Marseille. L’imam algérien d’une mosquée salafiste menacé d’expulsion
El Hadi Doudi, l’imam algérien d’une mosquée salafiste de Marseille fermée pour six mois, est convoqué le 8 février devant une commission d’expulsion, au TGI de Marseille, a appris l’AFP vendredi de source judiciaire.
El Hadi Doudi, 63 ans, arrivé en France en 1981, comparaîtra devant trois juges qui rendront un avis uniquement consultatif. Puis ce sera au ministère de l’Intérieur de se prononcer, via un arrêté.
Le Conseil d’Etat avait entériné mercredi la fermeture pour six mois de sa mosquée, fermeture ordonnée par le préfet de police des Bouches-du-Rhône.
« La mosquée prône un islamisme radical dont l’influence s’étend à l’ensemble de la vie locale, en particulier aux plus jeunes », avait indiqué le conseil d’Etat, rejetant le recours de l’association de la mosquée contre sa fermeture. « Au moins cinq fidèles sont partis rejoindre la zone irako-syrienne pour faire le jihad », avait rappelé le conseil d’Etat.
La mosquée As Sounna, implantée dans le 3e arrondissement de la cité phocéenne, « a diffusé, à travers les prêches de son imam […] des appels à la haine et à la violence contre les Chrétiens, les Juifs, les Chiites et les personnes adultères, en des termes particulièrement explicites », selon le Conseil d’Etat.
SOURCE :
https://www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/marseille-13000/marseille-l-imam-d-une-mosquee-salafiste-menace-d-expulsion-5541085
L’imam de la mosquée du boulevard National à Marseille dont le Conseil d’Etat a confirmé mercredi la fermeture pour ses prêches radicaux, pourrait être expulsé vers son pays, l’Algérie. Dans leur « note blanche », les services de renseignement estiment que ce dernier a eu un rôle majeur dans l’expansion du salafisme dans la région.
Le ministère de l’Intérieur a lancé une procédure d’expulsion de l’imam El Hadi Daoudi, 63 ans, président de la mosquée As Sounna dans le quartier de la Belle-de-Mai dont le Conseil d’Etat a confirmé mercredi la fermeture pour six mois pour avoir diffusé « des appels à la haine et à la violence contre les Chrétiens, les Juifs, les Chiites et les personnes adultères, en des termes particulièrement explicites. »
« Il y a effectivement une procédure d’expulsion qui est en cours » confirme l’avocat de l’association des musulmans du boulevard National, Me Philippe Pérollier qui note que « le ministère n’a pas utilisé la procédure d’urgence absolue ». M. Doudi qui vit en France depuis 1981, est convoqué jeudi 8 février à 9h30 devant la commission d’expulsion du TGI de Marseille. « Il y aura un débat devant trois juges. Il n’y a pas de recours contre l’avis simple rendu que le ministre n’est pas tenu de suivre » indique l’avocat. Son client est l’objet d’une « note spéciale et personnelle du ministère de l’Intérieur qui reprend les éléments de la note blanche déjà invoquée dans le cadre de la procédure de fermeture de la mosquée. Mais il n’y a rien de vraiment nouveau » assure-t-il.
La « note blanche »
« Il n’est pas contesté que ces prêches diffusant une idéologie contraire aux principes républicains et des messages de haine et de violence, dépassent la sphère religieuse, conduisent les habitants du quartier à un repli communautaire et constituent le terreau d’actions violentes » écrit le préfet des Bouches-du-Rhône dans l’arrêté du 11 décembre 2017 ordonnant la fermeture de la mosquée « aux fins de prévenir la commission d’actes de terrorisme ».
La Préfecture de police a produit le 15 décembre dernier devant le tribunal administratif cette « note blanche » des services de renseignement du 3 novembre 2017 démontrant le rôle de ce religieux dans l’expansion du salafisme à Marseille, sa région et au-delà. « En un peu plus d’une quinzaine d’années, le prosélytisme patient et continu d’El Hadi Doudi a conduit à la diffusion du message salafiste à un quart des fidèles » peut-on lire dans cette note qualifiée de « précise et circonstanciée » par le Conseil d’Etat et que la Marseillaise a pu consulter. Elle dresse un panorama du salafisme dans le département : « Les Bouches-du-Rhône comprennent 24 mosquées salafistes, dont 15 sont implantées à Marseille. Ces lieux de culte rassemblent 25% des fidèles se rendant régulièrement à la prière du vendredi (contre 5,5% au niveau national). En termes de progression du salafisme, la force de Marseille est là toute entière. En un peu plus d’une quinzaine d’années, le prosélytisme patient et continu d’El Hadi Doudi, imam-président de la mosquée As Sounna, a conduit à la diffusion du message salafiste à un quart des fidèles assistant à la prière du vendredi. »
Suit une liste de 17 mosquées et salles de prière sous le contrôle de l’imam Doudi : à Marseille, la mosquée de la cité des Bleuets, celle d’Air Bel, la mosquée Al Badr de la rue Saint-Dominique, celle des Caillols ou, la mosquée de la rue Cristofol. S’agissant de la mosquée de la cité Consolat, la note indique que « ce lieu de culte fait l’objet d’un arrêté de fermeture depuis juin 2016, décision qui n’est à ce jour pas respectée. » L’analyse s’étend aux mosquées salafistes de Fos-sur-Mer, Gardanne, La Ciotat, Marignane, Vitrolles, Miramas, Saint-Victoret, Septèmes-les-Vallons et la Roque d’Anthéron, ainsi que 15 autres lieux en France où la voix de l’imam porte. « Les vociférations électro-amplifiées de l’imam Doudi retentissent à plusieurs centaines de mètres à la ronde » lit-on déjà dans une note blanche de mars 2011 !
David Coquille
Source :
happywheels
» une mosquée salafiste de Marseille fermée pour six mois, »
Ah ? Donc une mosquée salafiste ne ferme pas définitevement mais temporairement, c’est tout dire de l’impuissance.
Donc, c’est bien du « containment » pour évikter un « trouble a l’ordre public » qui débouche sur des émeutes et… pire.
Une pensée fraternelle aux forces de l’ordre et militaires qui sont en 1ère ligne pour se prendre les conséquences de cet aveu d’échec.
Expulsion de ce salaud et de ses acolytes et livraison à ses compatriotes qui le traiteront comme ils l’entendent… comme il fait sa propagande depuis un bon bout de temps, il faut pas se plaindre qu’il y ait une montée du salafisme dans les quartiers du sud de la France; un bon coup de balai serait nécessaire !!
« imam algérien d’une mosquée salafiste menacé d’expulsion »
C’y toun injoustice, sidi racisme !
si on l’expulse, la CEDH va encore nous condamner. En même temps on s’en fout
Je ne suis pas adepte de science fiction, tout ceci ne sont que des salades, expulsion mon cul, il partira peu etre ^^, mais un autre trou du cul prendra sa place !!!
Marseille deviendra bientot comme gaza, c’est de pire en pire, trafic de drogue, rackette, violence en tout genre, Marseille pue la merde.
Il serait inutile de m’étendre sur le sujet, les arabes a Marseille se comportent comme les nazis durant la dernière guerre, ils ont tout les droits, et tout le monde ferme sa gueule, trop facile de dire, ils sont salafistes, intégriste, mais ce sont tous les memes, tueur de juifs !!
je blame la communauté juive de Marseille qui en majorité ne dit rien, elle se tait, perso cela me fait profondément chier !!
Si si je parle
Oui ne venez pas à Marseille
Ce que disait Coluche
Quelle est la 1ere ville arabe traversée par le Paris Dakar ?
Marseille
Un visionnaire
mes connaissances marseillaises corroborent cette situation empirant de la cité phocéenne ; n’y étant pas retourné depuis 1995 je pensais leur rendre visite cette année mais à vous lire, je suis de moins en moins motivé ..