Rima Hassan, un financement et des zones d’ombre
La candidate LFI aux élections européennes a reçu 10 000 euros de la fondation d’un homme d’affaires suisso-tunisien dans le cadre de l’écriture d’un livre. Enquête sur une ascension éclair.
Par Bartolomé Simon
Rima Hassan sait se faire désirer. Sous une fine pluie, sur l’esplanade sans âme de la porte de Clichy, ce mardi 30 avril à Paris, une foule de militants trépigne. La candidate de La France insoumise (LFI) arrive une heure en retard. Peu importe. La foule n’a d’yeux que pour « Rima ». On crie son nom, on brandit des photos d’elle. Jamais une candidate en septième position sur une liste aux élections européennes n’aura été autant starifiée. À tel point que la véritable tête de liste, Manon Aubry, fait grise mine au fond de la scène.
À Roubaix, Montpellier, Lille, Bezons, Vénissieux… depuis plusieurs mois, la juriste en droit international Rima Hassan est de tous les meetings LFI. La nouvelle protégée de Jean-Luc Mélenchon s’est révélée l’arme fatale des Insoumis. « D’ailleurs, cela agace beaucoup Sophia Chikirou », glisse un proche du mouvement.
Il suffit d’assister à l’un de ces meetings pour mesurer à quel point le sujet palestinien affole l’applaudimètre. Comme ce 17 avril, à Roubaix. Une partie de la foule arbore un keffieh et agite le drapeau vert, rouge, noir et blanc. Des médias internationaux, y compris du monde arabe, se sont accrédités en masse. À l’entrée, on reçoit un tract du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui prône le boycott d’Israël depuis vingt ans. L’arrivée de Rima Hassan sur scène fait vibrer la foule. Les Insoumis sentent qu’ils sont en passe de réussir leur tour de force : placer Gaza au centre de la campagne, presque au centre de l’Europe.
Rima Hassan désignée femme d’« exception » par « Forbes »
Pourtant, il y a moins d’un an, quasiment personne ne connaissait Rima Hassan. Elle rencontre les Insoumis sous la tente d’une université d’été, en août 2023, pour une conférence sur le Proche-Orient. À ce moment-là, la juriste cultive une image de femme « inspirante » assez classique, une « entrepreneuse » au parcours modèle, encensée dans une vidéo du gouvernement français sur les réfugiés. Cette image vole en éclats le 7 octobre 2023 après l’attaque terroriste du Hamas. Sur ses réseaux sociaux, Rima Hassan laisse exploser un militantisme propalestinien affirmé.
L’Oréal, qu’elle conseille sur les enjeux d’insertion des réfugiés, suspend son contrat. Alors qu’elle figure parmi les 40 femmes « d’exception » désignées en août 2023 par le magazine libéral Forbes, le présentateur télévisé Arthur s’offusque de la présence d’une « antisémite » à la soirée de remise de prix. Chez Forbes France, l’affaire Rima Hassan dérange. Son patron envisage de lui retirer sa nomination. Il annulera finalement la soirée pour « raisons de sécurité », craignant que la militante ne détourne l’événement au Ritz au profit du sujet palestinien. Les 39 autres femmes nommées ne recevront, elles, jamais leur prix.
La petite histoire fait grimper la notoriété de Rima Hassan. Plus elle est visée, mieux on la connaît. Son départ soudain à Amman, en Jordanie, début 2024, lui vaut un papier élogieux dans Le Monde. Le quotidien lui prédit un long exil loin de cette France qui la rejette… Loupé ! En réalité, la juriste prépare discrètement son parachutage sur la scène politique française. Depuis la Jordanie, elle invite ainsi plusieurs Insoumis afin de les sensibiliser à la cause palestinienne. Notamment la députée Ersilia Soudais, à qui elle présente un diplomate palestinien à Amman en février. Courtisée par les écologistes, Rima Hassan refuse de les rejoindre car ils ne lui proposent pas de place éligible. Son choix se porte sur LFI, dont elle intègre la liste le 6 mars. Jean-Luc Mélenchon en personne donne son coup de tampon, lourd de conséquences sur la stratégie de la campagne. « Les européennes, c’est un scrutin de convaincus, il fallait solidifier notre base », assume une source interne à LFI. Comprendre : aller chercher le vote d’abstentionnistes des banlieues en mobilisant sur Gaza.
LFI pense capter l’électorat populaire, mais, en réalité, Rima Hassan n’attrape que les profils Sciences Po.Un observateur
Un pari perdu d’avance, oppose un observateur averti de la gauche : « LFI pense capter l’électorat populaire, mais, en réalité, Rima Hassan n’attrape que les profils Sciences Po. Sa nomination correspond à une stratégie claire, inspirée par la philosophe Chantal Mouffe : il faut être à tout prix dans l’antagonisme, cliver, désigner un ennemi. »
Alors, qui de mieux que Rima Hassan ? « Ce que je suis parle plus que ce que je dis », observe-t-elle avec lucidité à Lille. Sur l’estrade de la salle Watremez, à Roubaix, elle joue sur l’émotion, parle du déchirement d’une enfant arrachée au camp syrien où elle est née. Elle « s’accroche, sanglote, hurle » dans le « bus de l’exil », avant d’arriver en France, suscitant l’adhésion immédiate de la salle. « C’est une influenceuse qui maîtrise parfaitement les codes de sa génération », analyse le même observateur avisé de la gauche. En mai, Rima Hassan dépasse les 100 000 abonnés sur Twitter.
Au sein de son cercle politique, elle peut compter sur l’ex-militant LFI Taha Bouhafs, dont les comptes dépassent aussi les 100 000 abonnés, pour relayer massivement ses publications. Tombé en disgrâce à la suite d’accusations d’agressions sexuelles, Taha Bouhafs se réinstalle à bas bruit chez les Insoumis en soutenant le combat propalestinien de son amie. La candidate est aussi très soutenue par le député LFI David Guiraud, dont elle est une intime. C’est à leurs côtés qu’elle participe à une conférence à Tunis, le 10 novembre 2023, au cours de laquelle David Guiraud a été accusé de relativiser sur un ton badin les massacres du 7 Octobre.
Une autobiographie de Rima Hassan en préparation
Cette conférence a été hébergée par la Fondation Kamel-Lazaar, du nom d’un très riche homme d’affaires suisso-tunisien rallié à la cause palestinienne. Selon nos informations, il s’est aussi entiché de Rima Hassan, qu’il soutient financièrement.
Ainsi, la juriste a signé un contrat pour écrire un livre autobiographique aux Éditions des Équateurs – « avant le 7 octobre, en juin 2023 », précise Olivier Frébourg, fondateur des éditions. Rima Hassan a déjà reçu une partie de l’à-valoir. En complément, la Fondation Kamel-Lazaar lui verse 10 000 euros étalés sur cinq mois, soit une rente de 2 000 euros par mois, ce que nous confirme Rima Hassan, contactée par Le Point – le seul sujet sur lequel elle a accepté de s’expliquer. La juriste la justifie car « l’à-valoir ne pouvait pas couvrir le travail de terrain que nécessite ce livre sur les camps et l’exil palestinien ». « La mention “soutenu par la Fondation Kamel-Lazaar” devra être inscrite sur le livre à sa sortie », précise Rima Hassan, bien que les Équateurs démentent auprès du Point tout accord écrit ou oral avec cette même fondation pour le moment.
Ce livre autobiographique, dont le manuscrit n’a pas encore été rendu, évoquera l’histoire de Rima Hassan, arrivée en France en 2002, à 10 ans, dans le camp de Neirab, en banlieue d’Alep (Syrie). Ses arrière-grands-parents s’y sont exilés au moment de la Nakba, l’exil forcé des Palestiniens en 1948. Sa grand-mère maternelle, issue d’une grande famille bourgeoise syrienne, les Hananou, aurait renoncé à son héritage pour épouser son grand-père, un agriculteur du camp de Neirab.
[Je n’ai] aucune expérience professionnelle liée à la Palestine.Rima Hassan
Rima Hassan enfant, avec sa mère, en Syrie.© capture instagram
Rima Hassan dispose donc de deux passeports : celui de réfugiée palestinienne en Syrie, et le passeport français. En revanche, elle n’a jamais pu se rendre en Palestine. Comme Rima Hassan l’admet, elle n’a « aucune expérience professionnelle liée à la Palestine » non plus. Elle quitte la Syrie en 2002 pour rejoindre sa mère en France, qui s’y est réfugiée après avoir divorcé d’un ex-mécanicien de l’armée de l’air syrienne.
Sa mère tient un petit restaurant à Niort. Elle est décorée de la médaille de l’intégration. Dans son lycée public, on se souvient de la jeune Rima, une élève qui participait activement à la vie scolaire, dont l’engagement transpirait déjà dans la posture, la façon de parler et de débattre. « Elle était hypermature, toujours souriante, réfléchie, et se démarquait des autres », nous confie une animatrice socioculturelle qui la suit désormais à la télé. Résidente de la cité de la ville, au Clou-Bouchet, la lycéenne militait déjà pour la Palestine et avait organisé un concert pour promouvoir la cause. Sa brillante scolarité la mène ensuite en licence de droit à Évry, puis à Montpellier, jusqu’à un master en droit international à la Sorbonne, passant par une année à Beyrouth. La juriste entame une thèse sur l’accueil des réfugiés, qu’elle ne termine pas, puisqu’elle crée l’Observatoire des camps de réfugiés (OCR), à l’activité et à la reconnaissance limitées.
L’OCR est surtout affilié à l’incubateur de la puissante association Singa, présidée par l’ancien socialiste Benoît Hamon, un autre de ses proches. Rima Hassan gagne sa vie en tant que rapporteuse à la Cour nationale du droit d’asile, où elle travaille pendant six ans. Malgré son engagement, la candidate LFI n’a jamais été vraiment identifiée par la sphère propalestinienne française, avec laquelle elle entretient assez peu de liens. Les militants historiques sollicités par Le Point n’ont pas souhaité évoquer son cas, quand bien même elle est devenue la représentante la plus médiatique de la cause depuis Leïla Shahid.
« Crime contre l’humanité », « génocide », « apartheid » : la guerre des mots
Son sourire désarmant rassure. Sur les réseaux sociaux, Rima Hassan se montre plus offensive et pourfend ses adversaires politiques. Dans la guerre des mots au cœur du conflit israélo-palestinien, elle a imposé ces termes : « crime contre l’humanité », « génocide » ou encore « apartheid ». « Rima Hassan fait passer des affirmations monstrueuses en usant de sophismes derrière un langage châtié, considère l’historien spécialiste du monde juif Georges Bensoussan, à qui nous avons demandé d’analyser plusieurs de ses propos. Elle est dangereuse car elle mobilise très habilement ses connaissances en droit international. »
L’historien spécialiste du conflit israélo-palestinien Vincent Lemire, qui appréciait la qualité de ses prises de position avant le 7 Octobre, estime sur France 5 qu’elle a perdu en nuance depuis qu’elle s’est engagée en politique. « Elle a beaucoup plus à dire que dans le contexte électoral où elle s’est mise », regrette-t-il.
Sur le terrain, en tout cas, son discours prend. Au meeting improvisé de Lille, il plaît beaucoup à Damien [le prénom a été modifié, NDLR], 19 ans. « Elle a raison de parler de génocide et d’apartheid, ce n’est pas radical, c’est dit par l’ONU », affirme-t-il, reprenant à son compte un argument relayé par Rima Hassan selon lequel la Cour de justice internationale reconnaît un « risque de génocide » à Gaza. En réalité, la Cour mettra plusieurs années à trancher sur le fond. « Le gouvernement français arrivera peu à peu à reconnaître le génocide à Gaza, croit savoir un proche de La France insoumise. C’est une question de timing, on a raison trop tôt. »
De son côté, Georges Bensoussan voit dans l’utilisation du terme « génocide » une « caractéristique de la rhétorique antisémite contre les sionistes, Israël et les Juifs, alors même que les Juifs ont été génocidés ». Concernant l’« apartheid », l’historien rappelle qu’en Israël il y a « 12 députés arabes à la Knesset, un juge arabe à la Cour suprême qui envoie le président de l’État en prison… »
Les ambiguïtés de Rima Hassan
Lorsqu’on lui pose douze fois la même question, Rima Hassan accuse les journalistes de « paresse intellectuelle ». Il est vrai qu’on oublie souvent d’écouter ses réponses. À la question « le Hamas est-il légitime ? », posée par le média en ligne Le Crayon, Rima Hassan avait répondu : « Vrai ». L’extrait a suscité l’indignation avant d’être supprimé. La juriste développe ailleurs son propos : « Il n’était pas question des attaques du 7 Octobre, mais de la légitimité [du Hamas] pour un groupe armé à opérer dans un contexte de lutte pour l’autodétermination, justifie-t-elle à Mediapart. Je me réfère aux résolutions de l’ONU, très claires, qui inscrivent la lutte palestinienne dans ce contexte. » Rima Hassan préfère ainsi évoquer le « mode opératoire terroriste » du Hamas.
« Certes, l’Autorité palestinienne vise l’autodétermination du peuple palestinien, mais pas du tout le Hamas, qui vise à la destruction de l’État d’Israël, comme le mentionne explicitement sa charte. Il suffit de la lire », observe Georges Bensoussan. Considère-t-elle le Hamas comme une autorité « légitime » pour l’avenir de la Palestine ? Sur ce point, comme sur d’autres, elle n’a pas souhaité répondre.
À l’image de cette prise de position, la candidate Insoumise semble marcher sur une ligne de crête. Sait-elle quelles références elle mobilise lorsque à Sciences Po elle appelle au « soulèvement » ? Ou à Paris, le 30 avril, lorsqu’elle déplore la plainte de l’Organisation juive européenne (OJE), un « lobby pro-israélien » ? « Nous n’avons aucun lien avec les gouvernements français et israélien », répond Me Muriel Ouaknine-Melki, présidente de l’OJE, qui indique avoir « une cible dans le dos ». Pour appuyer ses dires, Rima Hassan a publié une photo de la présidente de l’OJE en mars 2022 avec le président israélien, Isaac Her – zog. « Et j’en suis très fière ! désamorce Muriel Ouaknine-Melki. Nous lui avons présenté le travail de l’OJE contre l’antisémitisme en France. Les frais de ce voyage restent à notre charge et ne sont pas financés par Israël. L’OJE ne touche aucune subvention publique ou étrangère et vit de dons privés. »
L’association, qui a l’habitude de débusquer les discours antisémites, voit en Rima Hassan une « jolie vitrine » qui dissimule un discours problématique. « Elle sait très bien ce qu’elle fait, poursuit MeOuaknine-Melki. Elle porte une voix de haine anti-Israël, pas celle des Palestiniens. Ce type de discours imprègne les esprits faibles et est susceptible de conduire à des passages à l’acte violents, criminels ou terroristes. Dans la plupart des passages à l’acte antisémites, on retrouve une justification en lien avec la cause palestinienne. »
Les références de Rima Hassan risquent-elles de résonner chez un public bien plus radical ? Quasiment au premier rang, dans la foule de la porte de Clichy, on pouvait retrouver Noha Rashmawi, ex-diplomate palestinienne en France, qui a glorifié l’attaque du 7 Octobre. Mais aussi l’association EuroPalestine, connue pour avoir présenté une liste « antisioniste » avec l’ex-humoriste Dieudonné aux élections… européennes de 2004.
Rima Hassan joue sur la corde sensible coloniale, comme si la Palestine était l’Algérie française.Georges Bensoussan
« Antisioniste », le terme ne plaît pas à Rima Hassan. Trop risqué ? La juriste préfère distinguer deux sionismes : le premier, « structurel, national », de la « création d’un foyer juif », auquel elle ne « s’oppose pas », assure-t-elle à Politis. Et le second, contre lequel elle lutte, « colonial », « au détriment du peuple palestinien ». « Le sionisme relève d’une colonisation de peuplement, pas d’une entreprise colonialiste, explique l’historien Georges Bensoussan. Ici, elle joue sur cette corde sensible coloniale, comme si la Palestine était l’Algérie française. »
Autre grief récurrent : sa reprise du slogan « De la mer au Jourdain » . Dans la charte du Hamas, cela signifie la destruction de l’État d’Israël, de la mer Méditerranée, à l’ouest, au fleuve Jourdain, à l’est. Rima Hassan s’en défend et assure faire référence à une utilisation plus ancienne du slogan, antérieure au Hamas et réclamant « l’égalité des droits entre Israéliens et Palestiniens » dans un seul État. « Dans un État binational, vu son environnement, Israël disparaîtrait par l’exode, le massacre ou la submersion démographique des Juifs », remarque Georges Bensoussan.
Cette revendication d’un unique état binational, Rima Hassan la porte de longue date. « Tous ceux qui nous vendent cette perspective à deux États ne font que le jeu d’Israël », affirmait-elle dans L’Orient-Le Jour, le 9 février. Mais, depuis son arrivée sur la liste LFI, elle a dû changer son fusil d’épaule et réclame une solution à deux États. Une nouvelle voie « pragmatique ». « Du pur opportunisme », tacle un observateur de la gauche.
Duplicité ?
Le contexte géopolitique, une clé du conflit israélo-palestinien, semble être occulté par Rima Hassan. Comme sur France 2, lorsqu’on lui montre un tweet de l’ayatollah Khamenei, dictateur théocratique iranien, qui salue les manifestations propalestiniennes en Europe. « Je le connais pas, je ne le suis pas sur les réseaux », répond-elle assez candidement. Dans le même registre, on reproche à Rima Hassan une interview donnée le 1er février 2024 au média Al Mayadeen, pro-Hezbollah et pro-Bachar-el-Assad. Là encore, elle affirme auprès de Libération ne pas « avoir été au courant » du positionnement de la chaîne lors de son intervention… Ce qui, pour une spécialiste du conflit israélo-palestinien, paraît difficilement plausible. Encore interrogée par L’Orient-Le Jour sur le Hezbollah, elle répond : « Ce groupe existe dans un État qui est souverain […]. La présence du Hezbollah, elle est comme beaucoup dans la région une présence qui nous dépasse, nous, Palestiniens. » Vous avez dit léger ?
Mais la zone d’ombre la plus obscure concerne son rapport à la Syrie. Début mars 2024, la candidate LFI retourne au camp de Neirab, son quartier d’enfance « en dur » en banlieue d’Alep. Sa visite, mise en scène dans des stories Instagram très soignées, a fait grincer quelques dents chez les opposants au régime de Bachar el-Assad. Firas Kontar, activiste franco-syrien, y a vu par exemple la « promotion de la Syrie d’Assad à la manière d’une influenceuse de voyage ». « Comment a-t-elle pu entrer en Syrie ? s’interroge aussi Omar Youssef Souleimane, exilé syrien en France depuis douze ans. Neirab est un camp blindé de services de renseignement. Ils étaient forcément au courant. Aussi, quelle est sa position sur les 3 500 Palestiniens emprisonnés en Syrie ? J’y vois un double standard : elle soutient les Palestiniens… mais pas tous ! »
Cette visite les agace d’autant plus que le régime d’Assad s’est rendu coupable d’un effroyable massacre dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, près de Damas, en 2013. Près de 100 000 victimes. Ce massacre, Rima Hassan n’en fait jamais mention. Craint-elle des représailles pour sa famille en Syrie ? Ou ferait-elle preuve de duplicité ?
En septième position sur la liste LFI, la juriste a des chances d’être élue au Parlement européen. Son objectif assumé, une fois en poste, sera de travailler à « isoler Israël ». Sur ses réseaux sociaux, elle partage souvent l’émoji « loutre ». Un animal qui peut vivre dans la rivière et la mer, note Libération. Une simple coïncidence ? Ce point encore, Rima Hassan n’a pas souhaité le clarifier.
Source
Le Point
Les dessins mis dans l’article sont de notre initiative et non pas celle du journal Le Point
happywheels
cette femelle islamiste hystèrique anti JUIVE virulente rappelle par son parcour celui de tarik ramadan lui aussi grande vedette de ces connards de medias français :le monde le monde diplo libèration france inter france culture!! mediapart bien sur !le nouvel obs !et meme d autres cretins du monde politique français !
C’est la pasionara antisémite du moment en France. Mélenchon a eu le nez creux en la choisissant. Elle a réussi à éclipser tous les autres antisémites compulsifs et obsessionnels habituels de lfi, Panot, Porte, Obono, Soulais, Quatenens, Bompard, Boyard, etc… Elle les a surpassé dans son discours anti-israélien et anti-juif.
Ces demeurés de lfi se basent sur la dernière presidentielle,ils n’ont toujours pas compris que leur score était le resultat d’un conglomerat de courants opposés a Macron et que par consequent ils gagnent les voix des nazislamistes mais perdent toutes celles des gauchistes non-antisemites(une partie des anciens,une partie des gilets jaunes,les paysans etc) C’est un calcul de débiles,ces gens sont des anes et servent juste d’outil de propagande au hamas et a l’Iran.