Mont-de-Marsan: un détenu islamiste tente d’ébouillanter des agents pénitentiaires

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L’islamiste allemand Christian Ganczarski, qui avait poignardé des surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) en janvier, aurait tenté d’ébouillanter des surveillants au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan (Landes).
L’islamiste allemand Christian Ganczarski, l’agresseur de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), aurait tenté à nouveau de s’en prendre à des surveillants, le 24 mai, au centre pénitentiaire de Pémégran (Landes). Ce vétéran d’Al-Qaïda qui avait agressé au couteau trois surveillants en janvier dernier aurait cette fois essayé d’ébouillanter des agents. Contacté samedi soir, Olivier Janson, le procureur de Mont-de-Marsan n’avait pas encore décidé des suites judiciaires à donner à cette tentative d’agression.
Le détenu avait été transféré le 15 janvier dernier dans le quartier disciplinaire, quartier isolement (QD-QI) de Pémégran, après sa mise en examen pour « tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ». A l’époque, l’incident de Vendin-Le-Vieil avait suscité une levée de boucliers chez les syndicats pénitentiaires et créer une forte polémique.
Deux versions s’opposent sur cette agression
Les conditions de l’incident de, jeudi soir, dans la prison de Pémégran sont encore troubles. Syndicat et administration pénitentiaire donnent une version différente des faits. Selon un communiqué de la CGT pénitentiaire de Mont-de-Marsan, le terroriste « a essayé d’ébouillanter les agents par le passe menottes lors de la distribution des repas ». Avant d’entrer dans la cellule de ce détenu considéré comme dangereux, les règles de sécurité imposent qu’il présente ses mains dans une ouverture dédiée pour être menotté. Or c’est à ce moment-là, selon la CGT, que Christian Ganczarski aurait tenté de jeter une casserole d’eau à travers le passe menottes. « Cet individu a continuellement une casserole d’eau chaude ou d’huile sur le feu et attend la moindre petite faille du personnel afin de pouvoir l’utiliser », relève le communiqué du syndicat.
Une version contestée par l’AP, qui juge les faits non avérés. Selon celle-ci, cet incident n’a pu pour l’instant être vérifié matériellement : « Au moment de la distribution des repas, le détenu aurait subitement retiré ses mains du passe menottes et se serait précipité au fond de sa cellule ». A-t-il récupéré une casserole d’eau bouillante ? Et si c’est le cas l’a-t-il réellement jeté sur le passe menottes ? « Les surveillants avaient eu le temps de fermer l’ouverture », indique une source à l’AP, précisant que les règles de sécurité ont parfaitement été appliquées et ont bien fonctionné.
Selon nos informations, la colère du détenu aurait été provoquée par le fait qu’il n’a pu obtenir de téléphoner durant la journée. « Il a réclamé de pouvoir appeler mais les surveillants occupés n’étaient pas en nombre suffisant pour le sortir de sa cellule en toute sécurité », explique une source proche du dossier.
« Ce détenu n’a rien à faire chez nous »
Cet incident survient sous fonds de tension entre l’AP et le syndicat pénitentiaire CGT, qui demande le transfert du détenu. « Ce détenu n’a rien à faire chez nous, estime la CGT. Nos structures, notre manque d’effectif et nos moyens matériels ne sont pas adaptés pour ces profils. ». Une analyse contestée par l’AP : « Il existe à Mont-de-Marsan une équipe de surveillants dédiée, formée et expérimentée pour gérer ce détenu dangereux qui se trouve au QD-QI, structure spécialisée pour accueillir ce type de détenu radicalisé ».
Condamné en 2009, Christian Ganczarski, purge une peine de 18 ans de prison pour avoir participé en 2002 à l’attentat de la synagogue de Djerba, en Tunisie, qui avait fait 21 morts, dont plusieurs Français. Par ailleurs, les Etats-Unis réclament l’extradition du détenu, soupçonné d’avoir participé à la préparation des attentats du 11 septembre 2001 à New York. Ganczarski aurait commis en janvier l’agression de Vendin-le-Vieil pour pouvoir rester en France et échapper à son extradition.
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/landes-nouvel-incident-avec-le-detenu-radicalise-christian-ganczarski-27-05-2018-7738233.php

Qui est Christian Ganczarski, l’ami allemand d’Oussama Ben Laden ?
PORTRAIT – Ce membre du « premier cercle » d’Al-Qaïda, soupçonné d’avoir recruté l’un des kamikazes du 11-Septembre, a agressé trois surveillants dans sa prison française, jeudi.
« Très engagé, potentiellement violent, avec une espèce de haine ultra farouche ». Des années après l’avoir interrogé, le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière se souvient du « personnage » Christian Ganczarski. Détenu en France depuis 2003, condamné à dix-huit ans de réclusion en 2009 pour complicité d’attentat, cet Allemand, proche d’Oussama Ben Laden, s’est fait un nom dans les prisons de l’hexagone, tandis que de nouvelles figures de l’islamisme radical faisaient la Une des médias. Mais l’ancien responsable d’Al-Qaïda est brutalement revenu sur le devant de la scène, jeudi, agressant aux cris d' »Allah Akbar » trois surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, où il se trouvait à l’isolement.
Un jeune Polonais « timide ». « Comment est-il possible qu’un jeune homme timide originaire de Gliwice (dans le sud de la Pologne, ndlr), catholique pratiquant, se soit transformé en Abou Ibrahim sanglant, terroriste et ami personnel d’Oussama Ben Laden ? », interrogeait en 2009 le quotidien polonais Dziennik, traduit par Courrier International. « Ni les membres de sa famille ni ses amis ne sont capables de fournir une explication. » Dans les années 1960, l’enfance de Christian Ganczarski est heureuse et marquée par la religion. Avec ses parents, il va à la messe et se confesse.
Jeune adulte, le chrétien quitte la Pologne et s’installe en Allemagne, où il se forme à la métallurgie. Ses « premiers contacts avec le monde arabe » se nouent dans le monde du travail, selon un officier du renseignement polonais, interrogé par Dziennik. En 1986, le jeune homme se convertit à l’islam et devient « furieux » quand on l’appelle Christian, semblant vouloir « oublier celui qu’il avait été », se souvient un proche. À vingt ans, « Abou Ibrahim » épouse une Allemande, également convertie. Naturalisé, il part pour l’Arabie Saoudite.
Des médicaments pour Ben Laden. Selon l’itinéraire retracé par les médias allemands, l’islamiste suit alors des cours dans une école coranique, puis se rend en Tchétchénie « pour combattre les Russes », avant le Pakistan et l’Afghanistan. « Il a rencontré Oussama Ben Laden à plusieurs reprises. Ils ont probablement sympathisé. Il faisait venir les médicaments pour le chef d’Al-Qaïda », précise l’officier polonais. Pour obtenir les traitements, l’Allemand, père de deux enfants, utilise les ordonnances de sa fille, diabétique.
« C’était quelqu’un qui était dans le premier cercle d’Al-Qaïda, en relation étroite avec Oussama Ben Laden », renchérit Jean-Louis Bruguières. Dans les années 1990 puis 2000, tout l’Occident recherche « Abou Ibrahim », qui passe systématiquement entre les mailles du filet du renseignement. L’Allemand est soupçonné d’avoir recruté l’un des kamikazes du Wall Trade Center. Sur une vidéo tournée un an avant l’attaque, et où les deux pilotes qui précipiteront les avions dans les tours jumelles lisent leurs testaments, les enquêteurs identifient le proche de ben Laden, aux côtés de son fils.
« Dieu le récompensera ». Le 11 avril 2002, Christian Ganczarski est la dernière personne à parler à Nizar Naouar, un islamiste tunisien. « Dieu le récompensera », lui dit-il, ignorant que le renseignement allemand a placé la ligne sur écoute. Quelques minutes plus tard, l’homme fait exploser un camion piégé devant la synagogue de la Ghriba, à Djerba, tuant quatorze Allemands, cinq Tunisiens et deux Français. L’attaque fait des dizaines de blessés. Les Occidentaux n’ont pas pu l’empêcher à temps, mais sont convaincus de tenir son commanditaire et le traquent.
Un an plus tard, Christian Ganczarski est finalement arrêté en transit à Roissy, alors qu’il cherche à rejoindre l’Allemagne pour faire renouveler un visa. Jugé à Paris en 2009 dans le dossier de Djerba, il se dit « contre les attentats suicide ». « Chaque fois que des innocents meurent, cela me touche profondément. Ce qui se passe ici ce n’est pas la recherche de la vérité, mais une exécution », déroule-t-il, assisté d’un interprète.
« J’ai frappé le premier ». En prison, l’homme à la longue barbe noire « travaille » et « ne pose pas de problème particulier » selon une source pénitentiaire interrogée par Le Parisien. Un autre surveillant entendu par la même source raconte l’aura de l’homme en prison : « dès qu’il était placé à l’isolement, il y avait des mouvements de soutien des autres détenus qui parvenaient à bloquer le fonctionnement quotidien de la prison. On avait fini par renoncer. » Dans certains centres pénitentiaires, Christian Ganczarski distribue des textes religieux.
En 2003, l’Allemand écope de trois ans de détention supplémentaires pour avoir brisé la mâchoire d’un codétenu. « Il se plaignait que je faisais trop de bruit en m’entraînant au kendo avec un bâton contre un sac de frappe. Il m’a jeté une bouteille d’eau et il est venu vers moi, front contre front. Son épaule a bougé et j’ai vu dans ses yeux qu’il allait me frapper. J’ai frappé le premier », se défend-il.
Réclamé par Washington. Dans quelques semaines, l’ami de ben Laden aurait finalement été libérable aux yeux de la loi française. Mais il devait comparaître le 17 janvier dans le cadre d’une demande d’extradition vers les Etats-Unis. Avec cet agression, avait-il pour objectif d’être à nouveau condamné en France, échappant ainsi à un procès dans le dossier du 11-Septembre ? Les interrogatoires de l’Allemand, désormais parfaitement francophone, devraient permettre de le déterminer.
Source :
http://www.europe1.fr/societe/qui-est-christian-ganczarski-lami-allemand-doussama-ben-laden-3544331

happywheels

9 Commentaires

  1. vrcngtrx dit :

    même pas envie de lire l’article tellement le titre me dégoutte … en plus de tout ce que ces innommables pourritures nous coûtent en procédures hôtel etc. maintenant c’est la vie des gardiens qui est en jeu (et dire que ce sale connard se prénomme christian)

    « l’ami de ben laden aurait été libérable aux yeux de la loi française »
    plus de doute possible, nous sommes bien au sommet de la liste des pays de merde !

  2. Gilles-Michel De Hann dit :

    Un détenu musulman : point barre !!!

    Quand un juif est en prison, on ne parle pas de juif sioniste, extrémiste, orthodoxe ou je ne sais quoi encore …

    À noter qu’on ne manque jamais de préciser qu’il est juif, l’occasion étant trop belle.

  3. marredestocards dit :

    « Cet individu a continuellement une casserole d’eau chaude ou d’huile sur le feu et attend la moindre petite faille du personnel afin de pouvoir l’utiliser »

    C’est quoi ces conneries ?!
    Le mec est dangereux et on lui laisse le moyen d’avoir un réchaud en cellule ?!

    Y a pas à dire, la France est complétement désynchronisée face à ces barbares d’un autre âge.

  4. Franck dit :

    Il n’a rien à faire en prison, sa place est soit au fond d’un trou, soit au fond de la mer pour nourrir les pauvres requins en voie d’extinction.

  5. roni dit :

    extradez le vers les etats unis
    il sera traite comme il se doit
    ca fera moins de frais pour l etat francais
    aucune pitie

  6. Lys dit :

    « Le terrorisme islamique cessera d’être une menace grandissante, le jour où les médias et les gouvernements, au lieu de diminuer son impact par crainte des mouvements populaires, le condamneront comme émanant d’une religion qui n’a pas encore connu ses lumières et dont il est, par la force des choses, une perversion »
    Docteur Michael Welner

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