PARMI LES FONDATEURS DU FRONT NATIONAL

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On pouvait relever les personnalités suivantes :
• Léon Gaultier, professeur d’histoire, ancien membre de la Waffen-SS, membre fondateur du conseil national du Front national1, sans avoir de responsabilité particulière.
• Pierre Bousquet, secrétaire général du Parti de l’unité française et ancien de la division SS Charlemagne. Trouvant le Front national trop modéré, il partira en 1981 pour fonder le Parti nationaliste français ;

• Emmanuel Allot dit François Brigneau, ancien sympathisant socialiste membre du Parti frontiste puis milicien, condamné pour collaboration avec les nazis, puis à Ordre nouveau, journaliste à Minute et au Crapouillot, cofondateur avec Antoine Blondin et Pierre Boutang de nombreux journaux comme La Dernière Lanterne qui deviendra La Fronde et enfin Rivarol, ancien des comités Tixier2. Il participe en octobre 1973 à la scission du FN qui donnera naissance l’année suivante au Parti des Forces Nouvelles, rival pendant plusieurs années du FN, auquel il reviendra en 1979 sans y jouer de rôle important pour le quitter de nouveau en 1999 ;
• André Dufraisse, ancien secrétaire adjoint de la CGT de Nice puis collaborateur, membre du Parti populaire français (PPF) et de la LVF ;

• Roland Gaucher, ancien trotskyste successivement membre de la Fédération des étudiants révolutionnaires, des Jeunesses socialistes ouvrières, et du Parti socialiste ouvrier et paysan puis collaborateur au sein des Jeunesses nationales populaires, historien du communisme et romancier engagé dans la dénonciation de la dictature dans les démocraties populaires, journaliste à Minute, Initiative nationale » », «  »Itinéraires, L’Auto-Journal, avec Barthélemy et Brigneau la personnalité la plus influente et la plus décisive sur le nationalisme recomposé de la seconde moitié du XXe siècle. Il quitte le Front national en octobre 1973 puis fonde l’année suivante le Parti des forces nouvelles. Il reviendra au FN en 1979 et le quittera définitivement en 1993 après avoir été entre temps député européen et conseiller régional de Franche-Comté ;
• Victor Barthélemy, ancien membre du Parti communiste français, du Secours rouge international et employé à l’Internationale communiste, rejoint ensuite LVF, puis secrétaire général du PPF (voir son livre de mémoires Du communisme au fascisme), l’un des deux animateurs français avec Maurice Bardèche du Mouvement social européen, partira en mai 1978 ;

Et aussi des résistants
Maître Jean-Baptiste BIAGGI (Paris), avocat (H), ancien député de Paris, ancien conseiller régional de Corse, ancien maire de Cagnano (Corse), officier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945, médaille de la Résistance.
Mlle Rolande BIRGY (Haute-Savoie), ancienne de la JOC (1928), membre du Sillon catholique (1930), de la CFTC (1929) et du MRP (1945), résistante (Réseau Valette d’Osia), croix du Combattant volontaire de la résistance, Yad-Waschem (titre de « Juste » décerné par l’Etat d’Israël, en 1984), membre de SOS Tout Petits.
Jean-Charles BLOCH, Croix de Guerre, Président du comité des Français Juifs.
M. Roger BLOCH (Var), commerçant (ER), Croix du combattant 1939-1945, médaille des opérations de sécurité en Algérie, Reconnaissance de la Nation pour faits exceptionnels, ancien conseiller municipal de Toulon.
Nicole de BOISGUILBERT, médaille de la Résistance.
M. Claude BRABANT (Cher), ancien combattant, réfractaire au STO, évadé de France (1943), agriculteur-éleveur, maire (H) d’Annoix (30 ans), père de 7 enfants, chevalier du Mérite agricole.
M. Jean-Louis de CAMARET (Vaucluse), Médaille militaire, Croix de Guerre 39-45 avec citations, Croix du Combattant volontaire de la Résistance, ancien membre des réseaux de la France combattante et des FFI, médaille d’argent de la Ville de Paris.
M. Michel de CAMARET, ambassadeur de France, député Front National au Parlement européen (1984-1987), Compagnon de la Libération.
Michel CARAGE, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 39/45 (6 citations), Médaille Coloniale avec agrafes « AFL » « Fezzan-Tripolitaine » « Tunisie », Médaille des Blessés, Médaille des Services Volontaires dans la France Libre, Presidential Unit Citation (USA), Officier du Nicham Iftikar (Tunisie).
Colonel (ER) Maurice CATALAN (Charente-Maritime), certificat national d’appartenance aux FFI, père de 6 enfants, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des T.O.E., croix du combattant et diverses décorations étrangères, candidat FN Cantonnales 2004 de LA-ROCHELLE-1 (23).
M. Roger CHADUC (Haute-Loire), retraité des finances, combattant volontaire de la Résistance, candidat FN Cantonnales 2004 BLESLE (04).
Albert CHAMBON, ancien ambassadeur de France, grand Officier de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance, ancien déporté.
Commandant CHALLE, Commandeur de la Légion d’Honneur (dix citations), pilote à Normandie-Niémen.
Capitaine de Vaisseau (H) Pierre CHESNAIS (Var), officier de la Légion d’honneur (6 citations), croix de guerre 1939-1945 et T.O.E., croix de la valeur militaire, croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la Résistance, médaille des services volontaires dans la France libre.
Gilbert DEVÈZE, grande figure de la Résistance qui rejoint Londres en 1940, Ancien député européen Front National en 86.
Jacques DORÉ, Adhérent au Front National depuis 84, Membre du Comité Central, Secrétaire national aux français de l’étranger, Directeur de cabinet aux affaires étrangères, LEG 88 – REG 92 – MUN 95, Croix de guerre, Médaille des Déportés, Médaille des Evadés, Croix du combattant de la Résistance, Croix de la France libre.
Pierre DUF.OUR, Ancien Conseiller régional FN de Seine-Saint-Denis, engagé volontaire à la 2ème DB.
Ghislaine de FIQUELMONT, première Française entrée à Metz le 19 novembre 1944, dans les rangs du XXe CA américain.
M. Edouard FONTANA (Val-de-Marne), président de Chambre (H) à la Cour d’appel de Paris, Croix du combattant volontaire de la Résistance, médaille de la France libre, candidat FN législatives 2002 et sénatoriales 2004 (Val-de-Marne).
M. Édouard FRÉDÉRIC-DUPONT, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, Député (1986-88) sur la liste « Rassemblement national » conduite par Jean-Marie Le Pen.
Robert HEMMERDINGER, médaillé de la Résistance, médaille de la France Libre, Croix de guerre, Président du Comité National des Français Juifs, Ancien Conseiller Régional FN d’Ile-de-France (1992-1998), Commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite.
M. Roger HOLEINDRE (Seine-Saint-Denis), Membre fondateur du Front National, Vice-président du Front National, résistant, écrivain, grand reporter, ancien député de Seine-Saint-Denis, conseiller régional d’Ile de France, Médaille militaire, Croix de Guerre des T.O.E., croix de la Valeur militaire.
M. Robert JACOB dit LUZIE (Corse), officier ER, officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, Médaille militaire, croix de guerre (10 citations).
M. Serge JEANNERET, Croix de guerre 1939-1945, Croix du combattant volontaire de la résistance. Fondateur du FN en 1972, il le quitte en 1975 pour devenir directeur de cabinet de Bernard Lafay, Ministre du gouvernement Chirac. Son épouse Germaine Jeanneret est candidate aux élections législatives de mars 1973 à Paris.
M. Augustin JORDAN (Paris), ancien ambassadeur, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 1939-1945 (4 citations), Membre des premiers SAS, Military Cross (GB), Commandeur du Mérite Allemand.
Jacques LAFAY, Adhérent au Front National depuis 84, Membre du bureau politique, conseiller national à la santé, EUR89 – LEG88,93 -REG86,92 – MUN 89,95, Officier de la légion d’honneur, Croix de guerre 39-45 ( 5 citations), Croix du combattant volontaire de la Résistance.
M. Robert LIMONDIN (Seine-Saint-Denis), ancien combattant 1939-1945, prisonnier de guerre (1940-1945) en Prusse orientale.
M. Francis MASSART (Gironde), combattant volontaire de la Résistance, interné-résistant, évadé, Croix de Guerre 1939-1945, chevalier des Palmes académiques.
Chef de Bataillon (H) Charles MET (Sarthe), ancien président du directoire de la Société laitière de Normandie, vice-président du Cercle national des Combattants, commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 et des T.O.E., valeur militaire, Candidat FN législatives 1997 (2e circonscription Sarthe), Candidat FN Européennes 2004 (région ouest).
M. Jean NICOLET (Hauts-de-Seine), retraité de la Police nationale, conciliateur judiciaire (H) de la cour d’Appel de Paris, médaille d’honneur de la police nationale, Croix du Combattant 1939-1945, médaille commémorative 1939-1945.
Général (CR) Georges NOËL (Yvelines), de l’Armée de Terre, grand invalide de guerre, officier de la Légion d’honneur, Médaille militaire (1944), commandeur de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, croix de la valeur militaire.
Professeur Jacques ROBICHEZ, professeur (H) à la Sorbonne, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, ancien président du Conseil scientifique du FN.
Professeur Pierre ROUTHIER (Haute-Marne), ancien élève de l’Ecole normale supérieure, professeur émérite de géologie à l’Université Pierre et Marie Curie, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre 1939-1945.
M. Albert SAUVANET (Hérault), officier de cavalerie (ER), ancien cadre supérieur des industries mécaniques et métallurgiques, officier de la Légion d’honneur (5 citations, 2 blessures), médaille des évadés, combattant volontaire de la Résistance, chevalier du Mérite agricole.
Lt Colonel (H) Marcel TIBERGHIEN (Nord), ancien de Jeunesse et Montagne (centre-école, maquis Renaud (Thollon) et CR6), puis Rhin et Danube, officier de l’ordre national du Mérite, Croix de Guerre 1939-1945 (2 citations).
M. Pierre TINSEAUX (Var), engagé volontaire 1939-1945, ancien de la division Leclerc, conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pierre SAILLY, candidat aux municipales de Saint-Cyr-sur-Mer, ancien déporté à Buchenwald, le Struthof et Dachau.

Pierre SERGENT, Résistant dans le réseau Vélite-Thermopyles avant de rejoindre un maquis en Sologne, Ancien député Front National (1986-1988), Ancien officier.
Jean VALETTE d’OSIA (1899-2000), G de C.A. (C.R.) Commandant du 27e B.C.A. de 40 à 42, chef militaire de Haute-Savoie en 43 jusqu’à son arrestation en septembre 43, évadé puis passé à Londres et Alger en 44. Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de guerre 14-18, T.O.E., 39-45., fondateur du maquis des Glières, Grand Croix de la Légion d’Honneur Président du Comité de soutien à la candidature de Jean Marie Le Pen.
Docteur Pierre WEBER (Meurthe-et-Moselle), médecin ER, docteur en médecine, lauréat de l’Académie de médecine, ancien maire de Nancy, conseiller général (H) de Nancy (de 1945 à 1970), membre honoraire du Parlement (1958 à 1978), ancien membre du Conseil de l’Europe, médaille de la Résistance, Candidat FN aux régionales 2004 en Meurthe-et-Moselle.
Henri YRISSOU, Inspecteur Général des Finances honoraire, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance.

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14 Commentaires

  1. Cathy dit :

    Bien plus de resistants que d’anciens ss il semblerait !!!

    • l’antisémitisme est universel- les juifs sont « tolérés » dans certains pays, haïs dans d’autres cela vient d’une répugnance ancestrale et héréditaire pour tout ce qui vient d’ailleurs avec un gros bagage historique et avouons le, un mystère de survie qui est insupportable pour beaucoup, depuis le temps que l’on veut nous exterminer-

  2. VRCNGTRX dit :

    « division SS »
    si des SS vous cherchent les noises, contactez les SSS :
    http://resistancefrancaise.blogspot.fr/2014/05/naissance-de-la-section-speciale-de.html

  3. Gilles-Michel De Hann dit :

    La création du Front national ne doit pas grand-chose à Jean-Marie Le Pen. C’est faute de mieux qu’il est choisi par les cadres d’Ordre nouveau. Il n’en devient pas moins dès 1974 le leader incontournable.

    Ils avaient 20 ans, arboraient la croix celtique et maniaient la barre de fer contre les gauchistes. Fascinés par la violence, allergiques à la démocratie, ils défendaient l’Algérie française et rêvaient d’en découdre avec le régime gaulliste. Le nom de leur mouvement se voulait un défi lancé aux fervents de la Chine maoïste et autres émules de l’Est marxiste : Occident. Ils avaient 20 ans et composaient les forces vives de la principale formation d’extrême droite au sein des universités dans les années 1960.

    Très vite, les dirigeants de cette jeunesse énervée remisèrent blousons noirs et poings américains. De guerre lasse, ils renoncèrent à renverser la république et reprirent sagement leur place sur les bancs de la faculté de droit d’Assas ou de l’ENA. L’activisme musclé est une chose, l’ambition et les études en sont une autre et le choix fut vite fait après la dissolution d’Occident en octobre 1968. De brillantes carrières à l’enseigne de la droite classique attendaient ces têtes bien faites: Gérard Longuet, Alain Madelin, Claude Goasguen, Patrick Devedjian…

    Un autre personnage, aujourd’hui plus discret, choisira de jouer les prolongations à l’extrême-droite. Orateur médiocre mais organisateur de talent, admirateur d’Édouard Drumont -il est membre de l’Association des amis d’Édouard Drumont créée en 1964-, Alain Robert va rapidement s’imposer comme le chef du mouvement Ordre nouveau, édifié sur les décombres d’Occident en décembre 1969. Un groupuscule qui, trois ans plus tard, donnera naissance au Front national.

  4. David 1 dit :

    Edouard Drumont , auteur de la France juive ,a été , ne l’oublions pas , un fieffé antiJuif qui n’a fait qu’insulter et caricaturer le Judaisme qu’il ne connaissait pas

    J’espère que votre intention n’est pas de le présenter comme un grand esprit ou comme un héros.

    Car ce misérable a inspiré plus d’un milicien , doriotiste ou gestapiste français et des innocents sont morts et ont été torturés à mort , humiliés rackettés , battus.

    Vous croyez vous sur un site celtique ? A LDJ , vous êtes chez des Juifs patriotes . Pas d’erreur s’il vous plaît

  5. macab2b dit :

    Tous ces nobles résistants (contre les nazis) et justes n’ont pour la plus part jamais été antisémites.
    Pour l’un d’entre eux (commandant au bataillon de choc : Robert JACOB dit Luzie) j’en témoigne. C’est l’islamisation – invasion et le patriotisme qui le motivait.

  6. Hubert GAMBADE dit :

    Bonjour,
    Je viens de découvrir avec beaucoup d’intérêt la liste des fondateurs du défunt front national.
    Pourriez-vous me dire si vous avez fait la même chose pour les listes des fondateurs des 4 partis existant en 1972 : PC, PS, RPR et UDF ?
    Merci pour

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