Qui est Andreas Malm, cet auteur suédois d’extrême-gauche mis à l’honneur par la France Insoumise qui souhaiterait que les militants écologistes s’inspirent des méthodes des terroristes du Hamas que, par ailleurs, il soutient ?

Le Suédois est le penseur en vogue dans les milieux de gauche radicale. Défenseur de l’intégration du « sabotage » aux méthodes du mouvement climat, Andreas Malm se distingue aussi par ses positions extrémistes concernant le conflit israélo-palestinien.
La Suède est décidément une terre fertile en égéries écolos. Après la juvénile Greta Thunberg, voici venir l’universitaire Andreas Malm, plus âgé (45 ans), plus idéologue, plus radical également. Présent lors de la manifestation hostile au projet de méga-bassine à Sainte-Soline, le Scandinave s’est offert une tournée médiatique dans des médias amis de la cause (Reporterre, Mediapart), tandis que ses adversaires le présentent comme le nouveau gourou des milieux écologistes. Sa spécificité : en rupture avec les traditions vertes de non-violence, il prône « l’intégration du sabotage dans le répertoire d’actions du mouvement climat ».
Surtout, en 2017, Malm publie un long texte faisant le bilan de ses années de lutte pro (https://salvage.zone/the-walls-of-the-tank-on-palestinian-resistance/). Dans cet essai, le Suédois illustre à quel point son militantisme radical le conduit à excuser, voire soutenir le terrorisme islamiste du Hamas.
C’est d’autant plus intéressant que Malm dresse un parallèle direct entre la cause palestinienne et la lutte pour le climat : il souhaite que les militants écolos s’inspirent directement de l’état d’esprit voire des méthodes des partisans du Hamas.
« De la rivière à la mer » n’est pas un slogan anodin : il s’agit d’un slogan du Hamas qui milite pour une Palestine s’étendant du Jourdain à la Méditerranée, ce qui en pratique revient à souhaiter la destruction de l’État d’Israël. Andreas Malm le reprend à son compte.
Dans son texte, Malm parle du Hamas avec compassion. Il avoue son admiration pour la résistance acharnée de ces militants islamistes, sans jamais questionner le recours à la lutte armée. Il loue même « l’extraordinaire efficacité » du Hamas pour contenir Daech hors de Gaza.
Le Scandinave va même jusqu’à exprimer son « respect » envers Mohammed Deïf, commandant de la branche armée du Hamas et responsable du meurtre de plusieurs dizaines de civils israéliens, qui aurait échappé à six tentatives d’assassinat.