«Quand les ONG dévoilent leur vraie nature après les massacres du 7 octobre en Israël»
Par Tribune collective
Dans une interview parue dans Le Point du 12 octobre dernier, François Zimeray, ancien ambassadeur de France pour les droits de l’homme, déplorait, à propos des massacres des 7 et 8 octobre, que les ONG qui se sont donné comme objet la défense des droits de l’homme aient refusé, ne serait-ce que par leur silence, de « qualifier de terroristes ces actes d’une barbarie inouïe … On aurait aimé qu’elles décrivent dans leurs rapports annuels l’antisémitisme virulent qui circule depuis des décennies dans les médias d’une grande partie du monde arabo-musulman et qui fait le lit de la haine… et qu’elles regardent ces réalités pour ce qu’elles sont : des violations des droits de l’homme ». Nous partageons cette critique.
Les ONG pointées pour leur complaisance
Rappelons que beaucoup d’ONG ont refusé de qualifier d’actes de barbarie le massacre de familles entières à leur domicile et la tuerie de jeunes réunis pour une fête de la paix. Beaucoup refusent de tirer les conséquences qui s’imposent de l’inscription du Hamas sur la liste des organisations terroristes par le Conseil de l’Union européenne le 12 septembre 2003 – inscription confirmée par un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 23 novembre 2021 rendu sur… recours du Hamas !
Nous ne sommes pas surpris de cette complaisance, tant est manifeste l’engagement anti-israélien de nombre d’ONG, qu’elles se revendiquent de la défense des « droits humains », de la lutte contre la corruption ou de la protection de l’environnement.
Il s’affiche sur le site internet de beaucoup d’entre elles. Ainsi Amnesty International France n’a pas de mots assez durs, dans un document daté de 2017, pour accuser le « régime militaire d’Israël » (sic !) de causer « d’immenses souffrances aux Palestiniens (…) privés de leurs droits fondamentaux ». Ce jugement la conduit à appeler au boycott des produits israéliens (BDS).
Quand on se souvient que les boycotts organisés par la Ligue arabe contre les juifs de Palestine remontent à 1945, on comprend que le BDS n’ait rien à voir avec les implantations juives de Cisjordanie. Nombre d’ONG ont emboîté le pas et collectent des pétitions d’étudiants en Europe et aux États-Unis en faveur du boycott.
Pour sa part, Greenpeace France « condamne fermement les attaques et les meurtres perpétrés sans discrimination et de façon excessive par les autorités israéliennes, contre la population civile palestinienne de Gaza, en représailles des attaques du Hamas ».
Des crimes de guerre contre l’humanité
Comment s’étonner, dès lors, que ces ONG, reprenant à leur compte les éléments de langage de la sphère islamo-gauchiste, voient tout au plus, dans le pogrom des 7 et 8 octobre, un « crime de guerre », alors qu’Israël n’était pas en guerre à ce moment et qu’il s’agit clairement d’un « crime contre l’humanité » au sens de l’article 7 du statut de la Cour pénale internationale ?
Le souci du sort de la population gazaouie, au demeurant légitime, ne sert à ces organisations qu’à se dispenser de qualifier les crimes du Hamas comme le commandent les faits et le droit international. C’est qu’elles ont pris depuis longtemps le parti manichéen d’accabler Israël et l’Occident.
Leur appel à un « cessez-le-feu immédiat » n’est qu’un artifice tactique, camouflé en préoccupation humanitaire. Il peut être répondu à cette dernière préoccupation, comme le fait déjà Tsahal, par la pratique des couloirs humanitaires, des pauses et des avertissements précédant la reprise des bombardements.
Un cessez-le-feu aurait une tout autre portée, car il conférerait au Hamas un statut de belligérant, lui permettrait de poursuivre son chantage sur les otages et lui donnerait le temps de reconstituer ses forces. Ce serait empêcher Israël d’exercer le droit légitime à se défendre que reconnaît à toute nation l’article 51 de la Charte de des Nations unies.
Pouvoir d’influence sur la jeunesse
Le plus préoccupant, dans les circonstances dramatiques que nous vivons, est que ces ONG ont réussi à enrôler une partie de la jeunesse européenne et américaine, au nom du soutien dû aux « opprimés » – dont les Palestiniens et plus généralement les musulmans seraient les représentants archétypiques – contre ces « oppresseurs » par essence que sont les Israéliens et, plus généralement, les Occidentaux.
Des organismes s’étant donné pour vocation de promouvoir les droits de l’homme, la paix universelle et la protection de la nature inspirent ainsi aux jeunes un emportement qui tourne aisément à la violence politique, y compris de caractère antisémite, comme certaines universités américaines en donnent le triste spectacle.
Le ralliement inconditionnel à la cause arabo-musulmane mobilise largement les membres de ces ONG. C’est ainsi que Greta Thunberg brandit, sur les réseaux sociaux, une pancarte au soutien des Palestiniens de Gaza. Ajoutons-y leur silence tonitruant sur les otages israéliens enlevés par le Hamas (au nombre desquels se trouvent des enfants) et leur silence non moins significatif sur les mauvais traitements que le Hamas inflige depuis longtemps au peuple gazaoui, qu’il a pris pour otage et utilise comme bouclier humain.
Sans oublier leur participation aux manifestations dites « propalestiniennes » qui, loin d’appeler à la paix ou à une solution politique, diabolisent un seul camp (« Israël assassin, Macron complice ») et scandent le slogan « Libérons la Palestine de la mer au fleuve », ce qui est adhérer au but ultime des islamistes : l’éradication des présences juive et chrétienne en Terre sainte…
On découvre au passage que l’un des sponsors de Greenpeace International n’est autre que le Rockefeller Brothers Fund, l’un des principaux financeurs des campagnes BDS. Ce fait, parmi d’autres, conduit à une observation générale : l’opacité du financement des ONG, l’occultation de leurs motivations réelles, leurs agendas masqués, rien de tout cela n’est plus acceptable.
La Hongrie s’est vue durement reprocher sa tentative de s’enquérir des motivations des ONG s’établissant sur son sol. La Cour de justice de l’Union européenne ne l’a-t-elle pas condamnée à cet égard pour entrave à la liberté d’association ? La transparence, si chère à l’Union européenne, devrait pourtant être exigée par celle-ci des associations qui opèrent dans ses coulisses.
Des ONG qui interviennent si bruyamment dans le champ politique et géopolitique devraient dire quels sont leurs parrains et leurs bailleurs de fonds. Nous devons savoir à qui nous avons vraiment affaire, qui nous finançons (au travers de subventions publiques) et quels sont les vrais ressorts qui les animent. Il faut soumettre les ONG aux règles de transparence qui s’appliquent communément aux entreprises et aux partis politiques dans une démocratie moderne. Il faut appliquer aux ONG cette transparence qu’elles savent si bien exiger des autres.
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*Noëlle Lenoir, membre honoraire du Conseil constitutionnel, présidente du Cercle droit et débat public ; Pierre-Henri Conac, professeur de droit ; Dominique de la Garanderie, ancien bâtonnier de Paris ; Jean-Claude Magendie, ancien premier président de la cour d’appel de Paris ; Jean-Yves Naouri, chef d’entreprise ; Emmanuel Piwnica, avocat aux conseils ; Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel ; Frédéric Thiriez, avocat aux Conseils ; Philippe Valletoux, consultant.
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Source
Le Figaro
happywheels
Il paraît que des ONG vont reprendre les campagnes ‘ un bateau pour Gaza » .
Il est prévu d’utiliser le » Marmara » pour la première expédition prévue fin décembre .
Ça ne les gêne pas de violer les eaux nationales d’Israël ces connards
« Il était un petit navire🎵🎶… » ^^
Digression
« vraie nature »
Alors que la fachosphère (et pas que) fait croire tout le contraire :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/les-efforts-d-isra%C3%ABl-pour-r%C3%A9duire-le-nombre-de-victimes-civiles-%C3%A0-gaza-ne-sont-pas-couronn%C3%A9s-de-succ%C3%A8s-netanyahu/ar-AA1k4s8a
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