Panafricanisme : L’antijuif Kemi Séba à Bamako: grand meeting de mobilisation contre les forces françaises au Mali
Né le 9 décembre 1981 à Strasbourg, l’activiste Kémi Séba est le fils d’un médecin, victime du racisme. Lui et son fils déménagent pour la région parisienne, en 1995. Kemi découvre la culture hip-hop, participe aux concours de Freestyle à Chatelet et écoute des groupes, le 28 septembre 2020 comme Lunatic. Son penchant pour l’activisme l’amène à se rendre à Los Angeles, où il devient membre de Nation of Islam.
De retour en France, il va ensuite fonder «Tribu Ka». Se présentant comme le défenseur du «peuple noir», attribuant aux populations noires la fondation de la civilisation égyptienne, ce mouvement sera dissous en Conseil des ministres du 26 juillet 2006. Kémi Séba refuse l’adhésion des Blancs et des couples mixtes. Il prétend venir au secours des Noirs offensés. Il vit alors dans le quartier de Belleville et fréquente les files d’attente de la bibliothèque de Beaubourg. Il y dévore les ouvrages de l’historien et anthropologue Cheikh Anta Diop. En quête de virilité, les membres de Tribu Ka affrontent les gros bras de la Ligue de défense juive (LDJ), notamment après l’affaire Fofana.Kémi Séba rencontre Dieudonné avant de s’en éloigner pour divergence de vues. Il croise l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, mais n’accroche pas. Son combat est communautariste. Et ses cibles sont les Afriques et les diasporas. Il créé aussi «Génération Kémi Séba». Ces associations seront dissoutes par décret pour incitation à la haine raciale. Il fait plusieurs séjours en prison, parfois à l’isolement, à cause de ses déclarations lors des meetings.
À partir de 2010, il multiplie les voyages en Afrique et se rend aussi au Venezuela et en Iran. Il intervient régulièrement dans des émissions sur 2 STV au Sénégal puis sur Afrique Média. Il monte l’ONG Urgences panafricaines avec les frères Anelka et Alain Toussaint, l’ancien conseiller de Laurent Gbagbo. Kémi Séba fréquente aussi Biram, l’activiste mauritanien, et milite contre l’esclavage des Noirs en Mauritanie. Il se lance dans les activités de microcrédit et dénonce la tutelle coloniale. Des combats un peu abstraits pour le peuple africain.
Avec le FCFA, il trouve une cause qui parle à tout le monde. C’est la porte vers un combat plus global contre la Françafrique. Il aime les mots du rappeur malien Rast Bath: «Choquer pour éduquer». Adepte des images fortes, ayant le sens de la formule, il brûle des CFA à Dakar, à l’instar de Serge Gainsbourg sur les plateaux télé, en 1984, et multiplie les tribunes provocatrices. Il s’installe un temps à Dakar, où il intervient dans les universités. Ces activités renforcent sa popularité auprès d’une partie de la jeunesse africaine francophone qui voit en lui un défenseur de la souveraineté.
À Bamako, le 22 septembre, Kemi Séba est l’invité d’honneur de la jeunesse malienne «Débout les Remparts» afin d’ajouter son piment à la sauce. À bas l’impérialisme !
Vous avez oublié qu’avant de se convertir à l’Islam, ce clown a « créé » un groupe (« Ka ») avec une divinité pan-africaine et un « livre sacré » (Langues d’Afrique Noire de Cheikh Anta-Diop). KAmi Séba y délirait sur les ancêtres pharaoniques des « Africains » et Râ, Dieu-soleil, etc. Kémi Séba est un délirant chronique (nous en avons un chez nous actuellement) qui veut faire du public, à tous les prix. Alcibiade assez ennuyeux, il n’a pas trouvé encore le chien dont il coupera la queue…
Oui c’est consternant. Quelle monde de décérébrés.
Encore des complexes africains qui feraient mieux d’aider leurs proches par du travail dans l’éducation au lieu de vomir leur haine contre les autres