Meurtre d’Elias : «Quand l’insécurité explose à Paris, Anne Hidalgo se félicite d’avoir trouvé un hashtag»
Par Nelly Garnier
Conseillère LR de Paris, Nelly Garnier est également conseillère régionale d’Île-de-France. Elle a publié en 2022 La démocratie du like (Bouquins essais).
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La mairie de Paris a lancé ce lundi un «plan couteaux» avec comme slogan à destination des jeunes Parisiens : «Porter un couteau, c’est se mettre en danger pas se protéger #stopcouteaux» ou encore «les couteaux, ça reste à la maison». Comme si ceux qui se munissent d’armes blanches étaient des agneaux qui glissent un opinel dans leur poche pour se découper une pomme au goûter. Ces préceptes candides pourraient prêter à sourire s’ils n’étaient pas présentés trois jours après la mort d’un adolescent de 14 ans, poignardé à la sortie de son entraînement de foot dans le 14e arrondissement de Paris par l’un des deux mineurs qui voulaient lui dérober son téléphone portable.
Ce hashtag pourrait prêter à sourire, si, au cours de l’année scolaire passée, 74 agressions avec un couteau ou une arme blanche n’avaient pas été recensées dans les collèges de Paris, 38 dans les lycées, et 18 en primaire, selon les chiffres de la préfecture de police. Si tant de parents ne vivaient pas dans la crainte de voir leur enfant racketté, tabassé, ou pire tué, pour une paire de basket, quelques euros, ou même rien, par pure violence gratuite.
Alors, bien que risibles, les slogans imaginés par la ville de Paris ne prêtent pas à sourire. Ils sont révoltants. Comme il est révoltant de voir qu’à chaque agression, qu’à chaque viol, qu’à chaque meurtre, la majorité d’Anne Hidalgo n’a qu’une préoccupation : ne pas stigmatiser, ne pas nommer les maux, s’enfermer dans le déni. C’est ainsi que la maire du XIVe arrondissement de Paris a réagi de manière surréaliste au meurtre d’Elias en vantant la qualité des équipements sportifs qui bordent le périphérique.
Le lancement du «plan couteaux» est une nouvelle démonstration de la déconnexion de l’équipe municipale. Quand l’insécurité explose à Paris, la majorité se félicite d’avoir trouvé un hashtag (#stopcouteaux). Comme si le problème résidait dans le tiroir à couverts. Il faut se rappeler qu’Adama Traoré avait agressé sexuellement son compagnon de cellule en le menaçant d’une fourchette. Mais il faudrait leur dire : ce n’est ni la fourchette ni le couteau qu’il faut blâmer, mais ceux qui portent les coups et ceux qui leur trouvent des excuses. Le bras qui a porté un coup fatal au jeune Elias a aussi été armé par l’idéologie de l’excuse d’une gauche aveugle, lâche et finalement coupable. Car cette gauche n’est pas candide, elle n’est pas naïve. Non, elle est coupable. Elle est coupable quand, face à l’auteur d’un acte d’une violence inouïe, elle se repend de ne pas lui avoir assez donné. Cette gauche-là ne se dit jamais qu’elle n’a pas assez fait pour protéger la victime, elle se dira toujours qu’elle n’a pas assez fait pour les agresseurs. Même quand les agresseurs sont connus de la police, même quand ils sont récidivistes, même quand ils n’ont eu aucun scrupule à s’attaquer à un tout jeune adolescent.
Combien de temps encore les Parisiens devront-ils payer le prix de l’aveuglement de la gauche ? Même le maire écologiste de Bordeaux a fini par se résoudre à armer sa police municipale. Même le maire de Grenoble, qui appelait à «trouver un modus vivendi avec les dealers», réclame désormais des forces de police dans sa ville. Pourquoi la gauche parisienne est-elle la seule à refuser de se réveiller ? Il y a pourtant nécessité à ce que la municipalité se saisisse des questions de sécurité, comme l’a fait la région Île-de-France en déployant massivement la vidéoprotection et en créant des brigades régionales de sécurité dans les transports en commun. Un maire se doit de garantir la sécurité, la tranquillité et la salubrité publiques, comme le rappelle le code général des collectivités locales. Et la ville de Paris ne peut se soustraire plus longtemps à cette mission qui lui incombe.
La vidéoprotection doit être développée partout dans la capitale et la ville doit donner à la police municipale les moyens d’agir en complémentarité de la police nationale. Cela implique de former et d’armer les policiers municipaux mais aussi de réorienter leur action vers la lutte contre la délinquance du quotidien et non pas uniquement vers la verbalisation des véhicules ! Les Parisiens ont déjà payé trop lourdement le prix de l’enfermement idéologique de la gauche parisienne. Il est temps d’agir pour protéger nos enfants.
Source
Le Figaro
De toute façon ces merdes islamo-racailles sont comme delogu le député France islamiste qui a les bras en l’air en permanence avec son torchon, ils ne savent pas lire. Ils trainent dehors à guetter leur prochaine victime. Alors les hashtags wokistes de notre drame de Paris, ils s’en foutent royalement.