PANTHEONISATION DU RESISTANT JUIF MARC BLOCH :un susucre pour les Juifs après les avoir hardiment lacérés…
Macron vrai comédien qui sonne creux essaie de faire oublier son absence volontaire à la marche contre l’antisémitisme en Octobre 2023.
Marc Bloch mérite cet honneur mais le devoir à Macron qui ne vise qu’à la théâtralité de sa personne est en totale opposition avec sa haine des juifs qui défendent leur terre en Israel
Rappelons que les nombreux députés antijuifs de la France Insoumise ont été élus grace aux voix des macronistes.
D’ou vient l’antisémitisme de nos jours ? son origine est différente de l’antisémitisme des années 30.
Défaite intellectuelle et morale de nos élites et de notre président face à l’idéologie islamique qui provoquait l’antisémitisme dans les années 30 , défaite intellectuelle et morale de nos élites face à l’idéologie pro palestiniennequi provoque l’antisémitisme de nos nos jours
Lire ci-dessous l’article d’ Arnaud FLORAC
https://www.bvoltaire.fr/point-de-vue-marc-bloch-au-pantheon-80-ans-apres-a-t-il-toujours-raison/
Marc Bloch au Panthéon : 80 ans après, a-t-il toujours raison ?
Emmanuel Macron avait pris sa voix des grandes occasions, ce samedi en Alsace, pour annoncer l’entrée prochaine de l’historien Marc Bloch au Panthéon. La République fait ce qu’elle peut pour se donner un caractère sacré. C’est le propre des régimes d’imposture : la débauche de fanfreluches, le goût pour les carnavals sous-préfectoraux. Souvenez-vous de la cérémonie grotesque qui avait été décidée pour l’inscription de l’avortement dans la Constitution.
La figure de Marc Bloch est irréprochable : normalien, agrégé d’histoire, mobilisé en 14, capitaine au feu, quatre citations, Légion d’honneur pour faits de guerre, fondateur de l’École des Annales et polyglotte remarquable, il est également père de six enfants, lorsque la guerre éclate en 1940. Du fait de son âge et de sa situation de famille, il n’est pas mobilisable, mais insiste pour défendre son pays. Capitaine à 53 ans, affecté au service des Essences, il est cité à l’ordre du corps d’armée pour sa conduite héroïque, au beau milieu de la débâcle française. Observant, avec une rigueur d’historien et une lucidité qu’il doit à son brio intellectuel, la débandade misérable de l’armée française, il rédige, pendant l’été 40, dans sa maison de campagne, un ouvrage frappant : L’Étrange Défaite. Dans ce livre qui n’a pas pris une ride, il décrit tout ce qui a provoqué l’inévitable faillite, militaire et morale, de la France et de son armée. Nous allons y revenir.
Entre fin 1940 et 1942, il continue d’exercer tant bien que mal son métier d’universitaire, malgré les lois sur le statut des Juifs. Car oui, au fait, Marc Bloch était juif, mais il n’en faisait jamais état, sauf « devant un antisémite ». En 42, quand les Allemands envahissent la zone libre, il entre dans la clandestinité. Il est arrêté en mars 44 et longuement torturé, mais ne parle pas. Le 16 juin 1944, en compagnie d’autres résistants, il est fusillé par les Allemands. Un parcours que l’on peut, sans risque d’exagération, qualifier d’exemplaire.
Toutefois, cette annonce appelle trois questions : d’abord, comme par hasard, on instrumentalise la judéité de Bloch (ce dont lui-même n’aurait sans doute pas voulu) au moment où l’antisémitisme atteint des records, en France. Est-ce bien respectueux de sa mémoire ? Ensuite, la République a beau essayer de faire du sacré, elle ne rencontre jamais que le ridicule. Parodier André Malraux accueillant Jean Moulin et « nos frères dans l’ordre de la nuit », est-ce bien raisonnable ? Et puis, surtout, il y a L’Étrange défaite. Dans ce livre, Bloch a tout vu et tout dit des causes de la débâcle : défaite intellectuelle et morale bien plus que tactique, défaite d’une élite militaire servile qui a « le culte du beau papier » et tremble de déplaire à un supérieur, défaite d’une bourgeoisie qui n’aime plus son pays, défaite d’une caste de profs pacifistes qui ont désappris aux jeunes gens à se battre pour une cause, défaite d’une armée gangrenée par le souci de plaire au politique, le mensonge sur ce qu’elle est (ou non) capable de faire, le carriérisme, le conformisme… Bloch, à chaque page, sans passion mais avec grand style, frappe fort et juste. Qui relirait L’Étrange Défaite, en 2024, n’y trouverait pas une ligne à retrancher. C’est cela, la troisième question : pourquoi envoyer au Panthéon un homme qui, plutôt que des honneurs dérisoires, aurait préféré qu’on retînt, qu’on appliquât ses constats et ses propositions ?
Macron, avec démagogie et simplisme, pense contenter tout le monde (les patriotes, les Israélites, les intellectuels) en panthéonisant Marc Bloch. Mais se pose-t-il au moins cette question : est-ce que, depuis, les choses ont changé ? Car là est la question.
Toujours le « en même temps » indigne et nauséabond de Foutriquet 1er…
C’ est exactement cela après avoir oublié de panthéoniser les juifs du groupe Manouchian.
Le mercredi 21 février, 80 ans jour pour jour après sa mort, Missak Manouchian est entré au Panthéon accompagné de son épouse Mélinée. La veille, son cercueil était accueilli pour une procession mémorielle au Mont-Valérien, lieu de son exécution. Retour sur un hommage national pour saluer le parcours d’un résistant arménien « mort pour la France ».