Prison ferme pour le rappeur Maka jugé pour “apologie du terrorisme” après son clip sur Samuel Paty
Le chanteur originaire de Seine-et-Marne avait chanté “On découpe comme Samuel Paty, sans empathie” dans un clip où une voiture aurait brûlé.
La sanction est tombée. Présent dans le box des accusés et abasourdi à l’énoncé du verdict, comme le note Le Parisien, Maka passera les prochains mois en prison. Le rappeur originaire de Seine-et-Marne, a écopé de quinze mois de prison ferme et de six mois avec sursis malgré la relaxe plaidée par son avocat.
Environ un mois après la décapitation de l’enseignant Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, le rappeur Maka originaire d’Orly Parc de Lagny-sur-Marne, avait suscité une vague d’indignations avec sa chanson sur Samuel Paty. Il était jugé ce jeudi en comparution immédiate pour « apologie directe et publique du terrorisme » mais également pour dégradations de biens. Mardi 24 octobre, l’artiste avait été interpellé et placé en garde à vue, la procureure de Meaux ayant indiqué qu’il contestait les faits qui lui étaient reprochés.
Pour se justifier, le rappeur a expliqué avoir écrit son clip en une soirée. « Dans mes clips, je prends toujours un rôle. Le clip est violent, c’est vrai, je n’avais pas fait attention à toutes les conséquences. » Et de continuer « Ma phrase ‘On découpe comme Samuel Paty’, ça voulait dire qu’on découpe la musique […] Je tiens à m’excuser, j’ai tenu des propos très choquants. Je veux être un artiste, il fallait un petit coup de boost. » Pas suffisant comme explication pour les juges.
Mais les propos de sa chanson étaient pourtant clairs. Environ un mois après le décès de Samuel Paty, Maka, alors inconnu, avait sorti la chanson « Samuel Paty » où il clamait : « On découpe comme Samuel Paty, sans empathie ». S’il tentait de se dédouaner en début de chanson en invoquant une « illustration de la nature humaine » et non « un appel à la haine », et le fait que « rien ne nous oppose », sa chanson avait finalement été retirée de plusieurs plateformes dans un premier temps.
Surtout, dans son clip, on y voyait des voitures en flammes, certaines armes, des scies, couteaux ou machettes, détaille Le Parisien. Une voiture aurait brûlé pendant le tournage, d’où les accusations de « dégradation de bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».
Maka n’est pas un inconnu des services de police, puisqu’il est sorti de prison il y a un. Selon nos confrères, il aurait été impliqué dans un règlement de comptes entre bandes rivales où une voiture avait été prise pour cible. Du côté de ses proches, on dénonce une atteinte « à la liberté d’expression » et une « injustice ». Un de ses amis dit même « C’est de l’art, ce n’était pas pour porter préjudice à Samuel Paty, ni provoquer ». Tolérance zéro pour la mairie qui ne veut pas faire la part belle à « un caïd ». D’autant que comme le rappelle Le Parisien, à la suite de la diffusion du clip, un adolescent avait menacé sa professeure de « la découper comme Samuel Paty ». Il avait alors repris la chanson de Maka.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/societe/prison-ferme-pour-le-rappeur-maka-juge-pour-apologie-du-terrorisme-apres-son-clip-sur-samuel-paty-126080
tant mieux
mais d ou sortent tous ces connards avec leurs gestes obscènes ? marre de voir leur gueule de cons se la ramener et pretendre !!!!!etre des artistes !!ben voyons !!
« Pas de liberté pour les Ennemis de la liberté » atroce !!! toutes mes condoléances à la famille de Samuel Paty !!!
C’est un cerveau qu’il a ou une noix de macadamia ??
J’espère qu’il va bien glisser en promenade et dans les douches !!!
À Saint-Denis, les dealers balancent le locataire qui dérange par la fenêtre
Mercredi 25 novembre 2020 à 22:30 – Mis à jour le mercredi 25 novembre 2020 à 22:57 – Par Hajera Mohammad, France Bleu Paris, France Bleu
Saint-Denis
À Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), les copropriétaires et les locataires d’un immeuble vivent un enfer à cause de la présence de dealers dans le hall du bâtiment. Lundi soir, plusieurs d’entre eux ont été agressés, l’un des locataires a même été jeté par la fenêtre de son appartement.
Alertée et inquiète, Georgina se rend au commissariat de police, dans l’après-midi, avec un des locataires mais la policière qui les reçoit ne prend pas leur main courante. « On a été très mal reçus, elle nous a fait attendre deux heures pour, à la fin, nous dire qu’elle ne pouvait pas prendre de main courante car le logiciel est cassé ». La jeune femme et son voisin repartent donc chez eux, tout aussi inquiets qu’à leur arrivée.
Voilá l´état de la RAIEpublique,á se demander si les flics du coin ne vont pas chercher de quoi se détendre chez ces petits garnement qui défenestrent les honnêtes gens!!!
-Les Ripoux (1984) – Bande-annonce
https://youtu.be/2Rv4eQ23ls8
Un africain de talent qui n´avait rien á voir avec ces décérébrés:
-Manu Dibango – African Voodoo (Full Album)
https://youtu.be/kw3CHp2mI5k