Mardi 9 Aout 2022 à 13 heures :Cérémonie en hommage aux victimes de l’attentat rue des Rosiers

Pendant 40 ans ni le gouvernement français ni les institutions juives comme le CRIF n’ont commémoré cette attentat terroriste palestinien
Après 40 ans de silence ils se réveillent. On se demande bien pourquoi ?

Eric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, se rendra dans le 4ème arrondissement de Paris le mardi 9 août pour la commémoration du 40ème anniversaire de l’attentat du 9 aout 1982.

13h00 Arrivée sur le lieu de commémoration
7 rue des Rosiers – 75004 Paris

Prises de parole de Mme Benoite LARDY, adjointe du maire de Paris Centre, représentante du maire de Paris Centre, Mme Jacqueline NIEGO, sœur d’André HEZKIA NIEGO, victime lors de l’attentat, M. Guy Ariel BENAROUSSE, victime de l’attentat, M. Yonathan ARFI, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), M. Nicolas NORDMAN, adjoint à la Maire de Paris, représentant Mme Anne HIDALGO, maire de Paris

13h35 Intervention de M. Eric DUPOND-MORETTI, garde des Sceaux, ministre de la Justice

13h50 Recueillement devant la plaque commémorative
Le 9 août 1982, des terroristes « palestiniens »jettent une grenade à l’intérieur du restaurant Jo Goldenberg avant de faire feu sur les clients attablés et le personnel. Dans sa fuite, le commando traverse le quartier du Marais en ouvrant le feu dans la foule. En trois minutes, 6 personnes sont tuées et 22 blessées.

Mohamed BENNEMOU
André HEZKIA NIEGO
Grace CUTER
Anne VAN ZANTEN
Denise GUERCHE ROSSIGNOL
Georges DEMETER
L’Autorité palestinienne, comme la Jordanie, persistent à rejeter les demandes d’extradition formulées par la justice française.
La Cour de cassation jordanienne a rejeté la demande d’extradition vers la France d’un suspect de l’attentat de la rue des Rosiers contre un restaurant juif à Paris en 1982.
Ce Jordanien, d’origine palestinienne et aujourd’hui âgé de 57 ans, est soupçonné d’avoir fait partie du commando qui a perpétré l’attentat dans le quartier juif historique de la capitale française, le 9 août 1982. Une attaque qui a fait 6 morts et 22 blessés.

« La Cour de cassation (la plus haute juridiction du pays NDLR) a catégoriquement refusé de faire appel de la décision de rejeter l’extradition de mon client vers la France », a indiqué Mazan al-Tawil, l’avocat de Nizar Tawfiq Mussa Hamada. « Le tribunal de première instance d’Amman avait décidé en février 2016 de ne pas l’extrader, car les conditions d’extradition n’étaient pas réunies et l’affaire, remontant à 30 ans, dépassait le délai de prescription », a ajouté l’avocat. La loi jordanienne prévoit un délai de prescription de 20 ans.
Outre le cas de M. Hamada, la justice jordanienne avait rejeté en octobre 2015 l’extradition de Souhair Mouhamed Hassan Khalid al-Abassi, alias Amjad Atta, présenté comme le cerveau de l’attentat.
En 2015, le juge français antiterroriste Marc Trévidic avait délivré quatre mandats d’arrêt contre MM. Abassi et Hamada et d’autres membres présumés du commando qui avait mené l’attentat.
L’attentat avait été attribué à un groupe palestinien dissident de l’OLP, le Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal, décédé en 2002 dans des circonstances mystérieuses. Les suspects, identifiés grâce à des témoignages anonymes, sont soupçonnés d’avoir appartenu au groupe d’Abou Nidal.
Source
https://www.leparisien.fr/faits-divers/attentat-rue-des-rosiers-la-justice-jordanienne-refuse-d-extrader-un-suspect-vers-la-france-28-05-2019-8081964.php