Tariq Ramadan change d’avocat et politise sa défense

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L’islamologue mis en examen pour viol à la suite des plaintes déposées par plusieurs femmes s’est séparé de son précédent conseil :
Emmanuel Marsigny. Il a confié sa défense à Nabila Asmane et Ouadie Elhamamouchi, tous les deux membres du barreau de Seine-Saint-Denis.
À nouveau visé par des plaintes de viol, l’islamologue, Tariq Ramadan, a changé ses avocats pour plus d’efficacité. Me Emmanuel Marsigny, le ténor du barreau, n’assure plus la défense du Suisse.
Deux avocats spécialistes de l’islamophobie et des discriminations assureront désormais la défense de Tariq Ramadan. Il s’agit de

Me Nabila Asmane, spécialisée dans les discriminations, et Me Ouadie Elhamamouchi, avocat du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), rapporte Europe 1. En changeant d’avocats, Ramadan semble changer de fusil d’épaule. L’affaire pourrait-elle, de ce fait, prendre un nouveau virage ?, s’interroge le même média.
Ramadan n’est pas à sa première expérience. Quelques semaines après la première plainte déposée contre lui, il avait débarqué Yassine Bouzrou du dossier. À l’en croire, l’avocat ne lui avait pas rendu visite à temps, après sa mise en détention provisoire. Pour Ramadan, son avocat ne l’avait pas assez mis en garde sur son possible placement en détention.

D’après la même source, Me Emmanuel Marsigny avait alors repris le dossier en mains et avait livré une bataille judiciaire qui avait fait couler beaucoup d’encre. Les nombreuses demandes de mise en liberté provisoire n’ont pas prospéré. Tariq Ramadan restera près de dix mois en détention provisoire, avant d’être libéré le 16 novembre 2018.
Source :
https://www.bladi.net/tariq-ramadan-nouveaux-avocats,68944.html

Maître Ouadie Elhamamouchi du barreau de Bobigny est un avocat partenaire du CCIF. Une sorte de ‘‘Robin des Bois’’ moderne qui n’hésite pas à recourir à sa verve internationaliste pour faire obstacle à l’islamophobie naissante dans la société. Le CCIF n’hésite pas à invoquer ce fidèle collaborateur pour venir en aide aux familles les plus démunies. En 2017, il intervient dans la défense d’un retraité qui a été attaqué à la sortie d’une mosquée. Le collectif revendique fièrement le recours à l’avocat sur son site. « Le travail de longue haleine de notre avocat Maître Ouadie Elhamamouchi et de notre juriste dans cette affaire ont permis de souligner le vice de procédure et de faire renvoyer le procès devant un collège de 3 magistrats. Faute de quoi, ce procès aurait renvoyé une réponse faible à la société, signalant que les crimes de haine contre les musulmans de cette violence peuvent être commis sans impunité. Le CCIF se réjouit donc du renvoi vers une juridiction à la hauteur de la gravité des faits commis » peut-on lire sur le site.
Une défense rigoureuse que le CCIF ne manque pas de souligner. Un proche de la victime est même sollicité pour témoigner de l’implication de l’association dans le processus judiciaire. « Avant cette affaire, je n’avais jamais entendu parler du CCIF, c’est un ami qui m’avait conseillé de vous contacter et je ne le regrette absolument pas. Depuis le début, ils ont été présent mais surtout à l’écoute de nos inquiétudes, de nos demandes ou juste de nos doutes. (…) Je doute fortement que nous serions allés aussi loin sans l’aide du CCIF, j’en suis même sûr ! » témoigne-t-il. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, en septembre dernier, le CCIF raconte le témoignage de la famille de monsieur Ba qui a été agressé par un ancien légionnaire. La famille de la victime n’ayant pas assez de moyens pour se payer un avocat, le CCIF a tout naturellement proposé maître Elhamamouchi pour les défendre. « Oui, on a été soutenus par le CCIF. On a été soutenus par maître Elhamamouchi. Ils ont porté notre voix. On les remercie » raconte la famille du septuagénaire.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/comment/753789

happywheels

2 Commentaires

  1. capucine dit :

    Pauvre mec violeur et déranger du cerveau. ..qu’ il reste en taule..

  2. Bertrand Jean-Michel Escaffre dit :

    Est-ce que quelqu’un ici présent considère la Justice autrement que comme du théâtre ?

    Si tel est le cas, faites ce petit effort d’imagination et vous verrez que tout s’explique soudainement : l’excès de droits des agresseurs, la carence de droits des victimes, la lenteur, le pognon, le baratin à la barre et autour, les journalistes, le public, les robes…

    Celui qui l’ignore ne saurait réduire sa peine facilement.

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