Mort de Solomon Taqa z.l.: la version du policier est confirmée
par Shraga Blum
La colère de la communauté d’origine éthiopienne – hormis les actes inacceptables de vandalisme et de violences – est compréhensible. Elle est le résultat de longues années de sentiments de frustrations et de discriminations diverses. Au moins dix jeunes juifs éthiopiens ont trouvé la mort lors de manifestations ou d’autres circonstances.
Mais dans le cas présent, même si la mort de Solomon Taqa z.l. a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres, il faut avouer que la haine exprimée envers la police était prématurée et disproportionnée. La version d’un policer qui aurait dégainé sans raison ou trop rapidement et aurait abattu un jeune homme du fait de sa couleur de peau vient d’être balayée.
L’auteur du tir qui a coûté la vie à Solomon Taqa z.l. affirmait depuis le début qu’il avait agi parce qu’il se sentait menacé, lui et sa famille, et surtout, qu’il avait tiré vers le sol et non en direction du jeune homme qui s’approchait de lui avec deux camarades. Le malheur a voulu qu’une partie de la balle se fiche dans le sol mais qu’une autre partie a ricoché et a pénétré dans la poitrine du jeune homme, lui sectionnant une artère.
Cela fait huit jours que la police des polices enquête sur ce drame et a reçu lundi la confirmation du rapport d’autopsie du corps de Solomon Taka z.l. L’angle de pénétration de la balle dans le corps de Solomon z.l. ainsi que la forme du projectile, écrasé par son contact avec le sol, excluent désormais tout homicide volontaire, même si la douleur de la famille reste la même.
L’enquête de police se poursuit pour savoir ce qui s’est réellement passé avant le drame. Dans sa déposition, le policier qui a tiré a raconté qu’il se promenait avec son épouse et leurs trois enfants, dont bébé en poussette, lorsqu’il a aperçu trois jeunes hommes, parmi eux Solomon Taqa z.l. en train de malmener un garçon plus jeune, apparemment pour lui soutirer de l’argent ou voler son téléphone portable. Le policier leur aurait alors demander de cesser, avant de leur dire qu’il était policier. Les trois jeunes auraient relâché le garçon tout en insultant et menaçant le policier. Ce dernier aurait alors rejoint sa famille pour continuer la promenade. Mais après quelques instants, les trois jeunes hommes auraient réapparu et commencé à jeter des pierres en direction du policier et de sa famille. Il aurait été touché à la tête, à la poitrine et surtout à l’épaule. Il a appelé le centre 100 afin de demander de l’aide mais les trois jeunes étaient déjà presque arrivés à son niveau. Craignant pour lui et sa famille, c’est là que le policier aurait dégainé son arme avant de tirer sur le sol espérant éloigner les trois jeunes hommes avec la suite tragique que l’on sait.
Par crainte de représailles, le policer et sa famille sont été mis sous protection dans un endroit tenu secret, en attendant que les choses se calment. Certains estiment même que la famille ne pourra plus retourner vivre dans l’appartement qu’elle occupait.
L’enseignement de ce drame est qu’il na faut jamais tirer de conclusions hâtives après des événements complexes et qui sont de caractère passionnels. La communauté juive d’origine éthiopienne mérite une attitude bien plus fraternelle juste de la part de la société israélienne, mais il n’est pas nécessaire pour cela de vouer la police aux gémonies dès qu’il se passe un incident dans lequel il est question de cette communauté. Il y a sûrement dans la police des éléments qui ont la dégaine plus facile que d’autres ou qui nourrissent des sentiments ambivalents voire hostiles envers la communauté éthiopienne. C’est triste et regrettable. Mais ce n’était pas le cas du policier qui a causé la mort de Solomon Taqa z.l.
Source :
https://lphinfo.com/mort-de-solomon-taqa-z-l-la-version-du-policier-est-confirmee/
Le policier et sa famille étaient en danger, il était logique qu’il utilise son arme pour faire partir ce groupe qui les menaçait.
Le sort a voulu que ce coup de semonce divise la balle au point de ricocher et atteindre un des assaillants.
C’est purement et simplement de la légitime défense.
Il ne faut pas tergiverser longtemps sur les faits qui d’ailleurs sont suffisamment clairs d’après l’enquête. L’intervention fortuite de ce policier a sauvé la victime de ses agresseurs en mettant en péril la sienne et celle de sa famille, bravo pour ce policier, non seulement on devrait pas le condamner mais lui reconnaître la bravoure de son acte d’une façon officielle et condamner les agresseurs avec sévérité pour la façon sauvage dont ils ont fait preuve. On ne peut et on ne doit pas consentir des choses comme ça il ne peuvent pas prendre la justice à leur convenance. Ils ont sali la communauté éthiopienne bien qu’il doit y avoir des gens bien parmi eux.
depuis le debut je savais que le policier avait raison.
il y avait sakana haim (danger imminent pour sa vie ou la vie d autrui)
dans la communaute ethiopienne il y a enormement de delinquance et de crimes.
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