Seulement neuf ans de prison requis contre le chef de Forsane Alizza
L’accusation a également demandé aux juges de déclarer coupables les quatorze autres membres du groupe, officiellement fondé pour lutter contre «l’islamophobie».
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Depuis le début de son procès, il nie tout projet violent. Une peine de neuf ans de prison ferme a toutefois été requise vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris contreMohamed Achamlane, chef du groupe islamiste Forsane Alizza (les «Cavaliers de la Fierté» en arabe), soupçonné d’avoir préparé des attentats en France. Le parquet a demandé que cette peine soit assortie d’une période de sûreté des deux tiers.
L’accusation a également demandé aux juges de déclarer coupables les quatorze autres membres du groupe, avec des peines allant de huit ans de prison ferme à un an et demi avec sursis, en fonction de leur degré d’implication. La date du jugement ne sera fixée qu’en début de semaine prochaine, une fois achevées les plaidoiries de la défense.
Le groupe Forsane Alizza avait été dissous en 2012 par le gouvernement, puis ses membres interpellés en raison de craintes de «passage à l’acte». Au premier jour de son procès, le 8 juin dernier, Mohamed Achamlane, 37 ans, s’était revendiqué d’un islam «décomplexé» mais avait démenti toute intention violente, fustigeant les «pseudo-projets» évoqués par les enquêteurs. «Je suis l’émir d’un groupe qui est considéré comme islamiste et je ne cache absolument rien», avait déclaré le Nantais, assumant une provocation volontaire mais rejetant toute «inspiration terroriste». Son groupe créé en 2010 pour, selon lui, enrayer l’islamophobie en répondant «coups pour coups» à certains sites identitaires, avait au contraire pour objectif de «canaliser l’énergie» de jeunes musulmans pouvant être tentés par la violence.
Mais Forsane Alizza est soupçonné d’avoir cherché des cibles d’actions potentiellement violentes parmi des «ennemis de l’islam». Des soupçons matérialisés par la saisie de nombreuses armes en perquisition et l’organisation d’«entraînements à connotation guerrière» (paintball notamment), selon l’accusation. Dans son réquisitoire, le procureur Ludovic Lestel a ainsi dénoncé «un groupuscule structuré autour du djihad armé». «Tout cela va bien au-delà de la simple défense de la communauté musulmane», a-t-il déclaré, estimant que «la volonté intrinsèque du groupe était de mener le jihad armé sur le territoire» français.
Une liste de commerces juifs à Paris et en proche banlieue, parmi lesquels plusieurs Hypercachers, semblables à celui où quatre personnes ont été tuées le 9 janvier dernier à Paris, a également été découverte sur un fichier intitulé «cibles» appartenant à Mohamed Achamlane. A l’audience, l’émir du groupe s’est toutefois défendu d’avoir ciblé des magasins juifs, indiquant avoir téléchargé cette liste sur un site prônant le boycott d’Israël. Ces commerces étaient tout simplement des «cibles de boycott», a-t-il affirmé.
L’arrestation des membres de Forsane Alizza en mars 2012 avait eu lieu quelques jours après les tueries de militaires français et d’enfants juifs par l’islamiste Mohamed Merah dans le sud-ouest de la France, qui avaient provoqué un choc dans le pays.
Non pas de taule en France – Il, faut coute que coute les expatrier hors de France sans retour possible ainsi que les suivants…
Il est trop laid ce type, mais ça c rien encore…. Mais il est laid et méchant, une vraie caricature !
Malheureusement, cette caricature est une réalité…. Une vraie tête de tueur, de boucher, cet islamiste !!!