Massacre de Babi Yar : Ni pardon, Ni oubli
Le massacre de Babi Yar est le plus grand massacre de la Shoah par balles mené par les Einsatzgruppen en URSS : 33 771 Juifs1 furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, principalement le 201e bataillon Schutzmannschaft, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar.
D’autres massacres eurent lieu au ravin de Babi Yar dans les mois suivants, faisant entre 100 000 et 150 000 morts (Juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Tziganes, Ukrainiens et otages civils) jusqu’à la mise en place en 1942 du camp de concentration de Syrets.
Après les attentats de l’avenue Krechtchatik10 perpétrés par les agents du NKVD en plein cœur de Kiev à la suite de l’arrivée des troupes allemandes dans la ville, ce sont les Juifs qui seront tenus pour responsables et massacrés à Babi Yar.
Blobel prépare dès le 25 septembre la « grande action », soit la liquidation des Juifs de Kiev, à la suite de ces attentats. L’enquête de Michaël Prazan dans le chapitre XII de son livre Einsatzgruppen permet de comprendre comment l’extermination des Juifs de Kiev a été à la fois un projet porté par l’administration nazie et un événement contingent qui s’est adapté aux circonstances particulières de l’invasion des nazis en Ukraine, et notamment à l’entrée de la Wehrmacht à Kiev.
À la suite de ces actes de sabotage, le 28 septembre, un communiqué ordonne à tous les Juifs de Kiev et des environs de se présenter le lendemain, jour de Yom Kippour
« Tous les Juifs de Kiev et de ses environs devront se présenter le lundi 29 septembre 1941 à 8 heures du matin à l’angle des rues Melnikovskaïa (près des cimetières). Ils devront être munis de leurs papiers d’identité, d’argent, de leurs objets de valeurs, ainsi que de vêtements chauds, de linge, etc. Les Juifs qui ne se conformeront pas à cette ordonnance et seront trouvés dans un autre lieu seront fusillés. Les citoyens qui pénétreront dans les appartements abandonnés par les Juifs et s’empareront de leurs biens seront fusillés. »
— Anatoli Kouznetsov, Babi Yar, Robert Laffont, 2011, p. 93
Un certain nombre d’habitants de Kiev, juifs ou non, pensent qu’il s’agit d’une réquisition de main-d’œuvre ou d’une déportation12.
Le déroulement du massacre
Les tueurs sont des SS ou des policiers allemands membres du Sonderkommando, dirigé par Paul Blobel13, mais aussi des membres de la Waffen SS, de l’Ordnungspolizei. Babi Yar est un ravin aux abords de Kiev creusé par une rivière qui devint en deux jours le lieu d’anéantissement par les nazis de la population juive de la ville, dans sa totalité, à l’exception des hommes jeunes partis au front, et des rares évacués14. Des colonnes de Juifs y sont ainsi amenés, brutalisés par les Ukrainiens, forcés de se déshabiller et de s’allonger contre la paroi du ravin de 150 mètres de longueur, 30 mètres de largeur et 15 mètres de profondeur15. Dans son ouvrage, Anatoli Kouznetsov recueille le témoignage d’une des survivantes de ce massacre :
« Dina se frayait avec peine un chemin dans la foule, de plus en plus inquiète, et c’est alors qu’elle vit un peu plus loin, tout le monde déposait ses affaires : les vêtements, les paquets et les valises dans le tas de gauche, et toutes les provisions à droite. Les Allemands faisaient avancer les gens par groupe : ils en laissaient passer un, attendaient, puis au bout d’un certain temps en laissaient passer un autre, les comptaient, comptaient … et stop. »
— Anatoli Kouznetsov, Babi Yar, éditions Robert Laffont, 2011, p. 103
Dans son Histoire de la Shoah, George Benssoussan retranscrit le témoignage d’un membre du commando spécial SK4a, Kurt Werner :
« (…) Immédiatement après mon arrivée sur les lieux d’exécution, j’ai dû descendre au fond de ces gorges avec mes camarades. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que les premiers Juifs soient amenés et descendent la pente. Les Juifs devaient se coucher le visage contre la paroi du gouffre. Au fond du gouffre, les tireurs avaient été divisés en trois groupes d’environ douze hommes. Les Juifs étaient tous conduits en même temps aux pelotons d’exécution. Les suivants devaient s’allonger sur les corps de ceux qui venaient d’être exécutés. Les tireurs se mettaient derrière eux et les abattaient d’une balle dans la nuque. Je me souviens encore aujourd’hui qu’ils étaient saisis d’épouvante dès qu’ils arrivaient au bord de la fosse, et apercevaient les cadavres. Beaucoup d’entre eux, terrifiés, ont commencé à crier. »
— Ernst Klee, Willy Dressen, Volker Riess, Pour eux, « c’était le bon temps » la vie ordinaire des bourreaux nazis, Plon, 1990, p. 61
Les Juifs de Kiev se rassemblèrent au lieu ordonné, s’attendant à être embarqués dans des trains : « Comme bien des gens, elle avait cru jusque-là qu’un train les attendait. »16. La foule était suffisamment dense pour que la majorité ignorât ce qui se passait en réalité :
« Dans la foule, on percevait des bribes de conversation :
• C’est la guerre, c’est la guerre ! On nous emmène quelque part plus loin où c’est plus tranquille.
• Et pourquoi seulement les Juifs ? »17
Ils furent conduits à travers un corridor formé de soldats, roués de coups de crosse, puis forcés à se déshabiller et conduits au bord du ravin et exécutés. « […] ils pénétrèrent dans un long passage ménagé entre deux rangées de soldats et de chiens. Ce couloir était étroit, d’un mètre cinquante environ. Les soldats se tenaient épaule contre épaule, les manches retroussées, et tous étaient armés de matraques en caoutchouc ou de grands bâtons. Et les coups se mirent à pleuvoir. »18
22 000 personnes sont tuées dès le premier jour. Fait peu connu, les massacres ont continué pendant plusieurs mois sur le site de Babi Yar19. On estime qu’environ 100 000 personnes ont été tuées sur ce qui est devenu un véritable lieu d’extermination. En août et septembre 1943, Paul Blobel à la tête du Kommando 1005 a fait exhumer les corps pour les brûler et les faire ainsi disparaître.
Les boches étaient tous des assassins…
Non! Certains étaient résistants!
comme bon nombre de collabos alfrancais.
presque tous.
Aucun animal ne pourrait commettre de tels actes.L´humain est fou,dés que les petits Franccomtois sont autonome je pars dans les montagnes pour me rapprocher du bon Dieu et profiter de se qu´il nous reste de nature finir mes jours avec ma belle si elle me suit.
Nous rencontrons lá oú nous sommes des juifs originaire de ces lieux de massacre,quand je les regarde j´ai toujours de la tristesse au fond de moi.
Pour vous mes ami(e)s juifs:
Shlof shoin main jankele
https://youtu.be/tvOMzPCOiQI
Qu’elle est belle ta chanson!
Elle est intégrée dans la playlist:
https://youtu.be/CoxPfHsOUME?list=PLIJC1GDGQOyFRYEDGvuTKU7OBnaGlnHiK
Merci á vous Bertrand.
Et cela continue avec la complicité de cette europe vendue à l’ islam c’ est une honte .
Jamais de pardon, ni oubli, les lecons qu passé n’ont pas été retenu, la haine du juif est encore plus forte.
Le jour ou ils viendront me chercher, je peu vous promettre que je serai pas seul a partir !
Plutôt que de citer l’ URSS qui, dans sa majeure partie, se battit avec héroïsme contre l’envahisseur nazi, il serait préférable de ne citer uniquement que l’Ukraine , véritable lieu où se commirent Baby Yar et la Shoah par balles!
L’U.R.S.S. a aussi sa part de Shoah, sous une autre idéologie tout aussi meurtrière.
C’est incompréhensible! Je sauvegarde la page au cas où.
Il faut aussi se souvenir qu’au départ Hitler voulait déporter, mais le Moufti en avait décidé autrement et conseilla son ami teuton…
Ce qui est dommage, ce n’est pas seulement que ces gens avaient droit comme tout le monde à profiter de la vie.
C’est aussi qu’on ne saura jamais ce qu’ils avaient à nous dire.
l’Humanité ne mérite pas ce nom !
C EST SUR!.