Saint Maur des Fossés » DANS UN LYCÉE DE PRESTIGE, UN ANTISÉMITISME D’UNE CERTAINE CLASSE ».
Le public de Dieudonné, ce sont surtout les jeunes de banlieue, issus de l’immigration. Poncif éculé dont beaucoup veulent voir la preuve dans les exemples de « quenelliers » mis en avant par les médias ces derniers temps.
Le site « Rue 89 » et d’autres ont ainsi beaucoup parlé d’un jeune animateur de Seine et Marne, dont la municipalité qui l’employait a demandé et obtenu la démission après qu’il ait posté des photos de lui et des mômes dont il avait la responsabilité reproduisant, à son instigation, le geste de ralliement au politicien fasciste.
Mais cette apparence médiatique correspond à une réalité éludée: celle des protections sociales dont bénéficie une autre partie de la jeunesse quand il s’agit de réprimer l’antisémitisme, exactement comme c’est le cas pour d’autres comportements.
Il y a ainsi des établissements scolaires prestigieux, dans lesquels le milieu social dont on est issu, comme le brillant avenir auquel on est promis, permettent de laisser libre cours à son antisémitisme, comme d’ailleurs à son homophobie et à son racisme.
Le journal, dont les articles sur l’ « affaire Dieudonné » sont reproduits ci-dessous, n’est pas une petite feuille autonome faite par quelques élèves d’un lycée mal famé d’une banlieue excentrée.
La « Mouette Bâillonnée » est un journal lycéen récompensé en 2013 par un prix national, adoubé par la direction de l’établissement concerné, en l’occurrence le lycée Marcelin Berthelot : celui-ci, situé au cœur d’une ville très bourgeoise du Val-de-Marne est un établissement dont les classes préparatoires aux grandes écoles sont, pour certaines, premières dans les classements nationaux. Les sportifs de haut niveau de l’INSEP y suivent des cours.
lire l’article de MEMORIAL 98 en cliquant sur le lien ci-après
http://memorial98.over-blog.com/article-dans-un-lycee-de-prestige-un-antisemitisme-d-une-certaine-classe-122405084.html