Meurtre de Thomas a Crépol :Récupération par les pro Hamas de LFI et du NPA

Une banderole appelant à l’Intifada a été déployée dans le cortège qui a défilé à Romans-sur-Isère à l’appel de collectifs de gauche, un an après la mort de Thomas à Crépol.
Plusieurs manifestants ont brandi une banderole appelant à l’Intifada au cours d’une manifestation de gauche qui s’est déroulée samedi 30 novembre, à Romans-sur-Isère (Drôme). « La Palestine, notre boussole anticolonialiste et antiraciste ! Soulèvement et résistance », pouvait-on lire. Ils ont déambulé au milieu du cortège qui a rassemblé environ 700 personnes, parmi lesquelles le député Insoumis du Vaucluse, Raphaël Arnault, comme le montre les images du Dauphiné Libéré.
Le cortège était pourtant organisé par une vingtaine d’associations locales pour dénoncer « la récupération raciste » de la mort de Thomas, 16 ans, poignardé à la sortie d’un bal à Crépol, près d’un an plus tôt. Il faisait écho à un rassemblement statique prévu en même temps à l’appel de l’organisation Justice pour les Nôtres, pour rendre hommage à Thomas, qu’elle qualifie de « victime de l’immigration ».
À noter, les autorités locales craignaient des débordements et des « affrontements idéologiques ». Toutefois, « les évènements se sont déroulés dans le calme et aucun trouble n’a été constaté » a fait savoir dans la soirée la préfecture de la Drôme.
L’Intifada est un terme arabe, signifiant « soulèvement » et employé par les Palestiniens pour désigner leur révolte contre les forces israéliennes à Gaza et en Cisjordanie.
Des appels à l’Intifada récurrents
Cette banderole s’ajoute à d’autres appels à l’Intifada vus ou entendus récemment dans des manifestations en France. Certains d’entre eux ont provoqué des remous, à l’instar du militant Elias D’Imzalène qui avait été placé en garde à vue en septembre dernier après avoir incité à une Intifada « à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers », pour que « bientôt Jérusalem soit libérée ».
Il est accusé de « provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et de provocation « à commettre des crimes ou délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Lors de son procès le 24 octobre dernier, le parquet a requis huit mois de prison et 2 000 euros d’amende à son encontre.
Source
Le JDD