Pour Washington, critiquer Soros est antisémite. Pour le gouvernement israélien, c’est le soutenir qui est antisémite

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Les émissaires américains et israéliens pour l’antisémitisme ont adopté des positions opposées sur la question de savoir si les partisans ou les critiques du financier juif George Soros sont antisémites. L’argument a débuté avec Barack Obama. Incapables d’argumenter, les gauchistes affirmaient que le critiquer était raciste parce qu’il est noir. Ils ont continué avec Hillary Clinton : la critiquer était sexiste. Pour Soros, même litanie : il est juif, le critiquer est donc antisémite. Aucune de ces accusations ne résiste à l’analyse la plus élémentaire, au point qu’un ado de 14 ans détecterait immédiatement le mensonge.
Mensonge qu’ils ont brandi une nouvelle fois afin de détruire leurs opposants à droite, lorsque le PDG de Twitter, Elon Musk, a comparé Soros à un super-vilain de dessin animé.

Dans un tweet, Musk a déclaré que Soros lui rappelait « Magnéto, » un scientifique mutant-suprémaciste de l’univers « X-Men » de Marvel.
Comme je n’ai aucune culture Marvel, j’avoue humblement ne pas savoir qui est Magnéto et ce qu’il incarne, je ne vais donc pas discuter la pertinence de la comparaison faite par Musk.
En revanche, je peux facilement démonter le débile amalgame qui consiste à traiter de raciste celui qui critique Obama, sexiste pour Hilary et antisémite pour Soros : dès l’instant où la couleur de sa peau, son sexe ou sa religion ne font pas partie des critiques, qu’ils ne sont pas attaqués pour leur sexe, leur pigmentation et leur religion de naissance, et que les observations sont formulées pour des déclarations ou des actions, alors l’accusation est fallacieuse – c’est une vulgaire et ridicule manière de disqualifier l’auteur des critiques pour ce qu’il est supposé être pour ne pas avoir à répondre aux critique, et bien nigaud celui qui se laisse berner.
Lorsqu’un commentateur a souligné que Magneto était décrit – comme Soros – comme un survivant de l’Holocauste et que les deux ont de « bonnes intentions », Musk ne s’est non seulement pas laissé manipulé, mais il en a rajouté une couche. Il a compris depuis pas mal de temps que céder un pouce de terrain à ceux qui se comportent comme des petits chefs les encourage non pas à la modération, mais à redoubler dans leur haine agressive.
« Vous supposez qu’il a de bonnes intentions », écrit Musk, « ce n’est pas le cas. Il veut détruire le tissu de la civilisation. Soros déteste l’humanité ».
Musk a donc immédiatement été accusé d’antisémitisme pour éviter d’entrer dans le débat, ce qui serait dangereux : les gauchistes ne font pas le poids, dans l’argumentation. Le PDG de l’Anti-Defamation League, le gauchiste Jonathan Greenblatt, comme un chien de Pavlov, a déclaré qu’en comparant le milliardaire « à un super-vilain juif », Musc a « enhardit les extrémistes ».
Musk s’est excusé auprès de Greenblatt, en précisant qu’en effet, la comparaison était injuste… pour Magneto.
L’administration Biden fait un amalgame inconsistant
« Indépendamment de ce que l’on pense de la politique ou des politiques de George Soros, il est totalement hypocrite de nier que de nombreuses attaques ad hominem contre lui reposent sur des tropes et une rhétorique antisémites classiques », a tweeté l’envoyée spéciale des États-Unis pour surveiller et combattre l’antisémitisme, Deborah Lipstadt.
« A des époques révolues, les antisémites invoquaient la famille Rothschild pour faire avancer leurs conspirations contre les juifs. Aujourd’hui, ils utilisent Soros pour le faire », a-t-elle ajouté.
Au gouvernement israélien, on n’est pas d’accord avec Washington
« Le gouvernement israélien et la grande majorité des citoyens israéliens voient Elon Musk comme un entrepreneur incroyable et un modèle », a tweeté le ministre des Affaires de la diaspora Amichai Chikli, ajoutant que « La critique de Soros – qui finance les organisations les plus hostiles au peuple juif et à l’Etat d’Israël est tout sauf de l’antisémitisme, bien au contraire ! »
Il convient de rappeler qu’une majorité écrasante d’Israéliens soutiennent et aiment Donald Trump, au grand dam des progressistes, car au-delà des accusations creuses, une majorité d’Israéliens savent juger sur les actes – c’est pourquoi le pays est à droite.
Soros était derrière la manifestation « spontanée » des tentes à Tel-Aviv en 2011. Il finance un certain nombre de groupes d’activistes arabes qui accusent l’État israélien de crimes de guerre, et plusieurs organisations internationales qui promeuvent le boycott des produits israéliens et des sanctions contre ses dirigeants.
Il a fait don de plus de 32 milliards de dollars à des causes politiques de gauche par le biais de son ONG Open Society Foundations, et a été le plus grand donateur lors des élections de mi-mandat de l’année dernière aux États-Unis, offrant 128 millions de dollars aux candidats et organisations du Parti démocrate.
Lorsqu’on a demandé à Musk s’il craignait que ses tweets éloignent les annonceurs de Twitter, Musk a déclaré à CNBC News « Je m’en fiche. Je dirai ce que je veux, et si les conséquences sont de perdre de l’argent, qu’il en soit ainsi ».
L’ancien député de l’Etat de New York Dov Hikind, confirme que Musk « absolument le droit » de critiquer le milliardaire de gauche George Soros « sans être qualifié d’antisémite ».
Il va moins loin que moi, mais va dans le même sens que moi.
source : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

happywheels

1 Comment

  1. benjamin dit :

    sans le pognon qu il distribue a tout ce qui de pres ou de loin deteste les juifs et surtout l etat juif !ce type n est rien !aucune pensèè coherente ni debut de doctrine bien elaborèè ! ce n est meme pas un grand economiste ni un grand entrepreneur ni un grand visionnaire comme elon musk !mais un grand speculateur !et rien d autre !!

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