Mort de Jérémie Cohen à Bobigny : accusés de violences, deux hommes bientôt jugés par la cour criminelle

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Le 16 février 2022, Jérémie Cohen était mort percuté par un tramway après une violente rixe survenu à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Deux hommes vont bientôt être jugés.
Plus de deux ans après la mort de Jérémie Cohen, l’affaire va bientôt passer devant les prétoires. Accusés de « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « violences en réunion », deux hommes âgés de 26 et 29 ans vont bientôt être jugés devant la cour criminelle de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a indiqué le parquet à l’Agence France-Presse, à l’issue de l’ordonnance de mise en accusation rendue le 26 septembre 2024.
« Jérémie Cohen a couru en direction des voies du tramway pour échapper à ses agresseurs et dans la crainte d’être de nouveau agressé », ont estimé les juges. « Sa fuite en direction des voies du tramway est à l’évidence la conséquence immédiate des violences qu’il subissait », ont conclu les magistrates.
Le 16 février 2022, Jérémie Cohen, 31 ans, un homme de confession juive, est décédé après avoir été percuté par un tramway à Bobigny, consécutivement à une violente altercation.
L’affaire a pris une dimension politique lorsque, quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, le père de la victime a sollicité Eric Zemmour pour médiatiser le drame.
Le candidat d’extrême droite se demande alors publiquement si Jérémie Cohen est « mort parce que juif ». Un motif non étayé par l’enquête, selon le ministère public, qui avait assuré ne pas disposer « d’élément objectif permettant de caractériser un motif discriminatoire, en particulier antisémite« .
Les deux mis en cause ont admis l’agression mais ont récusé son caractère antisémite.
D’après leur récit lors de l’instruction, ils ont vu Jérémie Cohen se masturber à côté d’une mère de famille tétanisée avant d’entendre la petite amie de l’un d’eux crier. Celle-ci affirme avoir été agressée sexuellement.
Une première altercation survient, durant laquelle les mis en cause assènent plusieurs coups de poing et de pied à Jérémie Cohen, cherchant à le « mettre hors d’état de nuire ». Toujours selon leur version, ce dernier se débat, une agrafeuse en main. La présence de cet objet n’a pu être établie lors de l’enquête.
Des témoins ont décrit des « écrasements de tête » et une scène de « lynchage » alors que Jérémie Cohen était au sol. Les protagonistes sont séparés.
De nouvelles violences éclatent peu après. Cette fois-ci Jérémie Cohen est pris à partie par une dizaine de personnes, comme le montre la vidéo filmée par un touriste, retrouvée grâce aux investigations de la famille de la victime qui ne croyait pas à la thèse initiale de l’accident.
Source : AFP

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2 Commentaires

  1. Poissonchat dit :

    Cour criminelle? C’est quoi? Les assises?? Quand je vois le motif de la mise en examen(« sans intention de blablabla ») j’ai un pressentiment qu’il va en ressortir un jugement pasdamalgame comme a chaque fois qu’un juif est assassiné.Le parquet de bobigny est connu justement pour sa mansuetude.J’ai beaucoup de peine pour la famille de Jeremie,j’espère quand même un vrai procês et une vraie sentence.

  2. joseparis dit :

    Du coup on fait passer Jérémie pour un prédateur sexuel, et les vermines qui l’ont lynché ont agit en légitime défense en fait ! Non seulement, ils l’ont attaqué à plusieurs pour le lyncher, et en plus il faut qu’ils salissent sa mémoire maintenant pour s’en sortir plus facilement. Ils se sont rendus des jours après l’agression, et ils ont eu tout le temps de monter leur histoire ces FDP. L’injustice française est lamentable. Les parents de ce pauvre garçon doivent être retournés de voir cela.

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