Tentative d’assassinat contre l’ex-président iranien Ahmadinejad

Selon des sources proches du dossier, la voiture de l’ancien président iranien a été saisie lors de réparations et sabotée.
Une tentative d’assassinat a été perpétrée la semaine dernière contre l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a rapporté le média anti-régime Iran International , citant des sources proches du dossier.
Selon le rapport, le véhicule de l’ancien président a été saboté le lundi 15 juillet. Avant de partir en véhicule pour Zanjan pour la cérémonie de deuil religieux de Muharram, son chef de sécurité lui a demandé de changer de véhicule en raison d’un dysfonctionnement du climatiseur de son véhicule principal.
Au cours du trajet, le conducteur du véhicule principal a perdu le contrôle de la direction et des freins, a effectué trois tête-à-queue dans la circulation à grande vitesse, a viré à gauche et à droite deux fois, a heurté la barrière centrale et est entré en collision avec un autre véhicule du convoi d’Ahmadinejad. Il a ensuite heurté à nouveau la barrière avant de s’arrêter après avoir heurté un autre véhicule dans la circulation.

Le rapport indique que deux jours avant l’incident, l’équipe de sécurité d’Ahmadinejad avait confié son véhicule principal à l’unité compétente de l’institution présidentielle pour réparation en raison d’un dysfonctionnement du climatiseur. Le rapport affirme qu’après avoir été remis à l’institution présidentielle, le Toyota Land Cruiser d’Ahmadinejad a été saisi par des « agents de sécurité spéciaux » et emmené dans un lieu tenu secret au lieu de l’atelier de réparation habituel où le véhicule a été saboté avant d’être rendu à l’équipe de sécurité d’Ahmadinejad.
Bien que les sources n’aient pas précisé qui étaient les « agents de sécurité spéciaux » qui ont pris la voiture, le rapport affirme que seuls les membres de haut rang de l’une des trois subdivisions du CGRI – l’Organisation du renseignement du CGRI, l’Organisation de protection et de renseignement du CGRI ou le Corps Vali-e-Amr du CGRI – ont l’autorité de prendre le véhicule à l’unité de réparation présidentielle sans coordination avec son service de sécurité et sans soulever de problèmes de sécurité, ce qui leur permet de mener à bien le sabotage présumé.
Ces dernières années, l’ancien président Ahmadinejad s’est montré critique à l’égard de la politique du guide suprême Ali Khamenai. Au début de cette année, il s’est inscrit pour se présenter à l’élection présidentielle, mais il en a été empêché. Peu après, on a appris que les forces de sécurité iraniennes avaient imposé des restrictions de déplacement à l’ancien président.
SOURCE
https://www.israelnationalnews.com/