TERRORISME : L’épouse du dirigeant terroriste emprisonné Barghouti fait pression sur les dirigeants internationaux pour qu’ils soutiennent sa candidature à la tête de l’Autorité palestinienne après Abbas

Ces dernières semaines, elle a tenu de nombreuses réunions avec de hauts responsables dans les pays arabes et des diplomates aux États-Unis, en Russie et en Europe, leur demandant de travailler pour la libération de son mari de la prison israélienne.
Elle a bien pris garde de ne pas évoquer la rivalité pour ne pas parler de la haine que les dirigeants arabes de Ramallah portent à son mari

De plus vu le nombre de civils israéliens tués sur ses ordres son mari ne sortira pas de prison vivant et aucune pression internationale n’obligera Israel à céder pour la libération d’un des terroristes qui a le plus de sang sur les mains.

Le journal israélien Haaretz a déclaré que les réunions visaient également à rallier le soutien international à son mari, en tant que personne idéale pour diriger l’Autorité palestinienne, après la fin du mandat du président Mahmoud Abbas.
Parmi les nombreux responsables que Barghouti a récemment rencontrés figurent le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, à qui elle a transmis une lettre de son mari au roi Abdallah II, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, et le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry.
Lors de sa rencontre avec Safadi, Barghouti a évoqué le lancement d’une vaste campagne internationale en Europe, en Afrique du Sud, en Amérique latine et en Irlande, intitulée « Liberté pour Marwan Barghouti, le Mandela de Palestine ».
Barghouti voit son mari comme « un sauveur pour la cause palestinienne », et souligne qu’il est « un besoin national urgent, comme un symbole du consensus national, capable de mettre fin à la division, de réaliser et de restaurer l’unité du peuple palestinien, la cause et le pays.

Marwan Barghouti, 65 ans, est détenu en Israël depuis 2002. Il a été condamné à cinq peines d’emprisonnement à perpétuité et à quarante ans de prison pour avoir dirigé les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du mouvement Fatah, responsable du meurtre. des Israéliens lors de la deuxième Intifada d’Al-Aqsa qui a éclaté en 2000.

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