RACISME ANTI-BLANC :La députée pro Hamas Danièle Obono trouve qu’il y a trop de Blancs au sein de LFI

La députée LFI Danièle Obono trouve qu'il y a trop de Blancs au sein de LFI : "En interne, on fait évoluer cela" pic.twitter.com/BU2PlFEcwb

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 13, 2025

La députée a critiqué le manque de diversité au sein de son parti, qu’elle qualifie de « mouvement de la gauche blanche de classe moyenne »
Chantre de l’antiracisme, La France insoumise aurait-elle, en son sein, des difficultés à appliquer la diversité qu’elle brandit en étendard politique ? C’est, en tout cas, l’avis de Danièle Obono, députée de la 17e circonscription de Paris. Dans un entretien accordé à la chaîne YouTube « Nouvelles pensées critiques » (qui « vise à diffuser les analyses et savoirs d’intellectuel.le.s et militant.e.s sur l’histoire politique, l’histoire des idées et la situation contemporaine », ainsi que la chaîne se décrit sur la plateforme), vendredi 24 janvier, l’élue s’interroge sur son propre mouvement.
Pour elle, LFI est restée un « mouvement de la gauche blanche de classe moyenne », qui peut encore progresser en termes de « représentativité », estime-t-elle, même si elle souligne que le parti est celui qui « a fait émerger le plus de nouvelles jeunes figures » à forte « visibilité médiatique ». Bien que « cette représentation-là reste très blanche », appuie-t-elle encore.
Celle qui admet être « peut-être l’exception à avoir de temps en temps une forme de visibilité » espère bien ainsi faire « évoluer » le vaisseau amiral de Jean-Luc Mélenchon. Elle compte, à ce sujet, sur l’institut La Boétie, think tank créé en 2019, affilié au parti et coprésidé par Jean-Luc Mélenchon ainsi que par la députée Clémence Guetté.

Elle salue ainsi un « vrai travail de sélection » de la part de l’institut La Boétie, afin de « corriger les biais sociaux et territoriaux ». « Dans les promotions du cursus, il y a une diversité sociale vraiment frappante », a-t-elle affirmé. Un travail que l’on doit à « l’équipe thématique antiraciste », qui selon elle s’évertue à faire « évoluer en interne un mouvement sociologiquement de la gauche blanche de classe moyenne » et se mobilise sur « la nécessité d’être plus représentatifs ».

« Le mouvement ne peut pas être juste le fer de lance de l’antiracisme stratégique, il doit aussi en lui-même s’élargir, surtout si on veut en faire un mouvement populaire », appelle-t-elle de ses vœux. Bien consciente des enjeux électoraux à venir, comme les élections municipales de 2026, où les Insoumis veulent prendre toute leur place (comme à Nantes, par exemple). Ou, pourquoi pas, une présidentielle anticipée, que Mélenchon désire ardemment.
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LE POINT