Tiens! François Burgat sort du bois… et qualifie Conspiracy Watch d’officine israélienne
Il est certain que pour le personnage, le succès judiciaire de Rudy Reichstadt doit être un sacré désaveu. TJ revient sur une décision légitime.
"Faux" n'est pas un adjectif assez fort pour qualifier de manière appropriée certaines abjections, répandues à seule fin de calomnier et de désigner une cible à la meute : "officine israélienne", pour parler de Conspiracy Watch, appartient à cette catégorie de mensonges. pic.twitter.com/vANTfLbwmu
— Rudy Reichstadt (@RReichstadt) June 2, 2022
Source
https://www.tribunejuive.info/2022/06/03/tiens-francois-burgat-sort-du-bois-et-qualifie-conspiracy-watch-dofficine-israelienne/
François Burgat, né le 2 avril 1948 à Chambéry1, est un islamologue et politologue français.
Chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) et directeur de recherche au CNRS (émérite depuis 2016), il consacre l’essentiel de ses travaux à l’étude des dynamiques politiques et des courants islamistes dans le monde arabe.
Le site web Conspiracy Watch relève des tweets de François Burgat à deux reprises :
En juillet 2014, lors de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, celui-ci reprend sur Twitter, selon Conspiracy Watch, « un mot d’ordre marqué au coin du complotisme anti-juif le plus éculé » appelant à une « séparation du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et de l’État », diffusant l’idée selon lequel le CRIF serait au cœur de l’État français et « dicterait sa volonté à la République ».
Commentant un livre en octobre 2018 portant sur la tentative de coup d’État de 2016 contre Recep Tayyip Erdoğan, François Burgat déclare que la thèse développée dans l’ouvrage n’est pas expliquée par la Télavivision française, mot-valise construit avec Tel-Aviv et télévision qui suggère que « les chaînes de télévision française sont sous le contrôle de Tel-Aviv ».
Cette accusation d’antisémitisme serait reprise, selon le webzine Orient XXI « à coup de citations tronquées par L’Obs et Le Monde » fin 2018 et début 2019. Pour François Burgat, ces accusations sont basées sur une « série de mensonges » et détournent notamment la « signification parfaitement explicite » de l’un de ses tweets. Il juge, par ailleurs, la lutte contre l’antisémitisme comme un « instrument parfaitement légitime et indispensable ».