SAMEDI 30 SEPTEMBRE 2023 : LA LIGUE DE DÉFENSE JUIVE APPELLE AU RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN A LA POLICE
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Jean Messiha, Président de l’Institut Vivre Français, organise un Rassemblement « La France aime sa Police » Place de la République en collaboration avec l’Association Femmes de Forces de l’Ordre en Colères et le Collectif La France aime la police
happywheels
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« La France sa Police (…) la République en collaboration »
Lapsus
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« Prétendues violences policières (…) Notre amour pour notre police »
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/prades/video-reforme-des-retraites-les-enfants-ont-eu-tres-peur-ils-pleuraient-le-cortege-victime-de-gaz-lacrymogene-a-prades-2738738.html
https://www.mesopinions.com/public/img/petition/petition-img-57269-fr.webp
https://giletsjaunes06.com/images/mutiles2/Fiorina-avant-aprs.jpg
https://fr.timesofisrael.com/pourquoi-goldnadel-porte-plainte-contre-la-police-dans-laffaire-halimi/
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« Jean Messiha »
Vous êtes sûrs que c’est pas Régis pour le prénom ?
https://terrylaire.fr/nuls/Images/penemomo.PNG
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H.S mais pas tant que cela:
Liberation
Pierre Goldman, une vie comme une course contre la montre
Article de Laura Tuillier •
12h
«Dans mon berceau, il y avait des tracts et des armes qu’on dissimulait», écrit Pierre Goldman dans Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France. Sa vie ferait un scénario de film presque trop parfait : on y trouverait d’emblée la rencontre avec l’histoire – une naissance à la toute fin de la Seconde Guerre mondiale, «je suis né Juif et en danger de mort» –, la fièvre d’une jeunesse à la fois militante et désabusée – services d’ordre des mouvements étudiants, critique de Mai 68 –, on y trouverait du danger, beaucoup (le Venezuela, les braquages) et de l’amour, un peu (celui de la culture antillaise et d’une femme, Christiane Succab-Goldman). On y trouverait ce qui fait la matière du film de Cédric Kahn, à savoir l’accusation du meurtre de deux pharmaciennes lors d’un braquage et les procès qui ont suivi – le film s’intéresse au deuxième procès, celui en révision, entraîné par la publication des Souvenirs…
Dans cette autobiographie incroyable, écrite en prison, Pierre Goldman décide de démontrer son innocence par A + B mais livre surtout la matière de cette vie qui s’apprête à doublement basculer : finalement innocenté, Goldman va pourtant mourir peu après, à 35 ans, assassiné en pleine rue, crime revendiqué par le groupuscule «Honneur de la police» mais dont les membres n’ont jamais été arrêtés. Voilà donc pour le scénario, mais c’est de la vie d’un homme qu’il s’agit, alors reprenons. Qui était Goldman ? Aujourd’hui, le patronyme évoque le chanteur – son jeune demi-frère – davantage que le militant. Lui, Pierre, a grandi à Paris dans la fierté d’avoir eu des parents communistes et résistants, mais aussi, peut-être, dans la honte d’être né à la fin, de n’avoir pas pu aider, d’arriver trop tard. Comme il le raconte, il a toujours vécu dans l’obsession de la mort, dans une sorte d’hébétude solitaire qui ne l’a pas empêché de se jeter corps et âme dans l’aventure : en 1965, il découvre, lors d’une fête, la musique cubaine, la culture antillaise, il en est saisi, tout tourne autour de lui, son obsession devient de rejoindre une guérilla latino-américaine. Lui, enfant de la Pologne (sa mère est retournée là-bas, il a été élevé par son père), fasciné par les Antilles et l’Amérique du Sud, cherche un bateau qui lui fera faire le tour du monde.
Coupable idéal
La vie de Pierre Goldman est comme un grand voyage mouvementé, une course contre la montre qui le fait s’approcher sans cesse de ce qu’il craint le plus. Il est à La Havane le jour de la mort du Che, puis retour à Paris, puis enfin le Venezuela, à 24 ans. Pierre Goldman y reste un peu plus d’un an, il enseigne le français à L., son compagnon d’armes, en lui faisant lire Une saison en enfer. Il ne tue personne, il n’est pas tué, il rentre. A Paris, sa vie devient en quelque sorte plus banale, précaire et infertile. Fourré dans les bars antillais la nuit, où il devient dingue au son de la tumba, il fomente la journée des petits hold-up pour assurer sa subsistance. Arrive le 19 décembre 1969, et l’affaire Richard-Lenoir. Pour Goldman, si l’on croit à son innocence – comme la justice le fera après l’avoir d’abord reconnu coupable –, c’est un jour de rage de dents qu’il passe non loin du lieu du crime, à Saint-Paul, hésitant à commettre de menus larcins et finissant la journée chez son ami Joël Lautric. Il dit avoir appris le double meurtre dans France-Soir le lendemain, et avoir pensé qu’il ferait un coupable idéal. Dénoncé par un mystérieux «X2», il s’apprête à passer cinq ans en prison, les cinq dernières années de sa vie. «Il me sembla que j’étais, après un long voyage, arrivé chez moi», écrit-il, toujours dans ses Souvenirs… On connaît la suite, ou on ira voir le film de Cédric Kahn pour la découvrir. C’est en tout cas dans ce paradoxe, entre le destin et la destination, entre une volonté d’agir dans le monde et le désir de s’anéantir, que s’est tenu Pierre Goldman, célèbre malgré lui, innocent après tout.
Moi je ne glorifie pas la police,je la respecte s´ils font leur taf correctement.Aprés je rejoins vrcngtrx.Difficile de faire de bon flics avec une note de 4/20 pour y être admis.
-Coluche « Le flic » | Archive INA
https://youtu.be/7ESZM2gCFhw