Sous pression, Poisson «regrette infiniment» la polémique des «lobbies sionistes»
Une discrète interview pourrait désormais valoir à Jean-Frédéric Poisson sa candidature aux primaires de la droite. Le président du Parti chrétien-démocrate s’est excusé ce vendredi auprès du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) pour les propos qu’il a tenus lors d’un entretien accordé à Nice-Matin. Le député des Yvelines y dénonçait notamment la «soumission» d’Hillary Clinton à des «lobbies sionistes» ainsi que sa «proximité» avec les super-financiers de Wall Street, les jugeant «dangereuses pour l’Europe et la France».
Dans un communiqué accompagnant une lettre adressée au Crif, Jean-Frédéric Poisson dit regretter «infiniment que ces mots aient pu être interprétés comme de la haine à l’égard du peuple juif ou de l’Etat d’Israël.» Le septième homme des primaires de la droite ajoute que cette haine lui est «totalement étrangère» et qu’il «condamne (…) l’antisémitisme tout autant que l’antisionisme.» Le dauphin de Christine Boutin explique avoir «eu le tort» de répondre à une question sur la politique américaine «avec les mots habituellement employés pour décrire cette réalité, et qui ne décrivent pas la réalité française.»
L’affaire ne s’arrête cependant pas là pour Jean-Frédéric Poisson. Le Crif, qui avait dénoncé qu’«au-delà de leur caractère insidieusement antisémite», les propos du député relevaient de «thèses conspirationnistes» comparables à celles d’Alain Soral ou de Dieudonné, a saisi Thierry Solère en sa qualité de président de la Commission d’organisation de la primaire. Le début d’un déluge de critiques émanant du propre camp politique de Jean-Frédéric Poisson. Frédéric Lefebvre, Christian Estrosi ou encore Bruno Le Maire ont ainsi tour à tour condamné la pensée du député. Nathalie Kosciuszko Morizet, autre candidate aux primaires, est allée jusqu’à saisir la Haute Autorité de la primaire. Celle-ci doit examiner mardi le cas de Jean-Frédéric Poisson et pourrait lui retirer sa candidature.
Comme le souligne Libération, la commission pourrait être d’autant plus sévère avec le président du Parti chrétien-démocrate que ce proche de la Manif pour tous devrait participer à un sulfureux meeting des des «partisans de l’union des droites», le 12 décembre, avec Robert Ménard, le maire de Béziers apparenté FN, Patrick Louis, le secrétaire général du Mouvement pour la France, ou encore l’ex-UMP Christian Vanneste
ainsi que Karim Ouchikh, le président de Souveraineté, identité et libertés, petite structure satellite du FN.
qu’il aille au fn..il serat comme un poisson dans l’eau!!!
le Fn n’en voudra pas , il est trop bavard, bruyant , Ménard n’est pas le FN du tout , un arrangement réciproque rien de plus, d’autant qu’il a essayé de lancer son parti à lui en doublant le FN , et en proposant 50 projets pour sa campagne avec le résultat que que vous devez connaître
On dirait que
« petit Poisson ne deviendra pas grand »
Non,alors qu’il arrête,poisson,car il se fera dévorer dans ce monde de requins de la politique.
Il terminera en petite friture ou en filet-o-fish(hallal) vendu chez mc daube,étant lui-même défenseur du burkini et autres immondices.
je crois que c’est cuit pour Poisson il sera mis au court bouillon par les LR qui vont l’éjecter !
Comme je suis quelqu’un de sympa je propose qu’on lui accorde un droit à l’erreur d’autant plus que c’est la première fois.
pas moi , il savait très bien ce qu’il arriverait les réactions sont au rendez vous