PARODIES RACISTES ET ANTISEMITES DE CHANSONS : L’INFLUENCEUR «BLAGODARIOV» FIXE SUR SON SORT CE LUNDI

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Celui qui se fait appeler «Blagodariov» écopera-t-il d’un an de prison avec sursis ? L’homme, jugé en juin dernier pour avoir produit des chansons racistes, doit être fixé sur son sort ce lundi 16 septembre.
L’heure du jugement est venue pour Cédric M., connu sous le nom de «Blagodariov». Jugé en juin dernier devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, cet homme de 43 ans est accusé d’avoir publié des chansons parodiques à caractère raciste, antisémite et homophobe.
Cet influenceur, titulaire d’une licence de russe et sans emploi, devait ainsi répondre de provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. À l’issue de son procès, un an de prison avec sursis avait été requis contre lui.
L’individu publiait notamment ses chansons sur les plates-formes Telegram et YouTube. Parmi les dizaines de contenus parodiques, une chanson reprenant l’air d’un titre de Philippe Lavil, s’intitulant «Ils tapent sur les Bantous», ou encore une autre, «Petite Marine», transformant une chanson de Renaud et commençant par «Foutre les Arabes à la mer, les nègres puis les Roms».
DES ASSOCIATIONS PARTIE CIVILE
Malgré les faits, au cours des débats, le concerné s’était défendu de tout acte raciste. «Je faisais ça en fait pour m’amuser, dans un but humoristique», avait-il ainsi déclaré, selon des propos rapportés par l’AFP. «Je provoque mais juste pour la provoc’, pas pour qu’on tape sur des gens», avait-il complété. Il avait par ailleurs ajouté «prendre plaisir à dire des vilaines choses, voir les gens s’indigner» et n’avoir «jamais cherché la gloire ou la reconnaissance».
Face à Cédric M., le procureur avait, lui, estimé qu’«il n’est pas anodin, sous prétexte de chansons ou de comptines, de vouloir laisser des enfants ou adolescents chantonner». Il avait par ailleurs argué qu’«il ne s’agit pas d’humour. Il s’agit de diffuser un discours de haine qui, petit à petit, veut présenter sous un angle favorable des phénomènes de racisme, d’antisémitisme».

Plusieurs associations avaient également tenu à participer au procès. C’était notamment le cas de SOS Racisme qui s’était constitué partie civile. Par le biais de son avocat, Romain Ruiz, l’organisation avait déclaré que «ce que nous vivons, la libération de la parole raciste, antisémite, est aussi liée à ce type de comptines».
L’Observatoire juif de France, la Licra et SOS Homophobie s’étaient aussi impliqués dans le dossier. Toutefois, «Blagodariov» espère, lui, toujours obtenir sa relaxe aujourd’hui.
SOURCE
CNEWS

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  1. Franccomtois dit :

    Un internement en psychiatrie serait la solution médicale et humaniste,mais…..la prison 🤩 au milieu d´exotique 🤬 avec son pédigrée ooooooOOOOOHHHHH la savonette!
    🙏✡✝💪👍
    -Crisanto Vargas-El Gran Leon 🤩😁
    https://youtu.be/h9sPrx7Lsls?feature=shared

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