Menton : une étudiante de Sciences Po condamnée à 170 heures de travaux d’intérêt général pour des tags propalestiniens sur l’établissement
Le parquet de Nice a poursuivi l’étudiante propalestinienne pour des faits de « dégradations graves du bien d’autrui ». Elle doit réaliser 170 heures de travaux d’intérêt général sinon elle encourt six mois de prison.
Les attaques du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, ont eu des conséquences dans les universités françaises. Il y a quelques mois, des étudiants de Sciences Po Menton avaient mené des actions propalestiniennes en réaction aux ripostes d’Israël à Gaza, rapporte Le Figaro.
Lors des manifestations, des tags ont été réalisés sur l’un des murs extérieurs et devant l’entrée de l’établissement : « Un an de résistance, un an de génocide » ; « Bienvenue Luis Vassy (le nouveau directeur de Sciences Po, NDLR), du sang sur vos mains, résistance ». Les manifestants avaient également déployé un grand drapeau palestinien. Par la suite, la direction de l’école de sciences politiques a porté plainte.
Il s’est avéré que l’un des responsables était une étudiante de l’école. Elle a été condamnée à 170 heures de travaux d’intérêt général. Elle a reconnu avoir été à l’origine de ces dégradations lors d’une procédure en reconnaissance de culpabilité.
Le parquet de Nice a poursuivi la manifestante propalestinienne pour des faits de « dégradations graves du bien d’autrui ». Cette dernière risque six mois de prison en cas d’inexécution de cette peine. Le directeur de Sciences Po Menton va saisir la section disciplinaire de l’établissement pour d’éventuelles autres sanctions internes.
Sciences Po Menton est spécialisé sur la Méditerranée et le Moyen-Orient et est l’un des plus petits IEP en province. L’école compte un peu plus de 500 étudiants, parmi lesquels 60% sont de nationalité étrangère. Mais cet établissement a été l’un des plus actifs dans les revendications propalestiniennes.
Source
valeursactuelles.com