Terrorisme : «Je ne reconnais que les lois de mon Tout-Puissant», lance Reda Kriket à son procès
Le Franco-Algérien de 39 ans est jugé à Paris depuis ce lundi et jusqu’au 9 avril pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», avec six autres suspects, pour un projet d’attentat déjoué avant l’Euro 2016 de football.
Le président de la cour d’assises spécialement composée de Paris vient de demander à l’islamiste franco-algérien Reda Kriket, 39 ans, s’il ne souhaitait toujours pas être assisté de ses avocats, comme il l’avait signifié au greffe la semaine précédente. Un papier à la main, l’homme en polo noir manches courtes, barbe peu épaisse cachée par son masque, se lance alors dans une sorte de déclaration liminaire. Nerveux, il lit vite, d’une voix saccadée et pas très audible, un texte où il est question « de félicité de l’Au-delà », de « vision corrompue de la vérité » et d’un « tribunal d’idéologie et d’injustice ».
« Je reconnais uniquement les lois de mon Tout-Puissant », enchaîne-t-il, sans prononcer le mot « Allah ». Et quant à ses conseils, Mes Xavier Nogueras et Yassine Bouzrou ? insiste le président, impassible. « Je ne veux pas qu’ils me défendent avec votre loi, mais qu’ils expliquent uniquement des faits », avance Reda Kriket, en acceptant finalement que ceux-ci lui soient à nouveau commis. « (Notre client) a depuis le début contesté tout projet d’attaque terroriste sur le sol français », rappellera Me Bouzrou lors d’une suspension d’audience.
Ce lundi 8 mars, en ce premier jour d’un procès programmé sur cinq semaines, l’ancien braqueur Reda Kriket (qui se prononce avec le « T » final), jugé pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » aux côtés de six autres hommes pour un projet d’attentat déjoué peu après les attaques de Bruxelles et quelques semaines avant l’Euro 2016 de football, n’est pas le seul à signifier sa réprobation à comparaître devant la Cour d’assises spéciale.
Pour une raison inconnue, l’un de ses principaux coaccusés, Anis Bahri, 37 ans, refuse de monter des geôles du sous-sol de la cour d’appel pour se présenter à l’audience. Le président prend soin de souligner : « On est libre de ses convictions, mais assister à son procès, c’est important. C’est un moment où l’on peut faire valoir sa vérité. Il y a l’accusation, et il y a la parole des accusés. »
En l’occurrence, aucun des sept hommes du dossier, membres présumés de ce que les enquêteurs ont baptisé « la cellule d’Argenteuil » en raison du colossal arsenal d’armes et d’explosifs découvert le 25 mars 2016 dans un appartement de cette ville, n’a reconnu avoir participé à la préparation d’un attentat. Dans l’étroite salle d’audience, placée sous haute surveillance, ils ont été répartis dans deux boxes, selon leur degré présumé d’implication.
A gauche pour la cour, le trio Reda Kriket, Anis Bahri (absent donc) et l’Algérien Abderrahmane Ameuroud, 43 ans, un vétéran des camps d’Al-Qaïda en Afghanistan blessé à la jambe lors de son interpellation en Belgique. Un trio aux liens anciens, noués en prison dans la seconde partie des années 2000 et qui, « acquis de longue date aux thèses djihadistes », constitue pour l’accusation « le cœur idéologique et opérationnel de la cellule ».
Dans le box de droite, quatre autres accusés, parmi lesquels Miloud Feia, un Franco-Algérien de 45 ans déjà condamné pour terrorisme. C’est l’arrestation de ce dernier à Adana en Turquie, ville proche de la Syrie, le 7 novembre 2015 avec Tarek Bahri, frère d’Anis Bahri, qui avait constitué le point de départ de l’enquête à tiroirs qui avait mené les policiers de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) jusqu’à Reda Kriket.
Source :
Attentat déjoué avant l’Euro 2016 : Reda Kriket et six autres accusés devant la cour d’assises ce lundi
Deux jours après les attentats djihadistes de Bruxelles et trois mois avant l’Euro de football, un arsenal «d’une ampleur inédite» était découvert en banlieue parisienne.
L’arsenal était caché dans un appartement d’Argenteuil (Val-d’Oise), loué depuis plusieurs mois par Réda Kriket. AFP
Cinq fusils d’assaut de type Kalachnikov, sept armes de poing, de nombreuses munitions, 105 grammes de TATP – substance prisée des djihadistes du groupe État islamique (EI) – 1,3 kg d’explosif industriel, des milliers de billes d’acier. Le 24 mars 2016, deux jours après les attentats djihadistes de Bruxelles et trois mois avant l’Euro de football, un arsenal «d’une ampleur inédite» était découvert en banlieue parisienne. Sept hommes accusés d’avoir projeté une attaque terroriste sont jugés à partir de ce lundi 8 mars à Paris.
L’arsenal était caché dans un appartement d’Argenteuil (Val-d’Oise), loué depuis plusieurs mois par Réda Kriket. Ce délinquant multirécidiviste de 39 ans, «acquis de longue date aux thèses djihadistes» selon l’accusation, a toujours nié avoir eu pour projet de commettre un attentat: il voulait gagner un peu d’argent en revendant les armes, a-t-il assuré au cours de l’enquête.
Attentat déjoué avant l’Euro-2016: Réda Kriket conteste «tout projet d’attaque terroriste», assure son avocat
À quelques jours du début de l’audience, Réda Kriket, tout comme l’un de ses coaccusés âgé de 37 ans, Anis Bahri, ont récusé leurs avocats. Cela pourrait avoir une conséquence sur la tenue du procès, prévu jusqu’au 9 avril. La question sera débattue ce lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris.
L’enquête à tiroirs et aux ramifications européennes avait débuté en novembre 2015, avec l’interpellation en Turquie de deux hommes sur le point de se rendre en Syrie selon les autorités. En s’intéressant à leur entourage, les enquêteurs sont remontés à Anis Bahri puis à Réda Kriket.
Ce dernier n’est pas un inconnu de la justice antiterroriste: en juillet 2015, il a été condamné par défaut à dix ans d’emprisonnement en Belgique, au procès d’une filière djihadiste vers la Syrie. L’un des principaux prévenus, lui aussi absent, était Abdelhamid Abaaoud, l’un des organisateurs présumés des attentats de Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015.
Après des semaines de surveillance et de filatures, Réda Kriket est interpellé le 24 mars 2016 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le logement qu’il louait à Argenteuil sous une fausse identité perquisitionné. Anis Bahri est arrêté trois jours plus tard à Rotterdam, à la demande des autorités françaises. À son domicile, sont retrouvés 45 kg de munitions.
Réda Kriket et Anis Bahri sont suspectés d’avoir séjourné en Syrie entre fin 2014 et début 2015. Et d’avoir fait plusieurs allers-retours les semaines précédant leurs interpellations entre la France, la Belgique et les Pays-Bas, en compagnie d’un troisième homme, Abderrahmane Ameuroud, dont l’ADN sera aussi identifié dans la planque d’Argenteuil.
Cet Algérien de 43 ans a été condamné à Paris en 2005 au procès d’un réseau accusé d’avoir apporté un soutien logistique au départ en Afghanistan des assassins du commandant Massoud, tué deux jours avant le 11-Septembre.
Principaux accusés au procès qui s’ouvre ce lundi, les trois hommes étaient selon l’accusation «le cœur idéologique et opérationnel» de la «cellule d’Argenteuil», soupçonnée d’avoir été mandatée par le groupe État islamique pour commettre un attentat en France. Ils sont jugés avec quatre autres hommes âgés de 38 à 44 ans, accusés d’avoir participé à des degrés divers au projet d’attaque.
Pour frapper où et quand? La découverte de cet arsenal de guerre montrait «à l’évidence les préparatifs d’une action terroriste imminente», avait affirmé le procureur de Paris de l’époque, François Molins, même si «aucune cible précise n’a été identifiée».
Selon l’accusation, la «cellule d’Argenteuil» – démantelée deux jours après les attaques de Bruxelles et quelques semaines avant l’Euro de football, qui s’est tenu en France en juin-juillet 2016 – «semblait s’inscrire (…) en cohérence avec les attentats et projets d’attentats perpétrés en Europe depuis 2015».
Source :
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/attentat-dejoue-avant-l-euro-2016-reda-kriket-et-six-autres-accuses-devant-la-cour-d-assises-ce-lundi-20210308
La Justice sera terrible: des TIG et un rappel à l’ordre. Il aurait consommé du cannabis, il serait libre!
C’est sûr. Ils doivent être en train de trembler!!!
ROSA
Réda Kriket conteste «tout projet d’attaque terroriste».
Les 45 kg de munitions ont été achetés pour chasser un canard.
Á méditer et á apprécier le texte ci-dessous:
-Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes!. Texte de Martin NIEMà–LLER (1892-1984)
Par Michelle d’Astier de la Vigerie|22 avril 2016|Islam -, TERRORISME
http://www.terredisrael.com/infos/silence-pantoufles-dangereux-bruit-bottes-texte-martin-niemoller-1892-1984/
Regardons quand ce texte a été écrit: sans doute dans les années 1950 !
aa
Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. Albert Einstein
Un homme dont la famille faisait partie de l’aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés. Quand on lui demandait combien d’allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J’étais l’un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés.
Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.
La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d’environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n’était pas concernée.
L’immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix millions de personnes.
Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n’était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l’Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l’abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d’épée, de pelle ou de baïonnette.
Et qui peut oublier le Rwanda qui s’effondra dans une boucherie. N’aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour la Paix et l’Amour ?
Les leçons de l’Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
Aujourd’hui, des experts et des têtes bien pensantes, ne cessent de nous répéter que l’Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire que vivre en paix. Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée. C’est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l’Islam.
Le fait est que les fanatiques gouvernent l’Islam, actuellement. Ce sont les fanatiques qui paradent. Ce sont les fanatiques qui financent chacun des cinquante conflits armés de par le monde. Ce sont des fanatiques qui assassinent systématiquement les chrétiens ou des groupes tribaux à travers toute l’Afrique et mettent peu à peu la main sur le continent entier, à travers une vague islamique.
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d’honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l’une après l’autre. Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable, est que la majorité pacifique, la majorité silencieuse y est étrangère et se terre.
Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s’ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s’éveilleront un jour pour constater qu’ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix , et beaucoup d’autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n’a pas réagi avant qu’il ne soit trop tard.
Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.
Enfin, au risque de choquer ceux qui doutent que le sujet soit sérieux et détruiront simplement ce message, sans le faire suivre, qu’ils sachent qu’ils contribueront à la passivité qui permettra l’expansion du problème.
Aussi, détendez-vous un peu et propagez largement ce message.
Espérons que des milliers de personnes, de par le monde, le liront, y réfléchiront et le feront suivre…
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.
Texte de Martin NIEMOLLER (1892-1984), pasteur protestant arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen. Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau . Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
On ne peut s’empêcher de repenser à cette phrase de l’un de nos congénères les plus éclairés, lui aussi allemand d’origine.
Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
Albert Einstein
Transmis par Françoise Grard.