«Rabzouz», «Mamadou»… L’Élysée dément les propos anti-noirs attribués à Emmanuel Macron, la gauche s’indigne
Par Hicham Zemrani
Épinglé par Le Monde, qui rapporte des propos qu’il aurait tenus en privé, le président est accusé de «racisme», de «sexisme» et «d’homophobie» par une large partie de la gauche.
Emmanuel Macron ne pourra sans doute pas profiter de son anniversaire, ce samedi, ni du réveillon de Noël, la semaine prochaine, pour s’offrir un peu de répit. En pleine crise politique, depuis que Michel Barnier a été renversé par une motion de censure, et en attendant l’annonce du gouvernement de François Bayrou, le président de la République est affairé entre Mayotte, dévastée par un cyclone, et Djibouti, où il s’apprête à rejoindre les troupes françaises. Ce, pendant qu’il fait l’objet d’une vive polémique à Paris, née de petites phrases qu’il aurait tenues en privé et qui ont été relayées par Le Monde. Des «propos rapportés» fermement démentis auprès du Figaro par l’Élysée, où l’on affirme qu’ils «n’ont pas fait l’objet de vérification auprès des services» de la présidence. «On peut s’étonner que des propos manifestement relatés par des opposants politiques soient relatés comme des faits», peste encore un proche du chef de l’État.
Parmi les nombreuses scènes évoquées figure notamment un échange, à l’automne 2023, avec le ministre de la Santé de l’époque, Aurélien Rousseau, au sujet des difficultés de l’Hôpital public. «Le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou», aurait déclaré Emmanuel Macron, en ciblant les personnes noires de peau. De même qu’il aurait, en 2019, parlé de «rabzouz» pour désigner les Français d’origine maghrébine, lors d’une discussion en marge d’une interview à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Autre minorité présentée comme ciblée, enfin : les homosexuels, qui seraient rebaptisés «petits pédés» ou «grandes tarlouzes» dans les couloirs de l’Élysée, où l’on parlerait de «la cage aux folles» pour moquer le passage de Gabriel Attal et de son entourage à Matignon.
«Recherche irresponsable du buzz»
«Tout y passe : racisme, homophobie, sexisme», s’est immédiatement insurgé le député de la Somme, François Ruffin, passé des bancs Insoumis au groupe écologiste au Palais Bourbon. Quant à la vice-présidente LFI de l’Assemblée, Clémence Guetté, elle juge que ces propos «racistes (…) le rendent indigne d’exercer sa fonction». Une façon de remettre une pièce dans la machine mélenchoniste de l’appel au départ d’Emmanuel Macron. «Ces propos, s’ils sont confirmés, (…) ne font que renforcer la légitimité des appels à la démission du président», estime David Guiraud, élu du Nord.
« Le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou »
À mesure que les langues se délient et que Macron est lâché par les siens, le racisme de sa présidence apparaît sans maquillage ni artifice. Ces propos s’ils sont confirmés sont d’une indignité absolue… pic.twitter.com/2DpGfqpBwD
— David Guiraud (@GuiraudInd) December 19, 2024
Il faut dire que plusieurs figures de la gauche sont aussi citées, comme la «première-ministrable» du NFP, Lucie Castets, et la leader Écologiste, Marine Tondelier, qui seraient devenues des «cocottes» l’été dernier. Des «propos sexistes», pour la patronne des Verts, qui viennent s’ajouter à des «propos homophobes extrêmement choquants».
Probablement soucieux d’éviter un «effet Streisand», la plupart des soutiens d’Emmanuel Macron sont pour l’instant restés silencieux. Seul le député macroniste Guillaume Gouffier a dénoncé une «recherche irresponsable du buzz qui ne sert ni notre démocratie, ni le journalisme».
Source
Le Figaro
« E.Macron accusé de racisme et d’homophobie par la gauche »
Bin voyons, comme par hasard maintenant que cette pseudo gauche a complètement perdu sa crédibilité électorale et que l’accusé nomme des personnalités d’en face pour tenter maintenir la gouvernance de la République sur laquelle les accusateurs se sont bien rincés des décennies durant tout en faisant sombrer le navire …
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L’animal préféré des français (même ceux d’en haut) : le bouc émissaire !
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Il est cuit, le petit marquis. Ça craque de partout et la dégringolade ne fait que commencer… Et personne ne prendra sa défense, il a déjà trahi tout le monde.
Nous n’avons rien à faire à Mayotte…elle fait partie intégrante des Comores .
L’occupation est illégale .
Quand je pense qu’il était prêt à arrêter BIBI après sa condamnation par la CPI et qu’il a critiqué Israël lors de son occupation de la zone tampon du Golan .
Il préfère que ce soit des terroristes .
Je rappelle que 95% des Mahorais sont muzz .