Mars 2017 -Attaque à Orly : la piste terroriste bientôt abandonnée ? « Un soulagement » pour la défense
En mars 2017, un homme s’en était pris à des militaires de l’opération Sentinelle, en patrouille à l’aéroport d’Orly. © BENJAMIN CREMEL / AFP
La justice devrait bientôt abandonner la piste terroriste dans l’affaire de l’attaque à Orly de mars 2017, et, estimant que l’assaillant avait agi seul, devrait aussi prononcer un non-lieu pour les deux hommes encore mis en examen dans ce dossier, pour association de malfaiteurs terroriste. « C’est un soulagement », réagit Me Joseph Hazan, avocat de l’un des deux prévenus.
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Imminente, cette décision est « un soulagement » pour la défense. La piste terroriste sera bientôt abandonnée dans l’affaire de l’attaque commise à Orly, en mars 2017, au cours de laquelle un jeune homme s’en était pris à une patrouille de l’opération Sentinelle dans le terminal Sud, avant d’être abattu. Selon les informations d’Europe 1, confirmant celles du Parisien, le juge s’est en effet déclaré incompétent dans un volet du dossier concernant la détention d’arme en lien avec une entreprise terroriste.
Et alors que les trois ans d’enquête remettent en doute le caractère terroriste de l’acte de cet homme polytoxicomane, ni fiché ni radicalisé, le magistrat devrait donc prononcer un non-lieu pour les deux hommes encore mis en examen dans ce dossier. Défenseur de l’un des prévenus, Me Joseph Hazan, se réjouit de cette décision inédite, qui pourrait selon lui en préfigurer d’autres.
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Son client « a passé plus d’un an en détention », rappelle-t-il. « C’était une qualification extrêmement lourde à porter. On lui reprochait d’avoir assisté à la remise d’une arme à l’auteur principal, il l’a d’ailleurs toujours contesté, en parfaite connaissance de sa radicalisation et de ses intentions. Or, il a été démontré tout au cours de l’enquête que cette personne ne présentait elle-même aucune adhésion idéologique aux thèses mortifères de l’État islamique, aucune volonté de mener à bien un projet terroriste. »
« Cette analyse faite par le juge d’instruction est un raisonnement juridique qui permet à la justice de faire le tri entre ce qui est terroriste et ce qui ne l’est pas », poursuit Me Joseph Hazan. Et de conclure : « Il faut s’en féliciter et poursuivre cette réflexion juridique sur les différents dossier que la galerie antiterroriste connaît encore actuellement ».
Source :
https://www.europe1.fr/societe/attaque-a-orly-la-piste-terroriste-bientot-abandonnee-un-soulagement-pour-la-defense-3970466
L’attaque du 18 mars 2017 à Orly est une attaque terroriste perpétrée le 18 mars 2017 à Stains (Seine-Saint-Denis) et à l’aérogare sud de l’aéroport de Paris-Orly2.
Selon les déclarations du Ministère de l’intérieur, Bruno Le Roux, cette double attaque a été organisée par un ressortissant français âgé de 39 ans d’origine tunisienne, et dénommé Zyed Ben Belgacem, demeurant à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise)3.
Le samedi 18 mars 2017, à 6 h 55 du matin, des policiers effectuent un contrôle de routine sur le territoire de la commune de Stains en Seine-Saint-Denis, au niveau d’un rond-point à la limite du territoire communal de Garges-lès-Gonesse.
Contrôlé à cette occasion, le conducteur d’une Renault Clio de couleur blanche remet tout d’abord ses papiers. Il ouvre ensuite le feu avec un pistolet à grenaille en direction de deux policiers, touchant un policier au visage et prend la fuite avec sa voiture tout en continuant à tirer en direction des policiers. Les forces de l’ordre ripostent de plusieurs coups de feu en direction du véhicule et de son conducteur en fuite5.
Incident de Vitry sur Seine
Le même jour, à 7 h 40, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), le même individu entre dans un bar qu’il fréquente régulièrement et menace de séquestrer des gens au « nom d’Allah ». Il tire ensuite une dizaine de coups de feu, mais sans blesser aucun témoin de l’incident.
Carjacking à Paris
À une heure non encore déterminée, mais peu de temps après avoir quitté le bar de Vitry-sur-Seine, l’individu se livre à un carjacking : il vole un véhicule, une Citroën Picasso, braquant une femme accompagnée de sa fille de 18 ans tout en proférant des menaces. Avec ce véhicule, il se rend à l’aéroport d’Orly. Le véhicule est retrouvé par la suite.
Attaque à l’aérogare sud d’Orly
À 8 h 50, l’individu pénètre dans le hall 1 de l’aéroport d’Orly-Sud. Un groupe de trois militaires de l’opération Sentinelle, composé de deux hommes et d’une femme, sont en train de patrouiller au même endroit dans le cadre de leurs fonctions. L’individu agresse alors la femme militaire du groupe, l’entraîne sur le sol et tente de lui dérober son fusil d’assaut en la menaçant avec son pistolet à grenaille. À la suite d’une courte lutte, l’individu parvient à prendre en otage la militaire en s’emparant de son fusil d’assaut, alors que les autres militaires tentent de le dissuader. Selon de nombreux témoignages, l’assaillant aurait déclaré lors de l’agression : Posez vos armes, mains en l’air, je suis là pour mourir par Allah !. L’homme est cependant abattu par les militaires. Mis à part l’attaquant tué, aucune victime n’est à déplorer au cours de l’attaque.
Par la suite, plus de 3 000 personnes sont évacuées du secteur de l’aérogare. Le RAID ainsi que les services de secours s’installent sur ce secteur sécurisé par les forces de l’ordre. Les services de déminage sont également présents pour s’assurer que l’assaillant n’est pas porteur d’un gilet explosif9.
Tous les vols en directions de Paris-Orly sont annulés ou détournés vers d’autres aéroports. La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie de l’enquête3.
L’assaillant est identifié comme étant Zyed Ben Belgacem, un Français de 39 ans, dont les parents d’origine tunisienne sont domiciliés en France.
Connu pour des faits de délinquance de droit commun, son casier judiciaire comporte neuf mentions pour des vols à main armée et des faits de trafic de stupéfiants. Plusieurs condamnations de nature pénale avaient déjà été prononcées contre lui, dont cinq ans d’emprisonnement pour vol à main armée et deux peines de trois et cinq ans d’emprisonnement pour trafic de stupéfiants. Au moment de l’attaque, l’individu était encore sous contrôle judiciaire. Il était sorti en novembre 2016 de la prison de Fresnes.
En outre, selon les déclarations du procureur de la République, François Molins, l’assaillant avait été repéré comme radicalisé à l’occasion d’un passage en détention au début des années 2010 mais n’avait pas fait l’objet d’une fiche signalétique, dite Fiche S, les investigations n’ayant pas mis en évidence de risque immédiat, mais uniquement d’une Fiche J.
Les analyses toxicologiques pratiquées sur la dépouille de l’attaquant mettent en évidence la présence dans son sang d’alcool (0,93 g par litre), de cannabis et de cocaïne13. Le père de l’individu, entendu en garde à vue avant d’être mis hors de cause, exclut des motivations terroristes aux actes de son fils : Jamais il n’a fait la prière et il boit. Et sous l’effet de l’alcool et du cannabis, voilà où on arrive1
L’enquête est confiée à la section anti-terroriste (SAT) de la Brigade criminelle, la sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la Police judiciaire et la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Des perquisitions sont faites chez l’assaillant à Garges-lès-Gonesse. Son père et son frère sont également entendus.
François Molins, le procureur de la République, précise que l’homme abattu à Orly avait réclamé aux militaires de poser leurs armes : Posez vos armes, mains en l’air, je suis là pour mourir par Allah, aujourd’hui il y aura des morts. Molins indique que l’assaillant a jeté au sol un sac contenant un bidon d’hydrocarbures et précise qu’un briquet, un paquet de cigarettes, ainsi qu’un Coran et 750 euros en liquide ont aussi été découverts. Il fait également part de la teneur de son casier judiciaire : Neuf mentions pour faits de violence, de recel (…) condamné à trois années de prison pour trafic de stupéfiants en 2009 (…) puis à cinq années par le même tribunal de Créteil.. Il ajoute par la suite que l’assaillant avait fait l’objet d’une perquisition administrative après les attentats de Paris en novembre 20158.
Quel « soulagement » en effet,dire qu’on est tellement cons qu’on croyait a un attentat:merci au juge de nous remettre dans le droit chemin.
Du coup mouloud et son pote sont tranquilles:ils ne sont pas complices de terroriste mais de déséquilibré c est donc pas grave.
Les gens ayant instruit ce dossier sont ils déséquilibrés également?ça fait peur…
C est un terroriste islamiste
C est du nimporte quoi en france
les commanditaires mettent tous les tares pour s en debarasser
plus ils ont des tares mieux c est…
Il n’a pas dit qu’il voulait mourir par Allah, mais qu’il voulait « mourir par-là », nuance !