TAGS ANTIJUIFS :« On a fait ça pour embêter les antifascistes du coin »
Le 8 mai 2014, de multiples inscriptions antisémites et nazies avaient été découvertes à Saint-Louis, Village-Neuf et Huningue. Le tribunal correctionnel de Mulhouse a condamné hier l’un de leurs auteurs. L’autre, mineur, sera jugé par le tribunal pour enfants.
« Waffen SS », « Juden Raus », « Sieg Heil », « NSDAP », « Anti antifa » , des runes, des croix celtiques, des étoiles de David barrées, des croix gammées… Le 8 mai 2014, de multiples inscriptions racistes, antisémites et nazies étaient découvertes dans divers lieux de Saint-Louis, Village-Neuf et Huningue : le collège Gérard-de-Nerval, le lycée Jean-Mermoz, un skatepark, un stade, un pont, la gare de Saint-Louis… Autre cible encore : le véhicule d’un habitant de Saint-Louis de confession juive.
Une vingtaine de jours après, une adolescente déposait plainte après la découverte, au lycée Mermoz, de nouvelles inscriptions du même acabit mais aussi d’inscriptions dégradantes la visant nommément. La jeune fille s’était séparée récemment de son petit ami, sur qui ses soupçons se sont immédiatement portés. Et elle a révélé que le garçon en question, un mineur qu’elle savait antisémite, et un ami à lui, jeune majeur, étaient sortis, la nuit du 7 au 8 mai, munis d’une bombe et d’un pot de peinture. C’est ainsi que les enquêteurs ont pu interpeller le duo, qui reconnaîtra les faits. Le mineur, chez qui de nombreux objets en lien avec le IIIe Reich ont été trouvés, sera jugé le mois prochain au tribunal pour enfants de Mulhouse (avec deux autres mineurs qui ont participé au 2e volet des faits). Le majeur, aujourd’hui âgé de 20 ans et domicilié à Mulhouse, a été jugé hier au tribunal correctionnel de Mulhouse.
En chemise blanche et cravate, il y répondait d’apologie de crime de guerre ou de crime contre l’humanité ; de provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ; de dégradations et d’usurpation d’identité en vue de porter atteinte à l’honneur d’une personne. Au total, sous ces différentes qualifications, 25 faits sont visés.
Les enquêteurs ont découvert que le jeune homme a fait partie de l’organisation d’extrême-droite Troisième voie, dissoute en 2013 après la rixe qui a coûté la vie au militant antifasciste Clément Méric. Après, il s’est investi dans un mouvement baptisé Intendance de Tyr (IT). « Tyr fait référence à une divinité du nord de l’Europe » , explique Valérie Messer-Pin, la présidente d’audience, en ajoutant qu’IT défend, entre autres, « des convictions de paganisme nordique » et prône la séparation des races.
Le prévenu affirme que toutes les inscriptions antisémites et nazies ont été peintes par son comparse mineur. « J’ai été complice, d’accord, mais je ne veux pas qu’on me mette ça sur le dos. Je suis un simple monarchiste » , lance-t-il. Il reconnaît être l’auteur direct d’autres inscriptions, comme les « Anti antifa » , qui visent les antifascistes, sa cible de prédilection : « On a fait ça pour embêter la communauté antifasciste du coin » , dit-il quand la présidente lui demande le pourquoi de cette expédition. « Aujourd’hui, vous pensez quoi de tout ça ? » , interroge la magistrate. « C’est un acte totalement irréfléchi, puéril, je le regrette amèrement. Vraiment » , dit l’intéressé. Une élue de Village-Neuf et le chef de la police municipale de Huningue soulignent l’émoi qu’ont causé ces faits dans la région des Trois-Frontières. Le procureur adjoint Olivier Collonniers considère que le prévenu a manifesté « ses pensées immondes » par « envie d’exister ». Il fustige des faits « particulièrement graves » , et d’autant plus qu’ils ont été commis le jour de la commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale – « J’imagine ce qu’en ont pensé les déportés, les Malgré-Nous… » –, dans des lieux fréquentés par la jeunesse et, « plus grave encore » , qu’ils ont aussi visé personnellement un homme de confession juive.
Chargée de la défense, Me Yasmine Hank évoque de son côté « un jeune homme en totale errance à l’époque des faits, sans aucun cadre familial puisque mis à la porte par son père ». L’avocate évoque aussi le chemin parcouru par son client depuis : « Il a travaillé et essaie aujourd’hui de trouver sa place dans la société. » Le tribunal a suivi les réquisitions d’Olivier Collonniers en condamnant le prévenu à six mois de prison, dont quatre assortis d’un sursis avec une mise à l’épreuve comportant, entre autres, l’obligation d’accomplir un stage de citoyenneté « à visée de déradicalisation ». Le jeune devra verser des dommages et intérêts aux communes de Huningue (1 036 €) et Village-Neuf (1 720 €), à la SNCF (669 €), à SOS Racisme (1 000 €) et à la Licra (1 000 €).
source :
http://www.lalsace.fr/actualite/2016/03/22/on-a-fait-ca-pour-embeter-les-antifascistes-du-coin
La connerie est dangereuse et doit être sévèrement punie. Pour autant, il est difficile pour un jeune de se reconnaître quand on constate que Clément Sot s’est cassé la tête contre un trottoir après avoir agressé un homme d’origine non bourgeoise comme lui.
Quand on constate qu’il fait partie d’un pays soutenant l’idéologie socialiste et immigrationniste.
Quand on constate que la france soutient, via BHL, les nazi de Kiev. Dont les Waffen SS galicia qui ont commis la Shoah par balles.
Quand on constate qu’il n’a fait qu’agir que comme la France se comporte!
669 € à la SNCF LOL, elle qui a déporté près de 75 000 Juifs de FRANCE et qui a toujours refusé d’indemniser les familles des victimes.
C’est une honte !
Le 31 octobre 1942, un conducteur de locomotive, Léon Bronchart, a refusé de conduire un train de Juifs vers la déportation, c’est le seul cas connu
il a existé quand même quelques personnes dignes, qui n’étaient pas des lopettes obéissantes – j’espère que ce monsieur Léon Bronchart a été remercié –
D´un coté comme de l´autre toujours aussi con et la dignité comme le Courage rangés au fond du placard.