NKM : « Après le Gaulois, voilà le ‘lobby sioniste’. Ça commence à faire beaucoup! »
Candidate à la primaire, créditée de moins de 5 % des voix par les sondages, Nathalie Kosciusko-Morizet entend faire « le plus gros score possible » pour pouvoir peser en 2017.
Moi, j’en peux plus des Gaulois! » Même en déplacement à Sarlat (Dordogne), Nathalie Kosciusko-Morizet a du mal à y échapper. À peine ¬arrivée sur le marché, samedi matin, elle tombe sur la devanture du restaurant Chez le Gaulois. La candidate à la primaire préfère en rire. « Et après le Gaulois, voilà le « lobby sioniste ». Ça commence à faire beaucoup! », peste-t-elle. Choquée par les termes du président du PCD (Parti chrétien-démocrate) Jean-Frédéric Poisson, elle a saisi la haute autorité de la primaire pour qu’elle prenne des sanctions. « Ce genre de propos n’a pas sa place dans notre campagne. » D’autant qu’elle lui reproche aussi d’avoir dit vouloir « en finir avec ce cordon sanitaire » qui sépare droite républicaine et Front national. « Moi, je ne suis pas pour la fusion droite-extrême droite. On ne peut pas laisser dire n’importe quoi. » Et de s’étonner « qu’un responsable politique puisse tenir ce discours sans être repris, sans réaction dans le parti ».
Qualifiée sur le fil après avoir couru après ses parrainages tout l’été, Nathalie Kosciusko-Morizet entend porter les couleurs d’une « droite ouverte, moderne », « une droite de progrès », par opposition à « une droite de conservation, qui joue sur les peurs ». Comprendre : la droite de Sarkozy, quand ce n’est pas celle de Poisson. « On a eu la déchéance de nationalité, le droit du sang, cet été le burkini, puis les Gaulois, et maintenant, on a un nouveau dérapage. C’est ça, le visage de la droite? Je ne crois pas », lance-t-elle, vendredi soir, debout, micro en main, au milieu d’un bar de Périgueux où une centaine de personnes sont venues l’écouter.
« Il ne faut pas se laisser avoir par ceux qui voudraient trier les électeurs »
Sur ces terres rurales minées par la désertification et la crise agricole, NKM préfère parler « changement d’ère », « digitalisation », circuits courts et économie collaborative. Le renouveau, ce serait désormais Kosciusko? Même pas, selon son conseiller Jérôme Peyrat, candidat aux législatives en Dordogne. « Pourquoi faire « le renouveau », alors que ce qu’il faut faire, c’est du nouveau », sourit-il. Ce que, à ses yeux, elle « incarne naturellement pour les Français ».
Entre flat tax et retraite à points, son discours détonne assurément. Un peu trop? « Nathalie, elle est intéressante, mais… on the moon [sur la Lune] », lâche un responsable LR à son sujet. On lui répète, elle hausse les épaules. « »Je suis ailleurs, je suis dingue… » Ça fait dix ans que j’entends ça. Mais les Français, eux, savent de quoi je parle. Les Français, eux, ils achètent et vendent sur leboncoin ». L’allusion à Nicolas Sarkozy qui, lui, a découvert l’existence du site ce printemps, est transparente.
Et non, elle n’est pas « à la gauche du parti. C’est le parti qui est parfois à la droite de lui-même. » Comme Alain Juppé, elle tend néanmoins la main à tous les électeurs, d’où qu’ils viennent. « Il ne faut pas se laisser avoir par ceux qui voudraient trier les électeurs », plaide-t-elle, verre de rouge à la main, lors d’un apéro avec des militants à Sarlat. « On est libre! C’est génial, ça s’appelle la démocratie. Qu’on arrête d’emmerder les Français! » Et d’insister : « Vous ne voulez plus de Hollande? Vous ne voulez pas de Marine Le Pen? Cette primaire est la vôtre. »
« La qualité alimentaire, ce n’est pas un sujet de riches »
À entendre ce retraité qui observe le passage de la candidate au milieu du marché, la droite périgourdine ne voudrait surtout plus de Sarkozy. Lui trouve bien Juppé « un peu mou », mais « moi, c’est TSS! » [Tout sauf Sarkozy], ¬s’enflamme-t-il très vite, s’énervant contre cet ancien président « qui gesticule tout le temps ». « Je suis pour les femmes. Je voterai pour elle », confie aussi une militante, qui ajoute : « et pas pour l’autre ¬excité ».
Alors que la droite débat identité ou immigration, « mon objectif, c’est d’imposer un agenda différent », dit NKM. Quand Nicolas Sarkozy se gausse des « bobos » qui « aiment avec [leur] panier en osier aller acheter des œufs frais le matin chez la fermière », elle réplique : « Dire ça, c’est une mécompréhension du monde d’aujourd’hui. Évidemment, tout le monde ne va pas acheter au marché Raspail [à Paris] du bio qui coûte cinq fois le prix normal. Mais la qualité alimentaire, c’est un sujet qui concerne tout le monde, et ce n’est pas un sujet de riches. » Dans cette primaire, elle semble surtout vouloir prouver que, non, elle n’est pas une extraterrestre ultra-minoritaire dans son parti, que ses idées peuvent faire des voix.
« Ce que je méprise, c’est la lâcheté »
On lui fait quand même remarquer qu’elle plafonne à 4,5 % d’intentions de vote dans les sondages. « On vient de commencer la campagne », se justifie-t-elle. Son objectif? « Le plus gros score possible ». Et après, Matignon? Alain Juppé songe justement à une femme… Elle jure n’avoir rien demandé, ne pas avoir été approchée. Mais elle ne dirait pas forcément non : « Je ne réponds pas comme mes collègues qui disent : « Moi, jamais! Je ne serai que président ». C’est un discours d’une grande vanité. » Une pierre dans le jardin de Bruno Le Maire. Elle esquisse un sourire en coin : « Et puis ces discours vaniteux finissent souvent en grand renoncement : « finalement, un secrétariat d’État… c’est pas mal »! »
Elle ne ferme donc aucune porte – « à chaque moment, il faut essayer de voir à quoi on est le plus utile ». En revanche, elle fera bien un choix entre les deux finalistes après le premier tour, contrairement – une fois encore – à « BLM » qui n’entend se rallier à personne. « En politique, on a la responsabilité de dire nos choix. On ne peut pas dire : « Puisque je ne suis pas au second tour, ça ne m’intéresse plus. Je m’en lave les mains. » »
Nathalie Kosciusko-¬Morizet assure ne pas redouter l’humiliation, ne pas craindre de subir au soir du premier tour le sort d’une Cécile Duflot, cruellement tombée du haut de ses ambitions. Elle avoue « de la sympathie » pour l’ex-ministre écolo dans ce moment : « C’est dur… Quand quelqu’un est allé au combat et échoue, je n’ai pas de mépris. Ce que je méprise, c’est la lâcheté, et on en rencontre beaucoup en politique. » Pour NKM, « la vie est un combat », surtout la vie politique. Il aurait sans doute été « plus confortable » d’entrer dans une écurie, de se placer dans « le sillon déjà tracé » par un ténor, concède-t-elle. Seulement voilà, « femme de pouvoir, c’est un sillon qui n’existe pas en France ». Et quand on lui fait remarquer que son meilleur ennemi le ¬sarkozyste Laurent Wauquiez, sans être candidat, sera sans doute un de ceux qui compteront à droite après 2017, sa réponse fuse, tranchante : « Moi aussi, et pour de meilleurs motifs. »
Christine Ollivier, envoyée spéciale, Sarlat, Périgueux (Dordogne) – Le Journal du Dimanche
Le cimetière juif de Suwałki
La famille Kosciusko-Morizet est une famille française d’origine polonaise et française. Les plus anciens ascendants avec lesquels la filiation est établie sont Abraham Salomon Kościuszko (1821-1917), marchand juif né à Suwałki, dans la partie de la Pologne alors sous administration russe, tout près de l’actuelle frontière lituanienne et arrivé en France sous la monarchie de Juillet, et son épouse, Janette Marx, issue d’une famille juive de Lorraine1,2.
Pour renouer avec ses racines, NKM a appris le polonais qu’elle est la seule dans sa famille à parler couramment.
L’état-civil complet de « NKM » est Nathalie Geneviève Marie Kosciusko-Morizet, ce qui constitue un premier indice de « non-judéité ».
Son plus lointain ancêtre connu, Abraham Salomon Kościuszko (1821-1917) était arrivé de Pologne sous Louis-Philippe (Jean-Louis Beaucarnot, Le tout politique, L’Archipel, 2011, p. 157). Il était juif, et sachant que son épouse s’appelait Jeannette Marx, on peut supposer que son fils Louis l’était aussi.
Le grand-père paternel de Nathalie, Jacques Kosciusko, était le fils de Charles, lui-même fils de Louis. Il avait épousé Marianne Morizet, fille de l’homme politique socialiste André Morizet. Il fut professeur au lycée de Grenoble en 1941, au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés en 1942 puis au lycée Buffon à Paris en 1943, et par la suite, ambassadeur de France aux États-Unis.
Outre que les Morizet n’étaient pas juifs (geneanet.com), il est assez difficile d’imaginer, compte tenu de la tradition antisémite prévalant au Quai d’Orsay, qu’un ambassadeur de France puisse l’être. Il est surtout très difficile d’imaginer, compte tenu du Statut des Juifs édicté par Pétain, qu’un Juif aurait pu être professeur en région parisienne en 1942 et à Paris en 1943.
Par sa mère Bénédicte Treuille, NKM descend d’une ancienne famille bourgeoise de la région de Châtellerault. Elle serait une lointaine descendante de Lucrèce Borgia (Wikipedia). Autant dire qu’elle n’a pas d’ancêtres juifs connus du côté maternel.
Enfin, on sait qu’elle est catholique (Soazig Quéméner, NKM – La présidente, Lattès, 2014, p. 153).
Il aura donc suffi qu’un ancêtre ayant vécu il y a plus d’un siècle soit identifié comme juif, ou si l’on préfère, qu’un seul de ses seize arrière-arrière-grands-parents le soit, pour que l’on spécule sur les « origines juives » de la dame.
Plus fort encore qu’avec Sarkozy et son grand-père juif, que Lénine avec son arrière-grand-père juif… plus fort même, d’une certaine façon, qu’avec Kadhafi et sa très hypothétique arrière-grand-mère juive !
Source :
http://juifs74.rssing.com/chan-38083524/all_p3.html
intéressant ce texte …
» Marie Kosciusko-Morizet, ce qui constitue un premier indice de « non-judéité ».
probablement pour Morizet
par contre le prénom Marie est trés courant chez les Juifs de Tunisie
marrant…..comme écrit il suffit qu il y ait une trace aprés 5 générations de judéité pour qu » ON » le rappelle
on dirait la recherche d’ une rivière d’ origine inconnue parce que souterraine par l’ utilisation de la fluoresceine phosphorescente afin de la colorer!! 😆
entendu dire qu’elle était une pure jewish mama donc j’ai regardé et voilà ce que je trouve :
« Les derniers ascendants avec lesquels la filiation est établie sont Abraham Salomon Kościuszko (1821-1917), né à Suwałki dans la partie de la Pologne alors sous administration russe, tout près de l’actuelle frontière lituanienne, marchand de profession et arrivé en France au cours de la monarchie de Juillet, et son épouse, Jeannette Marx19. «
Je repose une question qui semble ne pas intéresser grand monde et certainement pas NKM.
Que peut on faire pour que nos enfants puissent retourner dans les écoles publiques du 93 sans se faire agresser??
la réponse, je te la donne
tu quitte le 93 et tu vas dans le 92 SUD, ou dans le 78 sud ouest (chez Poisson)
y a aussi la Lozère, trés bon climat pour la santé des mômes
j’ sais pas moi!! la Cevenne….l’ arriège…..les cotes d’ armor….air iodé garanti, soles pas chères a 18 euros le kg…plages glacées…
Ah! ce serait mieux si tu pouvais aller a la messe, le dimanche matin..
ça te changera de la Mosquée le Vendredi aprés midi
question de gouts et de compréhension de l’ office
Le fils de ma compagne a été roué de coups, il y a quelques années, par certains de ses camarades de classe après qu’ils aient découvert qu’il portait une Magen David. Evidemment, comme il n’était pas possible de virer 3 ou 4 sauvageons, le pauvre enfant avait été obligé de quitter le collège..
Bref, si ce genre de choses t’arrive, tu ne trouveras pas cela drole..
vous voulez que vos enfants aillent en classe avec des illettrés ? j’ai retiré mon fils du public à la fin du primaire, ras le bol des grèves, des absences, remplacées par d’autres absences
Bonsoir Eretz,
Pardonnez moi pour le retard de réponse. Au sujet de l’école voici ma réponse:
L’école des temps modernes…
Les petits Français sont de mauvais élèves. Pour qui les fréquente, il est impossible de soutenir le contraire. A qui la faute ? La logique voudrait que l’on accusât l’école. Mais un enseignant n’est qu’un pédagogue et ne peut – tel est le sens étymologique du mot- que montrer le chemin et accompagner l’élève dans sa marche. Il aura beau rappeler à maintes reprises l’objectif à atteindre, par quels moyens y parvenir,– et Dieu sait que l’élève contraint le maître au radotage – c’est à l’enfant qu’il revient d’apprendre, d’écrire, de lire, de compter , de mémoriser, de penser, de réfléchir, d’analyser, de reproduire, d’imiter, d’inventer… .. Cela personne ne peut le faire à sa place ; cela non plus ne peut se faire sans effort, sans envie, et bien sûr sans un minimum d’aptitudes. Or, notre société, par son consumérisme, par son mépris affiché des enseignants, par le peu d’importance qu’elle accorde aux choses de l’esprit et de l’art, par son laxisme, par l’aveuglement idéologique de ses dirigeants, ne permet plus la transmission d’une culture humaniste pouvant nourrir à la fois le corps, le cœur, l’âme et l’esprit. Sur les ruines du passé poussent des temps nouveaux. Tout semble indiquer hélas ! qu’ils portent en eux les caractéristiques de l’ignorance et de l’inculture.
Heureusement – miracle d’une improbable transmission- , il arrive que certains élèves vous rendent au centuple ce que vous leur avez donné. C’est alors une grande joie.
A.Camus
Bizarrement, notre société qui s’ingénie à tout casser parle beaucoup plus de « reconstruire » que de « construire » !
J’ai des amis dans l’enseignement qui me disent tous: l’école n’est plus ce qu’elle était autrefois et encouragent parents et public à venir le constater par eux même (ils diraient cela):
Venez donc visiter les collèges et les lycées, venez vous asseoir en classe à côté des apprenants , mettez le nez dans les copies des élèves, vous mesurerez l’ampleur des dégâts et comprendrez bien vite que l’illettrisme chez nos jeunes est la chose du monde la mieux partagée.
Que vous le vouliez ou non, l’école est devenue la fabrique du crétin, et l’on peut redouter qu’elle le reste longtemps.
Lorsqu’une de mes amies enseignante en classe de CM2 dans le 93, passe 40% de son temps à faire de la discipline, se fait jeter un compact par un élève en corrigeant une dictée au tableau, demande à rencontrer les parents bah c’est le grand frère qui vient, lorsqu’elle porte une jupe convenablement pudique qui arrive aux genoux avec des talons hauts se fait insulter de sale p.te par un élève… comment ne pas être choqué face à de tels comportements, lorsqu’elle m’annonce que cette année encore les effectifs des classes ont encore augmenté et le niveau lui est toujours resté au même stade. Lorsque je disais que la cote d’alerte est atteinte elle risque de le rester encore longtemps puisque les insultes font places à des actes physiques.
Eduquée a l école laïque et républicaine nous avions a l approche de Noel, un sapin dans le préau, une séance de cinéma avec distribution de bonbons, un petit jouet et cerise sur le gâteau, nous apprenions a chanter a la chorale….. « Il est né le divin enfant » Aujourd’hui, on se pose et on se doit d obtenir l autorisation de rappeler ce qu est réellement la fête de Noel et qu elle était la religion principale de la France.
» Y’a pas de zones de non-droit » qu’il disait Monsieur Vals ! Eh oui, dans le dictionnaire socialiste les mots prennent parfois un sens inattendu.
Oui il en existe bel et bien. L’intolérance à une autre religion que la leur aussi mais surtout face à la Haine, il n’y a pas d’espoirs. Le 93 est fichu et je vous encourage à l’inscrire dans un établissement privé.
le corps enseignant a flingué la laïcité
Les hussards noirs de la republique doivent se retourner dans leurs tombes de voire cette cohorte d’enseignants gauchistes alter mondialistes brader l’enseignement républicain au nom de leurs 5 mois de congés payés
Non pas tous Golmon:
Les profs – c’est la pénurie, la crise des vocations et du recrutement (avec bientôt plus de postes que de candidats aux concours) – ils iront les chercher au bon coin ! Voilà où nous a menés la politique de déconstruction de l’Ecole, à laquelle nos ministres, depuis quelques décennies, à des degrés divers et avec plus ou moins de bonheur, ont contribué.