Quand l’islam radical transforme nos quartiers en nouveau théâtre de l’antisémitisme triomphant

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Par Kevin Bossuet

Tribune. “Sur certaines parties du territoire contaminées par l’islam radical, les Juifs sont voués à disparaître”, alerte l’historien Kevin Bossuet.
Trois ans, jour pour jour, après l’attaque islamiste perpétrée à l’encontre de l’Hyper Cacher à Paris qui a causé la mort de trois clients et d’un employé juifs, c’est à Créteil, en région parisienne, qu’un magasin casher a de nouveau été pris pour cible. Après avoir été, quelques jours auparavant, recouvert de tags antisémites et de croix gammées, c’est finalement au cours d’un incendie assurément criminel que ce commerce a été complètement ravagé.
« La prochaine balle sera pour vous ! A mort les juifs ! »
Ne pas voir dans cet évènement dramatique une volonté de la part des auteurs de clamer haut et fort leur haine contre les juifs, ainsi que leur désir de les voir disparaître d’un territoire sur lequel ils ne sont plus acceptés, relèverait au mieux de la naïveté la plus éhontée, au pire de la mauvaise foi la plus infâme. Albert Elharrar, le président de la communauté juive de Créteil, voit d’ailleurs, à juste titre, dans cet incident, une volonté pour les auteurs de « sanctionner à leur manière le gérant musulman de ce commerce et de le punir pour avoir osé ouvertement déclarer qu’il n’avait lui, un musulman, aucun problème à vendre des produits casher et israéliens destinés à la clientèle juive». C’est bien le vivre-ensemble entre les communautés qui a été ici visé, c’est bien la présence juive, sur un territoire, qui a été condamnée !
Cet évènement tragique, qui est loin d’être anecdotique, ne fait que s’ajouter aux nombreux actes antisémites qui se sont multipliés, au cours de ces dernières années, dans nos banlieues, et plus particulièrement en Seine-Saint-Denis. L’agression et la séquestration d’une famille juive à Livry-Gargan en septembre dernier, motivées explicitement par l’appartenance religieuse et communautaire de cette dernière, n’a de ce point de vue fait que révéler au grand jour le sort de nombreux juifs sur certaines parties du territoire français. « Vous êtes juifs, donc vous avez l’argent », voilà ce qu’ont déclaré les agresseurs en entrant dans le logis familial. Violentés, ligotés, menacés avec un couteau et un tournevis, voilà le sort qui a été réservé aux membres de cette famille juive. Martyrisés car juifs, bienvenue dans le monde répugnant et raciste des tortionnaires antisémites !
Face à ce déferlement de violence et de haine, de plus en plus de juifs décident de déménager afin de fuir des territoires au sein desquels ils ne sont plus les bienvenus. Alain Benhamou, par exemple, après avoir passé plus de 40 ans à Bondy, et après avoir retrouvé son logement cambriolé et recouvert de tags antisémites, a décidé de partir. Daniel, quant à lui, a fait le choix de quitter son domicile de Noisy-le-Grand après y avoir découvert, l’été dernier, une lettre accompagnée d’une balle de kalachnikov. « La prochaine balle sera pour vous ! A mort les juifs ! », pouvait-il lire, peu de temps après, sur les murs de sa maison.
De jeunes enseignants parachutés dans ces quartiers sans aucune préparation
Ces cas sont loin d’être isolés, comme l’atteste très bien le directeur du département opinion de l’Ifop, Jérôme Fourquet : « en Ile-de-France, sur une quinzaine d’années, des effectifs de populations ou de familles juives se sont effondrés dans toute une série de communes de Seine-Saint-Denis ». « À Aulnay-sous-Bois, le nombre de familles de confession juive est ainsi passé de 600 à 100, au Blanc-Mesnil de 300 à 100, à Clichy-sous-Bois de 400 à 80, et à La Courneuve de 300 à 80 » affirme-t-il dans son livre L’An prochain à Jérusalem en se basant sur les données des associations juives. C’est dans Paris (notamment dans le Marais et le 17e arrondissement), ainsi que dans l’Ouest parisien, que ces hommes, ces femmes et ces enfants, pourchassés pour ce qu’ils sont, trouvent le plus souvent refuge.
Les conséquences de cet antisémitisme sont d’ailleurs particulièrement bien visibles dans les établissements scolaires publics de Seine-Saint-Denis que la population juive fait tout pour éviter. Alors qu’il y a une dizaine d’années, nous ne comptions dans ce département que trois écoles juives, il y en a aujourd’hui huit ! Certaines familles, par manque de place dans ces écoles, en viennent même à inscrire leurs enfants dans les établissements catholiques.
En effet, depuis, la parution en 2002 de l’ouvrage « Les Territoires perdus de la République » dirigé par Georges Bensoussan, le développement des propos et des actes antijuifs dans certains établissements scolaires s’est très largement accentué. Il suffit que les professeurs évoquent en classe des sujets comme la laïcité, la Shoah ou encore le conflit israélo-palestinien pour avoir à gérer et à affronter de la part des élèves, des réactions suintant la bêtise et l’abomination ! Un professeur d’histoire-géographie, qui enseigne en Seine-Saint-Denis, me racontait récemment, son expérience en la matière. Alors qu’il traitait avec une classe de troisième la question des camps de concentration nazis, il a effectivement dû faire face à des propos tout particulièrement choquants. Entre ceux qui remettaient en cause l’existence même du génocide, ceux qui affirmaient que « les juifs l’avaient peut-être un peu cherché », et celui qui lui a vaillamment demandé si « on pouvait encore aujourd’hui brûler des juifs », il s’est retrouvé complètement désappointé face aux propos de ses élèves. Ce récit en dit long sur les conditions d’exercice des jeunes enseignants, parachutés dans ces quartiers sans aucune préparation !
Dans son remarquable ouvrage « Principal de collège ou imam de la République ? », Bernard Ravet, qui a été principal dans trois des collèges les plus difficiles de Marseille, démontre, par ailleurs, que l’antisémitisme à l’école n’est pas que le monopole de la banlieue parisienne. Il y raconte notamment, que lorsqu’il était principal du collège Versailles à Marseille, il a expressément conseillé à une mère de famille qui venait d’arriver dans le quartier en provenance d’Israël, et qui voulait inscrire son enfant dans son collège, d’y renoncer. « A peine aura-t-il baragouiné deux mots avec son accent à couper au couteau que les autres lui demanderont d’où il vient. S’il dit la vérité, il se fera laminer. » a alors argué le chef d’établissement. Etre obligé de refuser un élève juif, faute de pouvoir le protéger au quotidien, voilà ce à quoi cet hussard noir de la République a été contraint. L’islam radical dans certains quartiers a effectivement gagné, les juifs doivent au mieux se cacher, au pire s’en aller !
L’Etat français, confronté à la montée de l’islam radical, abandonne certains territoires à la loi coranique
Oui, car soyons-en certains, c’est bien dans les quartiers où l’islamisme est le plus présent et les populations de confession musulmane les plus nombreuses que ce nouvel antisémitisme, sur fond de tensions liées au conflit israélo-palestinien, se développe ! Oui, car c’est bien la radicalisation d’une partie de la population musulmane qui considère les juifs comme d’odieux mécréants à décimer, que ces derniers sont contraints de subir ! Oui, car c’est bien le refus de certains individus islamisés d’adhérer aux valeurs de la République et d’en adopter les codes et les règles de vie, que paye aujourd’hui en France la communauté juive !
Face à cela, que fait concrètement l’Etat ? Rien ou pas grand-chose ! Certes, les actes antisémites, qui sont très largement relayés dans les médias, sont systématiquement condamnés par nos dirigeants et nos hommes politiques, mais ce n’est évidemment pas suffisant ! Certes, les condamnations judiciaires se multiplient, et les bourreaux écopent souvent de lourdes sanctions, mais sans réel impact sur le quotidien de nos concitoyens juifs vivant dans ces banlieues.
La vérité est que l’Etat français, confronté à la montée de l’islam radical, n’ose plus intervenir sur des territoires au sein desquels, la loi coranique tend peu à peu à remplacer celle de la République ! La vérité est que l’Etat français préfère laisser certaines familles juives livrées à elles-mêmes, plutôt que de risquer de déclencher de vives tensions pouvant à terme déboucher sur une douloureuse guerre civile. De cette funeste abnégation est née, pour la communauté juive, une effroyable persécution !
Interdire Céline ? L’urgence est ailleurs
A l’heure où nos élites dirigeantes préfèrent disserter sur le renoncement des Editions Gallimard à rééditer les écrits de Louis-Ferdinand Céline, ou s’empressent de rendre hommage au dreyfusard Emile Zola pour sa brillante lettre publiée dans « l’Aurore » il y a 120 ans, l’urgence est évidemment ailleurs ! Alors que les juifs ne représentent que 1% de la population totale en France, ils concentrent à eux seuls environ la moitié des actes racistes. Alors qu’ils ne demandent qu’à vivre paisiblement et à être traités comme des citoyens comme les autres, ils sont sur certaines parties du territoire contaminées par l’islam radical, voués à disparaître. Car, malgré ce que nous racontent les ayatollahs de la gauche bien-pensante, plus prompts à tomber dans l’islamo-gauchisme qu’à défendre les valeurs de la République, le véritable problème dans les banlieues françaises n’est certainement pas l’islamophobie, mais l’antisémitisme !
Source :
http://www.valeursactuelles.com/societe/quand-lislam-radical-transforme-nos-quartiers-en-nouveau-theatre-de-lantisemitisme-triomphant-92436

happywheels

7 Commentaires

  1. jjames dit :

    le véritable problème dans les banlieues françaises n’est certainement pas l’islamophobie, ni l’antisémitisme, c’est la lâcheté de nos politichiens, qui n’osent même pas nommer l’ennemi

    • Franccomtois dit :

      jjames je ne pense pas qu´il y a une quelquonque lacheté de la part des politiques et ce de l´ex.droite á l´extreme gauche.Pour certains n´ayant plus d´assise chez les prolos ce cherche une nouvelle facon de ne pas disparaitre en léchant les babouches de ceux qui les égorgerons sans sourciller le moment venu(voir la revolution Iraniene) et les autres n´ayant plus grand monde qui se déplace aux differentes élections ils achetent les bulletins de ceux comme pour les gauchos sentiront la douceur du chanvre autour du cou si nous continuons á minimiser le danger que font courrir les mahométans et qui le pire ne cache pas leurs intentions.Attention je ne mets pas tout les muzz dans le même sac,mais pour les tranquillous ils risquent de morfler de tout les côtés,par les leurs et les notres.Quand même cette « religion » muzz et quand même problématique,elle dégage facilement de la haine et honnêtement elle n´a jamais rien apporté de positif á l´humanité si ce n´est permettre á des politocards bien de chez nous de conserver leurs privileges á ce jours.

  2. marredestocards dit :

     » Entre ceux qui remettaient en cause l’existence même du génocide, ceux qui affirmaient que « les juifs l’avaient peut-être un peu cherché », et celui qui lui a vaillamment demandé si « on pouvait encore aujourd’hui brûler des juifs », il s’est retrouvé complètement désappointé face aux propos de ses élèves.  »

    Comment ça, « désappointé » ? Parce que le collège ne convoque plus les parents de ces enfants ?! Je cauchemarde ou quoi ?!

  3. Maguid dit :

    Ce qui est le plus choquant dans cet article, c’est l’insistance et la répétition du mot « RADICAL »! Comme si au mot ‘violeur’, ou ‘assassin’, ou criminel il était nécessaire de rajouter le mot radical. AL CAPONE,
    entre mille exemples, qui aurait eu l’idée de le désigner comme Gangster Radical?

  4. Gégé dit :

    Une certaine mouvance de la gauche incarnée superbement par notre Plenel national (et dire que ce type a dirigé le Monde pendant plus de dix ans !) jette une chape de plomb sur le discours politique distinguant ce qu’il est autorisé de penser et de dire. Relisons tous André Versaille  » Les Musulmans ne sont pas des bébés phoques « . ..

  5. Péri-gourdin dit :

    Alors qu’il y a une montée indéniable de l’antisémitisme en France,quel intérêt avait une chaîne nationale comme France 2 de nous passer dans son journal du soir un court documentaire qui traitait d’une jeune passionaria palestinienne confrontée aux soldats israëliens, sachant l’impact négatif que peut avoir ce conflit moyen-oriental sur la sécurité des Français de confession juive ?

  6. Rony d'Alger dit :

    Bien évidemment que cette jeune « passionaria » qui s’est manifestée depuis ses 8 ans, obéit à une manœuvre de propagande de l’ATAR ( autorité terroriste arabe de ramallah ) puisque sa famille est financée grâce aux fonds très généreusement versés par l’union européenne au terroriste mahmoud abbas. Il est très facile d’être généreux avec l’argent des autres, en l’occurence des contribuables européens. Dans un souci de pudeur coranique, les commentateurs arabes font remonter la blondeur de cette adolescente aux soldats français de Napoléon. En réalité, il est très probable qu’elle remonte tout simplement à une arrière grand-mère ayant été très proche des soldats britanniques de sa gracieuse majesté, dans les années quarante. Par ailleurs cette couleur de cheveux a été choisie pour que les téléspectateurs occidentaux puissent ressentir une plus grande proximité avec les arabes de Judée-Samarie. C’est de la pure stratégie de communication.

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