Quand l’Algérie explosera… la France deviendra Gaza
Par Mickael Fonton, Louis de Raguenel
Algérie. Au bord de la faillite, le pays pourrait sombrer bientôt dans le chaos, ce qui provoquerait des vagues migratoires inédites auxquelles la France n’est pas préparée. Révélations.
Nous sommes le 27 avril 2013 et un avion un peu spécial se pose en toute discrétion sur le tarmac de l’aéroport du Bourget. C’est un policier en charge des vols sensibles empruntés par les personnalités exposées qui décrit la scène. Abdelaziz Bouteflika vient de subir un accident vasculaire cérébral (AVC). Ses médecins personnels chinois et français n’ont pas hésité : il faut que l’homme de 76 ans soit soigné à Paris, où il bénéficie de facilités en raison de son statut de président de la République algérienne démocratique et populaire. À son arrivée sur la piste, mis à part son équipe de sécurité personnelle et ses médecins, peu de témoins. Le policier raconte : « Quand j’ai vu Bouteflika, allongé sur un brancard, passer devant moi, il était mort, cadavérique. Son corps avait même jauni, comme une poupée de cire. » L’homme en est alors convaincu : le président algérien est bien mort ; son corps est emmené en France pour faire une autopsie indépendante écartant tout risque de polémique. Astreint au secret, il tient sa langue. Quelle n’est pas sa surprise quand, le mardi 16 juillet, il voit le même Bouteflika embarquer pour l’Algérie en parvenant à se hisser légèrement sur son fauteuil roulant, avant de pénétrer dans l’avion présidentiel médicalisé. « Je ne crois pas en Dieu, mais j’ai vu un miracle de mes propres yeux ! Il bougeait même son visage ! »
Loin d’être anecdotique, la scène résume bien le quotidien de la présidence algérienne : une lutte incessante contre une chute imminente. Comme l’ex-Union soviétique, « l’Algérie repose sur le trépied armée, FLN [Front de libération nationale, le parti au pouvoir, NDLR], services de renseignements [qui se haïssent, NDLR]. Si l’un tombe, tout s’écroule », explique le spécialiste de la géopolitique méditerranéenne Pierre Razoux, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem), auteur de la Guerre Iran-Irak (Perrin). Au-dessus de la pyramide, le clan Bouteflika veille à ce qu’aucune tête ne dépasse (lire notre article page 37). À bout de souffle, l’Algérie est dans une situation de quasi-faillite, en raison de sa dépendance aux exportations d’hydrocarbures dont les cours ont chuté et de son incapacité à créer de la richesse par le travail. La vie politique et économique du pays est à l’arrêt depuis plus de quatre ans. Face à l’inflation et au chômage de masse (lire page 39), le biberon des subventions auquel les Algériens s’étaient habitués depuis plus de vingt ans a aujourd’hui le débit d’un compte-gouttes.
Quand l’Algérie explosera… Cette hypothèse, probable, compte parmi les craintes majeures des services de renseignements français. Cette chute pourrait profondément déstabiliser le bassin méditerranéen, déjà fragilisé par la situation de la Libye et par les pays qui ne sont pas parvenus à se relever des “printemps arabes”. Mais aussi la France. C’est, en effet, l’ancien colonisateur que les Algériens, qui le vouent pourtant aux gémonies, appelleront au secours. Des dizaines de milliers d’entre eux pourraient ainsi débarquer sur nos côtes dans les prochains mois. Que faire ?
Face à ce risque, le système européen d’accueil des migrants peut voler en éclats, tout comme celui du contrôle aux frontières. Nos partenaires européens — l’hypothèse est déjà évoquée — pourraient même se retirer des accords migratoires. Car deux sujets de taille n’ont jamais été réglés : celui du regroupement familial, jamais remis en cause, et celui des accords d’Évian. Ces derniers, qui lient la France et l’Algérie, demeurent un tabou : ils ont mis fin à la guerre d’Algérie — et non aux combats — et établissent, depuis 1962, une dérogation au droit commun des étrangers. L’« accès au séjour des ressortissants algériens est facilité et la carte de résident (dix ans) peut être attribuée après trois années de séjour, contre cinq années dans le droit commun, dénonçait Nicolas Sarkozy, en 2016, dans son livre la France pour la vie. Après dix ans de présence en France — dès lors qu’il peut le prouver —, un ressortissant algérien en situation irrégulière a, par exemple, accès de plein droit à un titre de séjour. » Il existe donc en France un système de fraude à l’immigration légale destiné exclusivement aux Algériens. Nicolas Sarkozy a perdu la primaire de la droite et du centre. Personne n’en a plus jamais parlé.
Et pourtant, le sujet est brûlant : avec la mort prochaine d’un Abdelaziz Bouteflika très affaibli, dans ce pays où le tiers de la population est au chômage et où les deux tiers de la population ont moins de 30 ans, quatre possibilités s’offrent à la jeunesse : rejoindre l’armée, survivre de subsides sociaux, se radicaliser en rejoignant les groupes terroristes islamistes ou fuir. C’est ce dernier choix qu’est en train de faire une partie de la population, qui a compris que son pays ne peut pas lui offrir d’avenir.
Des villes comme Alger et Oran se vident
En réalité, l’exil de la population algérienne a déjà débuté. L’Espagne a commencé à subir l’explosion du nombre de migrants venant d’Algérie, en 2017. Le ministère de l’Intérieur espagnol n’hésite d’ailleurs pas à communiquer régulièrement — sans être entendu pour le moment — afin d’alerter ses partenaires européens : au cours des dix premiers mois de 2017, les Algériens représentaient 17,9 % des arrivées de migrants en Espagne. Mi-octobre, ce sont 405 migrants en provenance d’Algérie qui sont arrivés par la mer près de Murcie, puis, entre le 26 octobre et le 3 novembre, pas moins de 600 ressortissants algériens sont parvenus jusqu’à Murcie et Almería. Durant les seuls mois d’octobre et de novembre, plus de 3 000 migrants algériens ont débarqué sur les côtes espagnoles sans volonté de retour. Du jamais-vu ! Afin de lutter contre ces clandestins, les autorités espagnoles ont demandé à Alger plus de contrôles pour limiter les départs illégaux. Résultat : à peine 5 000 candidats illégaux à l’exil ont été arrêtés, en 2017, par l’armée algérienne, qui n’a pas hésité à communiquer pour démontrer sa prétendue efficacité. Mais plus personne n’est dupe : l’État algérien, qui engageait, naguère, des poursuites contre ses ressortissants partant vivre illégalement à l’étranger sans visa de sortie, a aujourd’hui renoncé à ces procédures. Et l’Espagne ne sait plus que faire de cet afflux sur ses côtes. Le problème se déplace : considérant être mal traités en Espagne, les clandestins algériens souhaitent souvent rejoindre leur cousin, leur frère, leur soeur en France et bénéficier du regroupement familial pour obtenir, un jour, la nationalité française. Ou alors, utiliser les dispositions prévues par les… accords d’Évian. Et profiter de notre arsenal social, dont l’aide médicale de l’État (AME), qui prend en charge la totalité du coût de soins des clandestins. En 2016, cette aide a bénéficié à 311 310 personnes, soit 49 % de plus qu’en 2011. Pour 2018, l’État a estimé son coût à 1 milliard d’euros.
Pour les prochains mois, des notes des services de Madrid évoquent l’arrivée possible de près de… 90 000 clandestins algériens sur le sol espagnol. Ceux qui fuient n’ont désormais plus peur de l’armée. Elle ferme le plus souvent les yeux, sauf en de rares occasions, pour montrer sa supposée bonne foi aux Européens. Après la mort d’un clandestin algérien, qui s’est pendu, le 29 décembre, dans une prison espagnole, sous la pression, Alger a ainsi rapatrié les 40 migrants de son groupe. Faibles résultats. La meilleure preuve de la duplicité des autorités algériennes est qu’elles découragent officieusement tout retour, alors que l’armée prétend réprimer sévèrement (la loi prévoit entre deux et six mois de prison) les Algériens qui reviennent. « Qui sont ceux qui reviennent ? En réalité, ils n’existent pas, il n’y en a pas, c’est encore un leurre du régime crépusculaire de Bouteflika », s’étrangle un expert. Les autorités empêchent même le financement des billets d’avion ou de train de ceux qui veulent rentrer au pays. Les listes de passagers depuis les ports et aéroports français, espagnols, italiens sont maintenant épluchées comme en temps de guerre, pour être certain que personne ne puisse revenir. En conséquence, des villes comme Alger et Oran se vident. Mais aussi les campagnes. Ce sont donc non seulement la jeunesse, mais aussi les classes moyennes qui veulent fuir.
Le marché de la vente de bateaux pneumatiques pouvant embarquer plusieurs dizaines de personnes pour un coût modique est progressivement en train de se déplacer de la Libye vers l’Algérie. Désormais un peu mieux contrôlée, la Libye n’est plus l’eldorado des passeurs, même s’il est toujours celui des trafiquants d’armes, qui intensifient depuis plusieurs mois les transferts de kalachnikovs vers l’Algérie, au cas où… En Algérie, où les Chinois ont massivement investi ces dernières années, les “refugee boats” s’achètent aisément sur des sites comme Alibaba — équivalent asiatique d’eBay ou d’Amazon et la plus grosse entreprise chinoise cotée en Bourse. Désormais, pour 1 500 à 2 000 euros, les trajets se multiplient entre des ports comme Dellys, à l’est d’Alger, et Majorque, aux Baléares. Nouveau phénomène également : les bateaux, équipés de GPS, sont plus endurants et plus solides que ceux autrefois vendus en Libye. Certains “go fast” utilisés pour les trafics de stupéfiants servent même à transporter les personnes. L’été dernier, on a vu des migrants faire la traversée en Jet-Ski contre 5 000 euros par personne…
Et pourtant, les Algériens qui fuient ne meurent pas de faim. « Ils étouffent sous ce régime postmarxiste sans perestroïka », décrypte un spécialiste de l’Algérie au Quai d’Orsay. Après tout, ils sont nombreux à avoir de la famille ou des connaissances en France, la nouvelle terre promise autrefois haïe. Étrange paradoxe. « Objectivement, la France a souvent attiré les cerveaux algériens, qui préfèrent quitter leur pays faute de perspective économique », fait aussi remarquer Pierre Razoux, pointant la surreprésentation pendant des années des entrepreneurs algériens parmi les créateurs de start-up en France. « Chez eux, ils ne peuvent même pas essayer ! », fait remarquer un spécialiste de la question au ministère des Armées.
Un autre signal inquiète particulièrement le ministère de l’Intérieur français depuis plusieurs mois : l’Algérie fait aujourd’hui partie des pays qui reconnaissent le moins leurs ressortissants interpellés en situation irrégulière sur le sol français. Un comble : même ceux qui sont en possession d’un passeport ou d’une carte d’identité du pays ne sont parfois pas reconnus par les autorités d’Alger ! C’est ainsi que, progressivement, un appel d’air est en train de se former. Dernière illustration : en publiant, lundi 8 janvier, les chiffres de l’explosion des demandes d’asile (100 412 dossiers déposés en 2017), l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a fait une révélation qui corrobore la crainte qui sous-tend notre enquête : cachée entre la Syrie, l’Afghanistan, Haïti ou encore le Soudan, l’Algérie fait partie des dix nationalités les plus représentées parmi les demandeurs d’asile en France. Soit une hausse de plus de 24 % pour les seuls Algériens de 2016 à 2017. Un chiffre, commenté avec le plus grand étonnement, pour un pays théoriquement jugé “sûr”. En coulisses, au ministère de l’Intérieur, on n’hésite désormais plus à parler de l’arrivée potentielle de près de 100 000 ressortissants algériens dans les prochaines années, si la situation s’aggrave.
Trop occupés à encaisser le choc migratoire de 2015 provoqué par l’avènement de l’État islamique, les services de renseignements européens ont, sans le vouloir, baissé la garde sur la bombe migratoire algérienne. Ils ouvrent aujourd’hui les yeux : la démographie algérienne inquiète au plus haut niveau, avec ses 41,2 millions d’habitants au 1er janvier 2017 et plus de 1 million de naissances chaque année depuis 2014, contre 800 000 en France, qui compte pourtant 25 millions d’habitants de plus. Chacun le sait désormais, le château de cartes peut s’effondrer à tout moment. Survivra-t-il au possible cinquième mandat présidentiel de Bouteflika en 2019, alors que ce dernier n’est plus que l’ombre de lui-même ? Du côté français, on cherche avant tout à ne pas jeter de l’huile sur le feu. « L’intérêt de la France est que l’Algérie tienne pour empêcher une vague migratoire et de nouveaux attentats terroristes sur notre territoire », fait valoir le spécialiste Pierre Razoux. Mais depuis le déplacement d’Emmanuel Macron en Algérie, le 6 décembre, qui a pu « voir de ses propres yeux la difficile situation du pays », selon une source élyséenne, on craint désormais le pire : si l’Algérie explose, la France sera la première touchée.
Source :
http://www.valeursactuelles.com/societe/en-couverture-quand-lalgerie-explosera-92318
Cette situation dramatique était prévisible depuis Giscard et les accords complémentaires à ceux déjà concédés à Evian . Le climat explosif que cela va engendrer nous conduit irrémédiablement à une guerre civile, sauf probabilité inenvisageable, que les français de souche ne se révoltent et entrent en résistance . Une solution, envahir l’Algérie et laisser le territoire français aux maghrébins !!!!
« probabilité inenvisageable que les français se révoltent et entrent en résistance »
totalement inenvisageable en effet, ce serait fait depuis longtemps
https://img4.hostingpics.net/pics/470765FRANAISMATUER.jpg
C’est ce qu’Alexandre Mendel (auteur de « Partition: Chronique de la sécession islamiste en France » valide d’après ses contacts (le plan « Ronces » n’existe pas, en autre et pour reprendre ses paroles « on n’enverra pas 200 militaires se faire tuer pour récuperer les barre de La Courn…. »).
Merci ;en effet j’ai lu que cette opération ‘ronces’ relevait plus du fantasme que de la réalité
De surcroît on peut voir sur le net que les militaires sont employés à aller chercher les migrants à quelques kilomètres des côtes libyennes pour leur permettre d’effectuer la traversée sains et saufs
Prions pour qu’il reste en vie !!
Il tiendra bien encore qq semaines mais inéluctablement ce gros tas de merde rejoindra ses ancêtres. Admettons qu’ ils le garde encore au frigo qq semaines supplémentaires le temps d’organiser la succession mais le dossier est mal engagé pour durer plusieurs années. Et c’est à ce moment la que le bordel va commencer sauf si D.ieu facilite la reprise du souk par l’armee pour un maintien de l’ordre temporaire d’une vingtaine d’ années, mais là non aussi j’ai des doutes sur la réalisation du projet. Conclusion, ouvrons grands nos maisons, au mieux vendons les avec qu’eles ne valent plus rien et cassons nous loin de là. Une me conseillait toute à l’heure de m’installer en Suisse ou les bronzés ne faisant pas de ski sont interdits de séjour, alors pourquoi la Suisse ou encore le Birobidjan !
« vagues migratoires inédites auxquelles la France n’est pas préparée »
https://www.concorde.fr/img/lubrifiant-anal-gel-lubrix-50ml-800068.jpg
La vague migratoire a deja commencé, Marseille est une annexe de l’algérie, des clandestins arrivent pas milliers par ans
Vieille tradition algérienne : le dictateur Boumediene en parlait déjà avec le ventre des femmes algériennes.
https://img4.hostingpics.net/pics/755522STOPCOLONISATION.jpg
c’est déjà gaza la France est défigurée par les muzz qui ont le culot de faire des prières dans les rues de Paris et d’ailleurs sans soucier qu’ils bloquent la circulation aux riverains et aux voitures !
y en a que pour leur pomme et leur islam dont les français sont obligés de subir leur charia , leur bouffe , dans les cantines il leur des menus de substitution …et avec tous les clandestins dans tous les coins de nos banlieues nous ne sommes chez nous et chez nous c’est France !!!
hors sujet !
http://www.20minutes.fr/societe/2202559-20180115-attentats-13-novembre-dieudonne-ecrit-lettre-salah-abdeslam
Lors des prieres de rue il serait bon d´organiser une gay pride,ils pourront toujours dire que l´islam est une religion de paix et d´amour.
Plus serieusement,vu comme c´est parti ils seraient con de se gêner,qu´ils prennent la France puisqu´elle s´offre á eux.Pour se qui est de la résistance,avec qui?Donnez-moi pour celles et ceux qui ont une idée d´un groupe politique qui tienne la route et puis nous,les armes á part les couteaux de cuisine et les bombes lacrymogene(pour les mieux armés)que pouvons-nous faire contre toutes ces armes de guerre qui circulent en grand nombre dans nos zones de non droit pour les honnêtes gens.
Voir le sketche de Fellag « la colonisation » tout y est dit,humoriste grandiose(c´est un Kabyle).Moi je ne sais pas mettre des videos en ligne sinon je l´aurais mise.
« Pour ce qui est de la résistance, avec qui ? »
il faut d’abord se demander à quoi ou à qui résister, à quoi ou à qui profite toute cette déstructuration de notre/nos pays, le démantèlement de notre potentiel économique, l’anéantissement de notre culture, nos folklores et nos coutumes, la soumission et la dilution des populations d’origines autochtones au profit d’envahisseurs profiteurs qui trouvent bien des commodités pour épanouir leur dessein …
je vous laisse à vos recherches ; pour ma part je sais que l’ennemi ne se désigne pas selon UN bord politique, UNE religion, UNE couleur de peau ni UN rang social.
« que pouvons-nous faire contre toutes ces armes de guerre »
la réponse est dans la question
ps.
« l’ennemi ne se désigne pas (non plus) selon »
UNE nationalité
Infos-Israel News parle du sketche de Fellag »la colonisation »ou il est dit que Fellag dit tout haut se que les Francais ne peuvent plus dire même tout bas.
parodie
Trump a eu un mot pour ce genre de pays. Le problème est qu’ils exportent leur incompétence en France