Toujours plus d’islam pour lutter contre l’islamisme : le piège du rapport El Karoui
De Philippe Franceschi
Le consultant Hakim El Karoui, proche d’Emmanuel Macron et chargé de proposer des solutions pour organiser l’islam dit « de » France, suggère, dans un rapport intitulé « La fabrique de l’islamisme », une analyse géopolitique historique de la situation de l’islamisme dans le monde et sa progression en France, notamment chez les jeunes.
Il formule quelques propositions pas vraiment novatrices pour lutter contre ce phénomène, la principale étant la régulation du culte musulman en créant une Association musulmane pour l’islam de France (AMIF) qui s’occuperait de son financement. Cette parution, alors que se déroule actuellement une consultation nationale sur le sujet auprès des musulmans, apparaît comme un ballon d’essai en attente de réactions ! Certains évoquent déjà la persistance de la gestion coloniale de l’islam par l’État, comme Youssef Girard, sur le site The International Solidarity Movement.
Le constat est exact, les musulmans français sensibles aux thèses islamistes constituent aujourd’hui une minorité importante, comme l’avait déjà montré un sondage du Figaro de 2016, qui évaluait à 29 % ceux considérant que la loi religieuse était supérieure aux lois de la République. Les enquêtes montrent, aujourd’hui, que les jeunes musulmans français sont sensibles non seulement aux thèses islamistes, mais aussi qu’ils sont prêts à accepter une certaine forme de violence quand elle est commise au nom de la religion. En février 2018, le rapport du préfet Clavreul dressait déjà un constat alarmant du recul de la laïcité dans notre pays. Ce ne sera dons pas facile, voire impossible, de les convaincre de cette réforme comme ce sera le cas pour les « Musulmans de France », ex-UOIF.
El Karoui déclare que « l’idée, c’est de créer une organisation neutre, indépendante des pays d’origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd’hui les mosquées, pour prélever une toute petite somme d’argent sur chaque acte de consommation ». Une sorte de « Tracfin islamique », en référence à une structure qui lutte contre la fraude et le blanchiment. Cette ambition se heurtera de front avec le « muslim business » qui est maintenant bien installé. C’est ainsi que les fédérations de mosquées composant le Conseil français du culte musulman ont créé très opportunément, en juillet dernier, l’Association pour le financement et le soutien du culte musulman (AFSCM). Hakim El Karoui ne croit pas à la pertinence de cette association qui, selon lui, restera contrôlée par des pays étrangers ne souhaitant pas perdre leur place. Cela promet de belles empoignades si ce projet prenait forme.
Une seconde proposition, pas nouvelle mais toujours aussi incongrue, concerne le réinvestissement d’une partie des sommes récoltées dans une action d’aide à l’élaboration d’un contre-discours en français et de renouveau théologique de l’islam, dont la France serait la figure de proue. Pour cela, une coopération religieuse avec le Maghreb et les pays du Golfe est à envisager, écrit-il, notamment avec l’Arabie saoudite, dont l’objectif serait de trouver « les bonnes réponses aux concepts émis par les Saoudiens qui posent tant de problèmes en France ». Là, on est vraiment dans la proposition hors-sol qui décrédibilise son auteur.
El Karoui propose également de relancer l’apprentissage de la langue arabe à l’école, idée déjà véhiculée par Najat Vallaud-Belkacem et qui a un relent communautariste évident, plutôt que de favoriser l’assimilation des jeunes musulmans par l’apprentissage du français qui fait tant défaut.
La seule véritable réponse à apporter serait de mettre en place un plan d’éradication de cet islam radical qui nous ronge, terreau dans lequel se fondent tous les apprentis djihadistes et terroristes, mais elle n’est pas abordée dans ce rapport. Hakim El Karoui préfère s’accommoder de l’islam radical tout en tentant de le combattre, au lieu de l’éradiquer.
Source :
http://www.bvoltaire.fr/toujours-plus-dislam-pour-lutter-contre-lislamisme-le-piege-du-rapport-el-karoui/
Voici un commentaire que j´ai eu posté dans un précédent article mais qui je pense correspond mieux á celui-ci.
Islam en France : El Karoui préconise l’apprentissage de la langue arabe dans les écoles.
Parmi ces solutions : l’apprentissage de la langue arabe dans les écoles de l’Éducation nationale pour éviter que ce soit la prérogative des salafistes.
Franchement ils nous emmerdent,c´est leur doctrine muzz qui nous pourris la vie.Á Rome fait comme les Romains,pratique ta Religion quelqu´elle soit mais dans la sphere privée et si tu veux pratiquer ta langue ok mais ne l´impose pas tu ne serais plus chez toi,donc considéré comme un envahisseur(qu´ils sont quand même un peu).
Imaginons les migrants polonais,Italiens,espagnols,portuguais,grecs etc,etc……ayant voulu nous imposer leur langue CHAOS en FRANCE.
Les Vietnamiens,Cambodgiens et Laotiens ne nous ont jamais emmerdé et se sont parfaitement adaptés á la culture occidentale tout en nous faisant partager la leur dans la paix et la sérénité.Entre le nouvel an chinois et l´aid y a pas photo on distingue bien le niveau de civilisation entre ces personnes.Aucun bol de riz sauce soja ne nous a été imposé dans les cantines scolaire n´est-ce pas?
Sinon j´ai une petite semaine de vacance et je me rends en France aprés bien des années,que vais-je y trouver?Donc même si je n´interviens pas j´aurais toujours une pensée pour vous tous mais ami(e)s juif et non juif qui intervenez sur ce site dont je ne pense pas un jour me lasser bien au contraire.Je n´oublie pas la tribu Franccomtois qui reste s´occuper des chats et de la maison.
Il ne faut pas oublier de quel gouvernement vient Macron. On prend les mêmes et on recommence.
L’objectif de l’islam est toujours le même. Seule la nature des moyens diffère.
De Pierre Mylestin
Médecin
Chaque jour qu’Allah crée nous amène son lot de voluptés diverses. Après la phase des menus halal, la « polémique » du port du voile, la burka, le burkini, dans les hôpitaux, les crèches, les écoles, les piscines, l’administration, après le ramadan et les territoires perdus de la République, voici venue la phase débutante des massacres et autres joyeusetés à commettre au nom de la religion d’amour et de paix, en république multiculturelle : c’est « de plus en plus belle la vie ».
Quelle place, dans cette République laïque, devraient prendre les signes ostentatoires à caractère politique liés à l’islam, fussent-ils d’ordre vestimentaire, alimentaire ou sanguinaire ?
Suite aux attentats perpétrés par des « islamistes », Manuel Valls, dans une tribune récente du JDD, souhaite « reconstruire l’islam de France » et signale l’« urgence » à « bâtir un véritable pacte » avec l’islam, en revoyant notamment les règles autour de ses financements extérieurs, la formation des imams tout en arguant que la deuxième religion de France a « trouvé sa place dans la République ». Une place de choix, cela va sans dire.
« Si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir le libre exercice du culte », explique-t-il. Et d’ajouter : « L’époque impose, plus que jamais, un devoir de lucidité face à la montée de l’islamisme et du djihadisme mondialisé avec sa vision apocalyptique. »
Sauf que, si tous les attentats sont commis par des déséquilibrés terroristes, des islamistes qui n’ont strictement rien à voir avec l’islam, si l’amalgame est perpétuellement honni, quelle est l’utilité d’un pacte avec l’islam, de surcroît si celui-ci a « trouvé sa place dans la République » ? Sommes-nous en guerre contre l’islam où l’islamisme, en fin de compte ? Valls serait-il un nauséabond islamophobe qui s’ignore ? Ne devrait-on pas plutôt investir dans des hôpitaux psychiatriques que dans des centres de déradicalisation où les chances de réussite sont autant significatives que celles de guérir un cancer métastatique par de l’homéopathie ?
Bien avant Manuel Valls et ses gesticulations sémantiques bienveillantes, Mahmoud Taha, théologien soudanais, a essayé de rouvrir l’interprétation du Coran, en particulier sur sa violence intrinsèque et la condition de la femme. Celui-ci considérait que seules les sourates de La Mecque (celles qui datent d’avant 622, année de l’Hégire) avaient une portée universelle, contrairement aux sourates médinoises, avec leurs caractéristiques historiques dépassées. Mahmoud Taha fut d’abord déclaré apostat par l’université Al Azhar, principale université d’étude islamique, et exécuté en 1985 car refusant de se rétracter.
Pour l’information de notre lucide Premier ministre, l’islam est une idéologie qui se base sur une lecture littérale du Coran, incréé et immuable, dont les strictes et intégrales applications sont le devoir de tout musulman afin de le faire triompher. Un être humain ne peut en aucun cas en modifier les préceptes et ce n’est pas apprendre à trancher une gorge dans la langue de Molière qui rendra ceux-ci compatibles avec les « valeurs de la république ».
L’objectif de l’islam est toujours le même. Seule la nature des moyens diffère. Ce qui se passe de nos jours se passe depuis plus de 1.400 ans, depuis l’avènement de la religion du prophète Mahomet, promoteur par excellence du djihadisme et modèle parfait à suivre pour tous les musulmans sans exception. Monsieur Valls, nous vous souhaitons donc bonne chance et beaucoup de courage dans votre entreprise.
(digression)
« La fabrique de l’islamisme »