Tags antisémites et anti-roms sur une école de Montreuil : le tribunal ordonne une expertise psychiatrique du suspect
FAIT DIVERS – Le quadragénaire soupçonné d’être l’auteur des graffitis antisémites et anti-roms sur la façade de l’école Anne Frank à Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui devait être jugé en comparution immédiate ce mercredi est reparti libre du tribunal. Placé sous contrôle judiciaire, il sera finalement jugé le 21 avril 2017 après avoir été vu par un expert psychiatre.
Il a nié les faits pendant toute sa garde à vue et ne répondra pas ce mercredi aux questions des juges. L’homme âgé de 44 ans, soupçonné d’être l’auteur des graffitis antisémites et anti-roms sur la façade de l’école Anne Frank à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et qui devait être jugé en comparution immédiate devant la 17e chambre ce mercredi, est reparti libre du tribunal de Bobigny.
Le tribunal a en effet ordonné une expertise psychiatrique du suspect, placé sous contrôle judiciaire jusqu’à la prochaine audience. Si sa responsabilité pénale peut-être engagée, le quadragénaire devrait être jugé le 21 avril 2017, date à laquelle la comparution a été renvoyée.
Source :
http://www.lci.fr/faits-divers/tags-antisemites-et-anti-roms-sur-une-ecole-de-montreuil-le-tribunal-ordonne-une-expertise-psychiatrique-du-suspect-2019220.html
Aucune formation spécifique n’est requise pour se lancer dans l’expertise judiciaire. Les psychiatres qui le souhaitent déposent une candidature, examinée par une commission de magistrats. Si celle-ci est validée, il faut prêter serment. L’expertise, rémunérée plus de 250 euros brut, doit rester une activité annexe, pratiquée en marge de l’exercice de la psychiatrie. La plupart du temps, les experts psychiatres interviennent sur ordonnance du juge, et doivent répondre à un certain nombre de questions sur la santé mentale et la personnalité d’un individu.
Avant de rencontrer la personne mise en cause, l’expert a parcouru son dossier, lu le procès-verbal de la police.
Généralement, l’expert-psychiatre doit répondre à au moins six questions : « Le sujet présente-t-il des anomalies mentales ou psychiques », « Ces anomalies sont-elles en relation avec le passage à l’acte ? » « Le sujet est-il accessible à une sanction pénale ? » « Présente-t-il un état (sous-entendu psychiatrique) dangereux ? » « Est-il curable ou réadaptable ? » « Etait-il atteint au moment des faits d’un trouble psychique ou neuropsychique de nature à abolir, altérer ou entraver le contrôle de ses actes ? »
L’expertise psychiatrique répond donc à une méthodologie précise et homogène, même si son résultat est soumis aux différentes interprétations et sensibilités de ceux qui la pratiquent, la psychiatrie étant une science humaine. C’est d’ailleurs pour cette raison que son influence grandissante dans les procédures judiciaires est régulièrement critiquée. Et appelle une réforme sans plus tarder.
Ne serait-ce pour les experts que l’obtention d’un DEA de droit pénal et sciences criminelles !!!
Ecoutez, l’on n’en peut plus !
Ce sont eux qui sont dérangés du cerveau !
Ou alors la France est un pays …. de cinglés ! il faut se rendre à l’évidence !
Vont ils enfin arrêter ces absurdités ; ça ne peut plus durer !
Les cinglés existent et malheureusement pas qu’en France. Les peines ne sont pas assez dissuasives pour empêcher la répétiion de pareils actes.
Connait on son prénom? J’ai du mal à croire que la LDJ ne puisse pas avoir cette information..