque le procureur de la République Dominique Alzeari avait été saisi et le collégien interrogé par des enquêteurs du commissariat de Toulouse. Le collégien âgé de 16 ans a été placé sous le statut de témoin assisté et a fait l’objet d’une ordonnance de non-lieu le 7 janvier, pour les faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme.
La professeure qui avait demandé une mutation est actuellement défendue par un avocat toulousain Me Mathieu Maurel-Fiorentini. Elle ne s’est pas pour l’heure exprimée.
Source
https://www.ladepeche.fr/2021/06/29/toulouse-un-collegien-qui-avait-fait-lapologie-du-terrorisme-a-ete-prive-de-cours-darts-plastiques-toute-lannee-9638742.php?fbclid=IwAR2Jwnnd8x4Jyx1A1kSSYNplRuDB4eacXi-WEZkRKyLYiPDC0gqMuilRt4g

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  1. Paul06 dit :

    Débâcle républicaine face à l’islamisme avec la complicité de la justice et de l’éducation nationale

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